Catherine Fournier

Un vent de fraîcheur sur le PQ

Tribune libre

Au moment où la course à la direction du Parti québécois dégénère en attaques personnelles perfides au détriment des idées, la toute récente diplômée en Sciences économiques de l’Université de Montréal de 24 ans, Catherine Fournier, est devenue la candidate officielle du PQ dans Marie-Victorin en remplacement du démissionnaire Bernard Drainville.

Bien que très jeune, Catherine Fournier a fait beaucoup de chemin depuis quelques années sur la scène politique. Tout d’abord, lors d’un séjour de 6 mois au Texas, la jeune étudiante en Sciences humaines au Cégep du Vieux-Montréal tire un constat qui la touche profondément: personne ne connaît le Québec, et presque personne n’est même au courant de la présence de francophones en Amérique.

C’est ainsi que germent tranquillement les balbutiements de son intérêt politique. Catherine revient de voyage, curieuse d’en apprendre davantage sur le mouvement souverainiste. Elle lit beaucoup et s’entretient longuement avec des amis qui s’impliquent déjà en politique. Mais le coup décisif est porté lors des élections fédérales du 2 mai 2011, alors que le Bloc Québécois subit une défaite écrasante.

Depuis lors, Catherine s’est intégrée peu à peu dans l’appareil gouvernemental, entre autres, à titre d’attachée politique au Cabinet du chef de l’opposition officielle, qui était à l’époque Pierre-Karl Péladeau. Catherine Fournier, un vent de fraîcheur sur le PQ et une inspiration pour les jeunes Québécois de plus en plus désabusés de la politique !

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 374

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • François Ricard Répondre

    22 septembre 2016

    Le PQ doit se refonder. Et ce sont les jeunes qui pourront vraiment le faire.
    Il faut faire place à ces jeunes: Catherine Fournier, martine Desjardins, Léo Bureau-Blouin. Il faut que ces jeunes s'impliquent et nous amènent à changer. Non seulement faisons-nous du sur-place mais nous reculons.
    En 2017, nous devons nous donner un nouveau parti, un parti pour tous les québécois francophones.