RÉFÉRENDUM

Un nouveau choix pour mettre fin au «statu quo»

Des élus proposent d’opter pour un Québec indépendant ou un Canada renouvelé

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La débandade !

Trois élus du Parti québécois sont persuadés d’avoir trouvé la clé pour briser le « monopole libéral » et « régler la question nationale une fois pour toutes », tout cela en un peu plus de six ans. Il s’agit de proposer officiellement aux Québécois deux choix : un Québec indépendant ou un « Canada renouvelé ».

Nicolas Marceau, Alain Therrien et Mireille Jean veulent « améliorer la situation [constitutionnelle] actuelle », quitte à donner une dernière chance au fédéralisme canadien. « Coûte que coûte. »

Pour y arriver, ils ont invité les candidats à la direction du PQ à s’engager à tenir un référendum, trois ans après une victoire électorale du PQ en 2018, durant lequel « les Québécois auraient à choisir entre l’indépendance et une nouvelle offre constitutionnelle du Canada ».

Le successeur de Pierre Karl Péladeau « doit écarter l’approche du référendum classique », où les électeurs sont appelés à se prononcer sur le projet indépendantiste au moyen d’un« Oui » ou d’un « Non », a fait valoir M. Marceau, lors d’une conférence de presse lundi. Pour l’occasion, il était accompagné des militants indépendantistes Catherine Fournier (ex-candidate bloquiste) et Louis Lyonnais (membre de l’exécutif du PQ de Bourget), en plus de ses deux collègues du caucus du PQ. « Il faut que l’ensemble des Québécois puissent gagner, quelles que soient leur langue et leur allégeance politique ; qu’ils soient fédéralistes, nationalistes ou indépendantistes », a-t-il poursuivi.

Respecter le choix

La victoire du camp des fédéralistes permettrait d’« améliorer » un tant soit peu la situation actuelle, a convenu le groupe des cinq. « Je ne peux pas parler pour l’éternité mais, de toute évidence, si l’option du fédéralisme renouvelé l’emporte, le Parti québécois devra reconnaître cette situation et il faudra mettre en vigueur le changement convenu. […] Cela dit, [malgré le fait] qu’il reconnaîtra une légitimité au Canada réformé, le Parti québécois devra être clair sur le fait qu’il priorisera toujours l’indépendance et travaillera sans relâche pour que ce soit cette option qui soit choisie par les Québécois au terme de la consultation populaire sur l’avenir du Québec », a répété l’ex-ministre des Finances devant la presse.


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