Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, lors du traditionnel Stampede de Calgary, a profité de l’événement pour inviter ses homologues conservateurs afin de créer un front commun visant à manifester leur désaccord sur la taxe carbone imposée par le gouvernement Trudeau en prévision de la dernière rencontre des premiers ministres avant le scrutin fédéral d’octobre 2019.
De son côté, lors d’un point de presse, François Legault a tenu à préciser sa position à ce sujet en déclarant qu’il appuyait l’autonomie des provinces concernant la taxe carbone imposée par Ottawa en ajoutant toutefois son approbation à une façon obligatoire de taxer les polluants, laissant ainsi aux provinces le choix du moyen pour arriver à ces fins.
En agissant de la sorte, François Legault remet sur la carte politique sa prédilection pour l’autonomie des compétences provinciales tout en se montrant solidaire du fédéral sur le devoir des provinces de contribuer aux moyens de pallier les effets polluants des gaz à effets de serre… une solidarité que l’on peut qualifier de mitigée eu égard à celle des gouvernements provinciaux conservateurs.
Trudeau et la politique extérieure
Ainsi, Justin Trudeau nous confirme que Donald Trump a bel et bien abordé, à sa demande, la question des deux Canadiens détenus en Chine avec le leader chinois Xi Jinping lors d’une rencontre bilatérale au sommet du G20.
De deux choses l’une… Ou Justin Trudeau fait preuve de naïveté en croyant que Donald Trump a intercédé auprès du leader chinois, ou il démontre un manque de leadership patent en s’en remettant au chef de l’État américain pour faire passer ses messages.
Depuis l’arrivée de Trudeau au pouvoir, la politique extérieure subit de durs contrecoups, notamment avec la Chine depuis l’emprisonnement de Meng Wanzhou, dirigeante de Huawei, pour le compte des Américains. Tout va réellement comme si Justin Trudeau et son entourage s’étaient vraiment imaginé que son image branchée pourrait tenir lieu de politique étrangère.
Or, la réalité est toute autre. Avec Justin Trudeau comme diplomate en chef du Canada, on a plutôt l’impression de se trouver devant quelqu’un qui n’a tout simplement pas les qualités diplomatiques nécessaires pour incarner le rôle de premier ministre du Canada. Pour tout dire, Justin Trudeau joue le personnage d’un ineffable guignol au sein de la communauté internationale!
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé