Un message d’Obama comparé à l’ingérence russe

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Skeete a raison : la réelle ingérence vient de Washington, pas de Moscou


Le député caquiste Christopher Skeete n’a pas hésité à dresser un parallèle entre l’appui de Barack Obama à Justin Trudeau et l’ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine de 2016.  


  











  



Christopher Skeete

Photo Simon Clark

Christopher Skeete




  


Mercredi, l’ex-président américain Barack Obama a offert son appui au premier ministre canadien sortant en vue des élections fédérales du 21 octobre prochain. « J’ai été fier de travailler avec Justin Trudeau en tant que président, a tweeté le prédécesseur démocrate de Donald Trump. C’est un dirigeant travailleur, efficace, qui s’attaque aux grands problèmes tels que le changement climatique. »  


« Le monde a besoin aujourd’hui de son leadership progressiste et j’espère que nos voisins du Nord le soutiendront pour un nouveau mandat », a-t-il conclu.  


L’appui d’un ex-dirigeant étranger à un candidat dans une campagne électorale est pour le moins inusité.  








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Ingérence  


La sortie de Barack Obama a d’ailleurs fait réagir le député caquiste, Christopher Skeete. En réponse à un journaliste qui se questionnait sur Twitter à savoir s’il s’agissait d’ingérence, M. Skeete a répondu par un « oui » sans appel.  


Le député de Sainte-Rose a ensuite pris le clavier pour interpeller directement l’ex-leader du monde libre et prix Nobel de la paix. « Cher @BarackObama, comme les élections américaines de 2016 auraient dû être SEULEMENT le choix des Américains, j’apprécierais que ces élections canadiennes soient SEULEMENT le choix des Canadiens. Respectueusement, enlevez votre doigt de sur la balance, svp », a écrit M. Skeete.  


Les services de renseignement américains ont affirmé à plusieurs reprises que la Russie a mené une tentative d’ingérence coordonnée pour tenter d’influencer le résultat des élections présidentielles américaines en 2016.  


Au bureau du premier ministre François Legault, on a refusé de commenter les propos de Barack Obama.  


Quant à la réplique du député Christopher Skeete, l’attaché de presse de M. Legault a précisé que « ce n’est pas la position du gouvernement ».  


Avec l’AFP




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