Réfection du pont Mercier...

Une catastrophe! La CCQ dans l'eau chaude

Crime organisé et politique - collusion (privatisation de l'État)


Le Local 711 des métiers de l'acier conjointement avec Le Conseil
provincial du Québec des métiers de la construction déposeront cet avant-
midi au Palais de Justice de Montréal une requête en mandamus demandant à
la Cour Supérieure d'obliger la CCQ à faire son travail concernant le
chantier de la réfection du pont Mercier. C'est la première fois au
Québec que la CCQ fait l'objet d'une telle requête !

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MONTRÉAL, le 21 oct. /CNW Telbec/ - Après des demandes répétées en 2008 et 2009 par le Local 711 et le CPQMC (I) auprès de la CCQ pour s'assurer que l'employeur et les travailleurs œuvrant à la réfection du pont Mercier soient en règle et qualifiés pour ce type d'ouvrage et après avoir reçu des fins de non-recevoir à chaque reprise, voilà que le Local 711 conjointement avec le CPQMC (I) demandent aux tribunaux d'intervenir pour obliger la Commission de la Construction du Québec à faire son devoir et à veiller à l'application de la loi et des règlements en matière de construction au Québec (R-20). Notons que le Local 711 représente plus de 90% des travailleurs des métiers de l'acier.
Jamais au Québec, la CCQ n'a été visée par une requête en mandamus. Cette requête intervient lorsqu'un organisme public (comme la CCQ) omet, néglige ou refuse d'accomplir un devoir ou omet, néglige ou refuse de poser des actions que la loi lui impose ou lui oblige de faire. La requête en mandamus demande à la Cour Supérieure du Québec d'émettre une ordonnance forçant la CCQ à accomplir son mandat, et, dans le cas où elle constaterait le manquement à celui-ci, l'obliger à faire le travail pour lequel elle a été constituée.
Dans le dossier de la réfection du pont Mercier, le Mohawk Bridge Consortium, société formée pour l'exécution du contrat et choisie sans appel d'offres par les gouvernements, utilise les services d'une majorité de travailleurs non-qualifiés par la CCQ pour l'exécution des travaux. Pire encore, aucun enquêteur ni inspecteur de la CCQ, ou de la CSST n'ont à ce jour, à notre connaissance, visité le chantier.
Le Québec a vécu au cours des dernières années des drames humains sans précédent avec le viaduc du Souvenir et le viaduc de la Concorde qui se sont effondrés suite à un manque d'inspection. Le Local 711 et le CPQMC (I) désirent à tout prix éviter que de tels drames se reproduisent. Il faut que les employeurs et les travailleurs qui œuvrent sur nos grandes infrastructures soient qualifiés, on ne peut pas jouer avec la sécurité du public et la vie des usagers.
Les gouvernements ont attribué le contrat sans appel d'offres et sans les garanties usuelles, les inspecteurs ne se rendent pas sur le chantier parce qu'ils ont peur... il faut stopper cette culture du silence et s'assurer que les travaux soient réalisés avec compétence dans le respect de la Santé et la Sécurité au travail.
Discrimination du consortium :
Traitement défavorable créant deux classes de travailleurs

Le Local 711 et le CPQMC (I) demandent que tous les salariés œuvrant au chantier du pont Mercier soient rémunérés à leur juste valeur en application des conventions collectives en vigueur. Actuellement le consortium paie ses travailleurs en-dessous des taux salariaux en vigueur à la CCQ.
Le local 711 et le CPQMC (I) sont prêts a accepter que tous les travailleurs actuels soient évalués par la CCQ et ne s'opposent pas à la remise de carte de compétences en bonne et due forme si les travailleurs engagés par le consortium réussissent l'examen du métier pour lequel ils ont été engagés sur le chantier. Ils pourront ensuite bénéficier des avantages de faire partie d'une association de travailleurs qui veille à leurs intérêts.
Le Local 711 a participé activement à une démarche de conciliation mettant en présence des acteurs importants de notre activité politique québécoise. Ce dossier fut dans les mains de John Parisella et de Louis Bernard qui ont, dans ce dossier, tenté de solutionner le litige avec le conseil Mohawk de Kahnawake, le Local 711 et le CPQMC-I).
Après toutes ces tentatives, et même à certains moments, des demandes claires d'étouffer l'affaire, Le Local 711 et le CPQMC (I) ont décidé de poser des gestes concrets pour régler la situation.
Cette procédure entreprise ne doit pas être considérée comme une attaque à la communauté de Kahnawake mais bien une démarche visant à régulariser une situation qui porte atteinte aux travailleurs de Kahnawake, victime de l'appât du gain du Mohawk Bridge Consortium, et d'une entente mal ficelée par nos deux paliers de gouvernements.
Renseignements: Local 711 - Métiers de l'acier: Porte-Parole: Jacques Dubois; Pour entrevue: Anne-Marie Desautels, (514) 750-8690, C: (514) 220-6807


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