Jonathan Duchesne...

Un jeune qui a le feu!

Construire un pays est la plus belle chose qui soit, ça ne vous tente pas?

Tribune libre


Dans deux de mes articles publiés sur la tribune libre de Vigile le 10 janvier « Pourquoi le PQ n’arrive-t-il pas à émerger? » et le 7 février « La girouette Legault », j’évoquais les dangers de voir l’éléphant blanc accoucher d’un oeuf de mouche dans le projet de François Legault tout en le priant de nous présenter du contenu!
Et bien voilà, le « contenu » est connu! Dans la chronique d’un étudiant, [Jonathan Duchesne->35853], parue sur la tribune libre de Vigile le 8 mars, un jeune nous apporte sa réponse, et je suis d’accord avec lui, au programme de François Legault quant à « sa nouvelle coalition pour sauver le Québec » :
« Non seulement son programme est un ramassis de déjà-vu, mais c’est ennuyant à mort, ne trouvez-vous pas ? »
Et, d’un même élan, Jonathan en remet :

« L’indépendance me fait vibrer et je sais que cela pourrait refaire vibrer les Québécois, pas le messie François Legault avec ses idées ennuyantes et redondantes. »

En lisant cette phrase, je me suis retrouvé quarante ans auparavant, au temps où le projet de la souveraineté du Québec émanait du rêve d’un homme pour qui le Québec devait devenir une nation! Voilà un jeune, me suis-je dit, en 2011, pour qui le rêve, sans lequel tout grand projet est impossible, est bien vivant en lui! Et, pour y parvenir, nous lance Jonathan :
« Il faut se réunir, il est grand temps. Tous ceux qui désirent la libération du Québec, il faut arrêter d’attendre, il faut arrêter de se chicaner entre nous…Les péquistes, les bloquistes, les indépendantistes, les souverainistes, peu importe le terme, il y a un objectif à atteindre : la souveraineté du Québec…L’élément déclencheur réside en nous, en fait c’est nous. »


Et Jonathan d’ajouter :
« Construire un pays est la plus belle chose qui soit, faire partie de l’histoire, ça ne vous tente pas? » Et j’ajouterais, ça ne vous tente pas, à vous, tous les Jonathan du Québec, jeunes ou moins jeunes, qui avez encore le feu? En terminant, je vous incite fortement à lire le texte de Jonathan, intitulé « Nous, les jeunes, nous ne sommes pas fatigués », une bouffée d’énergie rafraîchissante!
Henri Marineau
Québec

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 471 671

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2011

    Merci beaucoup c'est très apprécié! Il ne faut pas lâcher, on va y arriver!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2011

    Du temps du collège, les Pères de la Congrégation de Sainte-Croix, nous réprimandaient même avec respect: "Vous, Saint-Just, vous êtes suffisant".
    Il me plaît donc d'aborder ce jeune avec respect en l'appelant Monsieur Duchesne. S'il a les grandes ambitions que vous lui prêtez, M. Marineau, il nous en sera reconnaissant pour son influence dans son milieu. Tous ceux qui ont pris la peine d'agrémenter son texte d'un commentaire s'entendent pour louer sa rhétorique. J'y ajoutais ses connaissances de l'Histoire, mérite particulier pour un produit de notre système d'enseignement.
    Cependant, ce texte pourrait demeurer un simple exercice académique, déjà appréciable, s'il ne bénéficiait pas de la confiance de ses pairs en vue d'un regroupement dynamique de leurs forces vives. Si son charisme littéraire se prolonge en une personnalité rassembleuse, on le reverra. Soit qu'en force, ils viennent rassurer le parti en position d'ouvrir notre Assemblée nationale qui ne sait pas qu'une jeunesse déterminée attend le signal pour foncer vers le pays; soit au contraire, s'ils désespèrent des 40 ans d'insuccès de cette formation, et qu'ils sonnent l'hallali sur notre impuissance et prennent d'assaut les postes de commande en nous narguant d'un "checkez-nous ben!" (version française de la phrase de PET)