Touchante soirée…
Bernard Frappier. C’est comme s’il avait été là. Plein de visages qu’on s’connaît aussi, de gens avec qui on s’est colletaillé parfois, un peu engueulé même, comme Dominique fils, et d’autres; le président de la SSBJ nous a accueillis puis le deuxième des fils, Éric, nous a parlé de son père. Touchant, très touchant.
Ensuite, Richard Le Hir nous a parlé de son ami Bernard, de sa passion du Québec, de son impétuosité, de son intensité et de ses certitudes, surveillé du fond de la salle par Yves Michaud question faute de français… C’était bien, j’étais heureux d’être là, parmi tous ces combattants.
C’était bien aussi de pouvoir serrer des mains dont on connaît les visages depuis longtemps, sans les avoir jamais vus en personne; c’était bon d’entendre tous ces hommages au fondateur de Vigile, cet homme qui a passé sa vie à se battre pour l’indépendance de notre pays. En plus du sentiment de tristesse qui m’habitait, au fond de mon coeur, je le remerciais encore de m’avoir offert un jour une chronique sur son site, et permis de participer plus directement au grand combat.
À la fin, en serrant la main de Dominique Frappier, il m’a demandé, comme ça, même s’il savait la réponse puisqu’il n’y en a qu’une : « Bon maintenant qu’est-ce qu’on fait… »? Alors j’ai dit ce que tout un chacun aurait dit : « On continue… »! Puis, j’ai rajouté pour moi : « De toute façon, nos traces sont dans le chemin… ».
Ah oui! je voulais vous dire aussi, c’était ma fête hier et j’avais demandé à ma douce de m’accompagner, comme un cadeau. Ce fut une belle soirée d’anniversaire.
Bon vent Bernard…
André Vincent