Paul Rose, ce rebelle québécois !

Si la France nous avait armés…

Tribune libre


Un animateur radio pertinent nous fit remarquer ce matin deux textes traitant de la mort de Paul Rose, ce personnage marquant de notre Histoire du Québec.
Il y avait le texte de Jean-François Nadeau dans Le Devoir
« Paul Rose 1943-2013 - En désespoir de Rose»

Et celui de Patrick Lagacé dans la Presse
« Paul Rose et la question qui tue».

Deux approches bien différentes.
Monsieur Nadeau offre un survol journalistique historique du personnage en le situant dans son époque et dans sa pensée et Monsieur Lagacé, quant à lui opte pour un survol plus caricatural. Il introduit son texte ainsi:
« Paul Rose, l'assassin felquiste de Pierre Laporte…»
Monsieur Nadeau s'attarde aux faits, aux circonstances, à la condition des Québécois de l'Époque reflet des revendications d'une bonne partie du peuple québécois.
Monsieur Lagacé a une approche plus superficielle et nous présente la chose en s'accompagnant d'une démarche d'apparence logique, mais racoleuse et démagogique. Pour lui, Paul Rose est un terroriste qui a tué Pierre Laporte, point à la ligne.
M. Lagacé tient consciemment un discours qu'il sait vendeur. Il sait parfaitement ce que plusieurs aimeraient entendre.
Il y a une bonne partie de notre population qui savoure toujours que l'on malmène ces maudits séparatichhhes. M. Lagacé nous livre donc un discours démagogique payant en popularité auprès de cette partie de la population.
Ces gens mangeant du séparatichhhe diront que Lagacé a au moins le "courage" d'appeler un chat un chat. M. Lagacé affirme donc avec solidité que Paul Rose était un «terroriste».
En utilisant habilement le dos de la cuillère pour assurer ses arrières de «journaliste-sachant-faire-la-part-des-choses», il s'offusque de ces gens qui sont incapables (sic) d'attribuer cette étiquette qui, selon lui, revient au «terroriste» Paul Rose !
En quelques paragraphes éloquents, M. Lagacé nous démontre sa grande qualité de pouvoir prendre de la distance !
On comprend alors que:
Les journalistes rationnels et pragmatiques savent qui sont vraiment les «bons» et qui sont «clairement» les "méchants" !
Les bons et les méchants.
Les terroristes et les vaillants rebelles !
Nous voilà, «encore une fois», confrontés à cette vision simpliste et manichéenne du monde. Les faits, les actes, les circonstances, les enjeux, les discours philosophiques, les objectifs politiques disparaissent pour laisser place au simplisme. On utilise les actes qui servent la vision que l'on veut servir et on oublie le reste. Les gens deviennent ainsi soient des terroristes ou soient de vaillants rebelles dont on peut comprendre les agissements.
Monsieur Lagacé introduit sa charge contre Paul Rose en utilisant un exemple israélo-palestinien. Il dit:
« De ces six hommes-là, on s'attendrait à une vision manichéenne du bras de fer israélo-palestinien. Une vision du genre «Nous: les bons, qui ont raison»; «Eux: des sous-hommes, qu'il faut exterminer.»
Et pourtant, non. Ces six hommes ont des réflexions très nuancées sur la mécanique de l'affrontement entre Israël et la Palestine. »

Mais concernant Paul Rose, M. Lagacé n'est pas du tout saisi par les réflexions nuancées qu'a pu livrer Paul Rose ou d'autres analystes ou Historiens concernant son Histoire personnelle importante dans notre importante Histoire nationale.
M. Lagacé avec son talent de prendre de la distance nous informe (sic) donc de la question «qui tue» !
Les nuances disparaissent pour laisser place au simplisme manichéen.
L'assassin felquiste de Pierre Laporte est un terroriste et non pas un «militant, politologue et syndicaliste» comme le disent les mous de Radio-Canada ou encore une «figure marquante de l'histoire du Québec contemporain» comme le qualifie les autres mous de la Presse Canadienne.
Plus simple la vision manichéenne des choses. Une vision que visiblement M. Lagacé apprécie. C'est toujours plus simple de voir les choses simplement. En plus, on se fait rapidement et facilement des amis et un auditoire jouissant par la suite sur tous les coups de gueule que l'on peut faire. C'est le lot de tous ces animateurs de radio-poubelle qui manipulent la démagogie avec adresse.
Paul Rose n'était pas un vulgaire «terroriste». Paul Rose était en premier lieu un fidèle compagnon de combat et démontrait une solidarité que bien des gens n'ont pas.
On l'a accusé, lui et deux de ses compagnons, d'avoir assassiné le vice-Premier Ministre de l'époque, Pierre Laporte. Plusieurs enquêtes ont démontré que Paul Rose n'était probablement pas présent lors du moment du drame. L'agenda de ses déplacements nous indique que sa culpabilité est peu probable. Pourtant, il a plaidé coupable. C'est un geste qui mérite d'être souligné. Un geste que seuls peuvent faire les individus ayant des convictions, du respect pour leurs compagnons de combat et du cœur au ventre.
Du Québec d'octobre 70 à la Syrie
M. Lagacé qui plaide pour que le titre de «terroriste» soit gravé sur la tombe de Paul Rose doit, du même souffle, sûrement applaudir la décision de la France et de l'Angleterre d'envoyer des armes aux rebelles syriens.
Dans le cas de la Syrie, M. Lagacé considère sans doute qu'il est inadéquat d'appeler ces rebelles syriens, des «terroristes» !
Et pourtant combien d'attentats à Damas et combien dans toute la Syrie !
Le gouvernement syrien n'a pas perdu un ministre, mais plusieurs de ses ministres en plus de plusieurs personnalités importantes. Même plusieurs journalistes sont tombés sous les tirs de roquettes ou les bombes de ces "rebelles".
Nous avons multitudes de documents visuels les incriminants. Des documents que ces gens que l'on appelle gentiment "rebelles", ont eux-mêmes tournés pour nous faire voir leurs exploits dont ils sont si fiers !
En Syrie il ne s'agit pas de quelques boîtes postales qui ont été la cible des bombes, mais bien d'édifices gouvernementaux, de postes de polices et de casernes militaires, sans parler des quartiers entiers envahis. Des terroristes ayant réquisitionné des lots entiers de maisons, qu'ils ont pillées et saccagées.
Des quartiers entiers sont désertés, les habitants sont terrorisés, ils doivent faire preuve d'allégeance à ces rebelles ou tenter de fuir avant d'être assassiné et dans bien des cas égorgés et souvent littéralement décapités.
Patrick Lagacé va-t-il nous faire un papier pour fustiger la France de vouloir donner des armes aux rebelles (avec l'impôt de ses citoyens, sans leur demander par référendum leur consentement) ?
Ce serait surprenant. Patrick Lagacé juge Paul Rose comme étant un «terroriste» mais ceux qui font du terrorisme en Syrie, terrorisme nettement et clairement prouvé, ne sont pour lui que de valeureux rebelles.
Quel étrange comportement !
Serait-ce dû à sa trop grande distance ?
De notre côté, si la France nous avait livré des armes et des conseillers militaires pour renverser l'armée canadienne, nous serions probablement Québécois et non pas encore "canadiens".
On constate que la notion de "terroriste" est bien relative.
Paul Rose, a commis des actes terroristes, il a été jugé et condamné. Il a purgé sa peine et l'Histoire a su le juger. De le dire «terroriste» au sens sanguinaire du terme sans nuancer tout le contexte historique, politique et philosophique d'octobre 70, c'est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle.
Du côté syrien, ne pas étiqueter de «terroristes» ces fanatiques islamistes utilisés par nos gouvernements pour renverser un gouvernement qui déplait aux prédateurs économiques mondiaux, c'est aussi faire preuve de malhonnêteté intellectuelle et journalistique. Les preuves les incriminant sans l'ombre d'un doute abondent.
De nos jours on nous présente le monde de façon manichéenne sans tenir compte ni des faits, ni de l'Histoire, ni des enjeux, ni des intérêts et ni des contextes.
Il n'y a que des «bons» purs et des «méchants» sanguinaires.
Que se passe-t-il en Syrie ?
Que s'est-il passé au Québec en octobre 1970 ?
La Syrie, deux ans de terrorisme sans que nos journalistes n'emploient le terme de «terroristes» et le Québec, quelques semaines d'intimidation avec "dommages collatéraux" pour que 43 ans après les événements on plaide pour que l'on nomme ce personnage marquant comme étant un «terroriste»!
Y a-t-il du terrorisme en Syrie, M. Lagacé ?
La France aurait-elle dû nous armer en 1970 ?
Combien de ministres morts au Québec ?
Combien en Syrie ?
Contre qui donc se bat l'armée syrienne depuis deux ans ?
Comment a-t-il été possible qu'en moins de 48 heures l'armée canadienne neutralise le Québec avec mitraillettes au poing et chars d'assaut dans les rues ?
Il est intéressant de faire des parallèles. On constate, une fois de plus, que le journalisme est contaminé par l'idéologie.
De toute évidence, la notion de terrorisme est bien relative.
Et si la France nous avait armés comme ils armes les vaillants rebelles syriens...
Serge Charbonneau
Québec


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15 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    20 mars 2013

    «De le dire « terroriste » au sens sanguinaire du terme sans nuancer tout le contexte historique, politique et philosophique d’octobre 70, c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle.»
    Patrick Lagacé fait un peu comme s'il racontait une histoire, en commençant par la fin, au lieu de le faire par le début, en effet. Ou, il essaie de nous faire voir les événements de l'époque, via les yeux d'une observateur qui aurait connaissance des mêmes faits, mais aujourd'hui, dans un autre contexte, un autre Québec...
    C'est très malhonnête! Mais «Pat» travaille pour La Presse, après tout. Et sa mère est anglophone, par ailleurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2013

    Monsieur Charbonneau,
    Je vous remercie pour cette excellente analyse.
    En effet, Lagacé n'est qu'un simpliste, sans esprit critique. Donc, sa vision est simplistement biaisée et encadrée par la petitesse de son esprit servile.

  • Jean Archambault Répondre

    18 mars 2013

    Lagacé, c'est le post-moderne usé qui n'écrit que pour sa propre gloire. C'est du journalisme a-historique nourri de de lieux communs et de courbettes devant le pouvoir.
    Vite,il passera dans la trappe de l'histoire de son peuple, pendant qu'on se rappellera de Paul Rose.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    18 mars 2013

    À vous, Le chevalier du Lys
    Croyez-vous qu'avec une guerre fratricide le Québec arriverait à avoir son indépendance nationale ?
    JLPM

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 mars 2013

    Larmoiement à l'ONU
    Un brillant commentateur martèle que la crise d'Octobre 70 au Québec est similaire à ce qui se déroule en Syrie !
    Disons qu'une fois de plus, on constate que le ridicule ne tue pas.
    M. Drissi pouvez nous parlez des larmoiements à l'ONU pour appuyer les rebelles felquistes ?
    Il doit bien exister des archives.
    Je ne me souviens pas exactement quels ont été les Pays qui ont demandé à ce que des armes soient livrées aux felquistes.
    Éclairez-nous, M. Drissi.
    Et dites-nous, quel est le but que vous visez en faisant ce genre d'interventions ?
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mars 2013

    Serge, il y'a déjà eu de l'aide étranger pour la cause souverainiste, peut-être pas précisement pour Octobre 1970. Dans le film de Pierre Falardeau(j'oubli le titre) on y raconte l'histoire de patriotes condamnés à la pendaison. L'un d'entre eux est un étranger ayant par le passé combatu les anglais pour l'indépendance américaine.
    Tout ça pour dire que les nationalistes québécois ont déjà eu de l'aide étrangère.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mars 2013

    @Jean-Louis Pérez-Martel
    Les Québécois serait encore plus peureux, si le FLQ n'avait pas existé. Si vous croyez encore qu'on va réussir à faire l'indépendance sans faire couler une seule goute de sang et bien vous rêvez encore au bisounours. Des peuples qui ont obtenu leur indépendance sans faire couler le sang cela n'existe tout simplement pas sur la planète entière et à travers toute l'histoire de l'humanité.

  • Marcel Haché Répondre

    17 mars 2013

    Lors des événements d’Octobre, il y eut les arrestations et les condamnations. Je ne veux surtout pas minimiser ici ces centaines d’événements dans le grand Événement. Mais il vaut la peine de rappeler l’incommensurable barrage, se souvenir de l’intensité démentielle de la propagande fédéraliste que Nous avons dû subir. Je n’ai jamais été un inconditionnel de René Lévesque, mais quel remarquable capitaine il fut lors de ces événements houleux. Malgré tout, je crois moi aussi qu’une Marche a été déviée.
    Même à l’intérieur du printemps érable, une grande partie de l’électorat a pu rester distrait et indifférent, en retrait d’une certaine façon, malgré l’ampleur de la charge des médias en continue. Cela fut impossible de rester en retrait lors de la crise d’Octobre 70.Tout un peuple a été pris à la gorge. Si certains se surprennent et s’indignent maintenant des radios poubelles de Québec, c’est qu’ils n’ont pas connu ou se souviennent mal de celles de Montréal lors de la Crise, et ne prennent pas toute la mesure de ce que celles-ci sont encore capables de Nous faire.

  • Gabriel Proulx Répondre

    17 mars 2013

    @Samy Drissi, « le bollé en info » de Radio-Cadenas
    Bienvenu sur Vigile, portail libre de la censure fédéraliste et impérialiste de Rad-Can. Ici, quand vous affirmez des niaiseries, M. Drissi, les gens peuvent vous répondre.
    J'allais vous répondre exactement la même chose que M. Charbonneau, mais j'ai été devancé. Je vais donc renchérir :
    Où étaient les sanctions économiques unilatérales et illégales contre le Canada en 70, comme c'est le cas aujourd'hui en Syrie ?
    Où étaient les menaces de guerre de puissances colonialistes étrangères contre le Canada ?
    Sachant que l'unique mort de Laporte ne fut au final qu'un accident lié à l'ameuteurisme du FLQ, où étaient les fous de Dieu venus décapiter des civils au Québec et au Canada, comme c'est le cas aujourd'hui en Syrie ?
    Où diable étaient les mercenaires des monarchies arabes moyenâgeuses du Golfe ?
    Entre notre situation d'octobre 70 et ce qui se passe aujourd'hui en Syrie, il y a un univers de différences. Votre intervention insulte l'étude honnête et rigoureuse de l'histoire.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache

  • Serge Charbonneau Répondre

    16 mars 2013

    M. Drissi nous fait un commentaire d'une pertinence assez étonnante.
    Il semble qu'octobre 70 ait été comme le conflit syrien !!!
    Dites-nous, M. Drissi, quels étaient les étrangers qui combattaient à nos côtés ?
    Qui donc nous a envoyé des armes et des conseillers ?
    Quel gouvernement étranger a parlé de notre massacre à l'ONU ?
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2013

    Pourtant à l'époque de Paul Rose et d'octobre 1970, s'était un peux comme se qui se passe en Syrie en ce moment. octobre 70 est synonyme de bombes dans les boîtes aux lettres, d'enlèvement d'un ministre, loi des mesures de guerre et l'armée dans les rues de Montréal, etc.
    Le principe est le même que en Syrie: provoquer un changement en attaquant le pouvoir et en plongeant la ville(parce que ce fût principalement Montréal qui était touché) dans le chaos. Le pouvoir réagit en déployant la force.
    Il y'a énormément de similitudes entre la Syrie et octobre 70, la différences est le nombre d'effectifs qui est plus grand en Syrie.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2013

    M. Lagacé tient consciemment un discours qu’il sait vendeur.
    Vendeur et démaguogue comme les discours de la radio poubelle
    Lagacé c'est un mélange hybride d'André Arthur et d'un Elvis Gratton chromé qui joue a l'intello multicultureux .
    Au moins André Arthur était naturel et ne jouait pas les faux intellos comme Lagacé .
    Pas une grosse référence au niveau d'information mais un petit démaguogue qui s'agite dans tout les sens dans ce qu'il y as de plus pathétique pour faire plaisir a nos colonisés made in Quebec .
    Il joue le multuculturaliste décontracté en proclamant que Mordecai Ritchler qu’il qualifie d’auteur majeur, géant, célébré partout dans le monde anglo-saxon, dont les romans se passaient à Montréal mérite qu’on donne son nom à une rue dans le Mile End...
    Dans la vie quand on est un nain colonisé sur un blog poubelle de Gesca ,il n'y as rien de surprenant a croire qu'un raciste comme Ritchler soit un géant.
    La perception du colonisé qui s'identifie a ce genre de personnage le porte a déformer la réalité et il se crois alors face a un immnense géant.
    Le gars ne connait rien de notre histoire pour valoriser un raciste comme Ritchler qui n'as de toute sa vie qu'insulter les québécois dont les mères n'étaient a ses yeux que des truies pour avoir eu autant d'enfants.
    On voit que les deux ,le colonisé Lagacé et son géant raciste Ritchler font la paire.
    Lagacé s'imagine qu'il est une grosse pointure parce qu'il voue une admiration a Ritchler et qu'il passe le plus clair de son temps a vider son crachoir fédéraliste sur le dos des québécois de souche .
    C'est le cas typique du colonisé québécois qui recherche avant tout l'admiration et la reconnaissance du roc a tout prix .
    Dans un pur délire qui fait rire ,Lagacé,le fraichier du village de Gesca s'imagine que l'oeuvre de Ritchler est immense,géante ...probablement qu'il s'imagine aussi que ses éructations de colonisé sur le blog poubelle de Gesca sont monumentales a la mesure du soit disant grand talent de Ritchler a qui le nain s'identifie pleinement et veux voir honorer.
    Quand on est un petit colonisé a la recherche de la gloire et un sans envergure comme Lagacé ,tout peux nous apparaitre gros et géant... même un raciste comme Ritchler .
    Lagacé est un cas classique de blog poubelle ou pêle mêle il învite des québécois as se moquer de l'hospitalisation de Parizeau et s'offusque qu'il soit le seul a rire des jokes plattes de nononcle épais de son ami Patriquin de Toronto .
    Évidemment pour Lagacé ,le québécois de souche ne comprend rien a l'humour décapant raciste canadian dont le colonisé raffolle et il est très contrarié de rire seul.
    Le fruster a Lagacé vas murir sa vengeance et l'étaler sur son blog poubelle de Gesca le moment venu .
    C'est un genre assez apprécier chez les colonisés qui comme lui ne connaissent rien de leur histoire nationale .
    Alors les éructations de Lagacé sur Paul Rose n'ont rien de bien surprenante.
    Ce qui est cependant certain c'est que Paul Rose auras une place qui seras analyser et débattu par les historiens dans notre histoire en regard et en dépit de la controverse sur la nécéssité de la lutte qu'il as mener a son époque .
    Dans le cas de Lagacé on se souviendras seulement de lui comme l'archi colonisé prétentieux qui admirait Ritchler qui n'était qu'un des pires racistes canadian anti québécois.
    Certain ont suggérer le nom d'un dépotoir pour honorer Ritchler. Ce qui serait somme tout assez représentatif de l'oeuvre du géant canadian de Lagacé.
    Le dépotoir Lagacé-Ritchler serait plus approprier ce qui éviterait a Lagacé de subir ce dont il craint le plus dans la vie ...TOMBER DANS L'OUBLI

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2013

    Excellent texte, monsieur Charbonneau.
    Vous soulevez une question majeure: notre total isolement sur la scène internationale.
    Pourquoi ?
    Plusieurs raisons relèvent immédiatement de la géopolitique. D’autres pourront ici les exposer et en démontrer les tenants et aboutissants.
    Pour ma part, je veux donner l’explication qui, à mes yeux, est fondamentale et je nomme notre incapacité chronique à opter pour l’indépendance politique comme mode normal d’être d’une nation.
    Pourquoi des puissances étrangères s’impliqueraient-elles dans un combat que nous n’avons jamais su mener, faute de mobilisation d’une partie, sinon majoritaire, du moins importante de notre peuple. Même en 1837-1838, seul un nombre infime de citoyens de Montréal participa aux combats engagés à sa périphérie, notamment dans quelques villages du Richelieu.
    Bref, soyons conscients que tant que nous ne serons pas vraiment déterminés à lutter contre l’ennemi et à le vaincre, personne n’aura ni l’intérêt ni le désir de se battre à nos côtés, pas même en déployant ses appuis strictement politiques.
    Avant de compter sur celui des autres, comptons d’abord sur nos propres moyens dont le principal, aujourd’hui comme hier, est la mise en œuvre de programmes populaires d’éducation et de mobilisation.
    Tout le reste n’est que vanité, dans le meilleur des cas, n’est que trip de pouvoir, dans le pire.
    Andrée Ferretti.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    16 mars 2013

    Le Québec serait déjà indépendant si le FLQ n’avait pas existé
    JLPM

  • Oscar Fortin Répondre

    16 mars 2013

    Merci M. Charbonneau pour ce rappel, surtout de cette double morale, appliquée selon que ça nous convient ou pas. Sont terroristes ceux et celles qui nous dérangent et sont des combattants humanitaires ceux et celles qui vont miner la vie de nos adversaires. À ce jour, ni les Nations Unies, ni les Églises n'ont clarifié leur compréhension du terrorisme, porté par des individus, et celui, porté par les États. Le terrorisme d'État est devenu le plus dangereux terrorisme des temps que nous vivons. Il tue avec des drones, avec des mercenaires et des terroristes corporatifs. C'est ce qui se passe en Syrie, ce qui s'est passé en Libye et ce qui se passe également au Mali.
    M. Charbonneau me pardonnera d'inviter à lire, pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait, le témoignage de M. Pierre Cloutier sur Paul Rose.