Un ex-djihadiste libéré de prison même s'il représente un risque

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Il faudrait le déchoir de sa nationalité et le déporter

Kevin Omar Mohamed n'a pas démontré qu'il voulait renier ses « convictions idéologiques extrémistes ».


Voici la ou les sources de cet article : Global News #1 et #2 / Voici la source de la photo : Twitter


Un Ontarien qui s'était rendu en Syrie pour rejoindre une faction d'Al-Qaida est libéré moins de deux ans après avoir plaidé coupable, alors même que la Commission des libérations conditionnelles du Canada craint qu'il ne se livre de nouveau à des actes terroristes.


Kevin Omar Mohamed, un ancien étudiant de l'Université de Waterloo, en Ontario, avait été condamné à quatre ans et demi de prison en octobre 2017 pour avoir participé aux activités d'un groupe terroriste.


En 2014, Mohamed était allé en Syrie afin de rejoindre le Front al-Nosra, une filiale d'Al-Qaida. Il n'y était toutefois resté que très peu de temps, car sa mère et son frère avaient réussi à le convaincre de revenir au Canada. Mais à son retour, les choses s'étaient gâtées. Il s'était mis à publier des messages sur les médias sociaux en louangeant Oussama ben Laden et en appelant à des actions terroristes en Occident.


En février 2016, il quitta une fois de plus la résidence familiale pour retourner en Syrie dans le but de rejoindre le Front al-Nosra, mais il a été arrêté avant de passer à l'acte. Au moment de son arrestation, il était en possession d'un couteau de chasse, d'une certaine somme d'argent et de documentation sur Al-Qaida.


La Commission des libérations conditionnelles est d'avis qu'aucune preuve ne démontre que l'ex-djihadiste est déterminé à renier ses « convictions idéologiques extrémistes ». Il représenterait donc, selon les propres termes de l'agence gouvernementale, un « risque élevé pour la sécurité publique ».


Mohamed devra par contre se soumettre à certaines conditions, dont celle de ne pas posséder de matériel faisant la promotion du terrorisme.