Relance de la souveraineté

Tribune libre

Politique-fiction
L'approche qui suit s'inscrit dans le contexte d'une démission récente de Mme Pauline Marois qui est une condition incontournable pour la suite des évènements.
Suite au départ appréhendé de Mme Marois de la présidence du Parti Québecois au cours des prochaines semaines, M. Gilles Duceppe annonce à la suite de ce départ qu'il se présente pour lui succéder à ce poste , faire la prochaine campagne électorale et s'unir à M. Bernard Landry pour former un tandem Premier Ministre et Vice-Premier Ministre dans un Gouvernement du P.Q.
À ses cotés, M. Landry informe la population que son retour en politique active est motivé par sa préoccupation de réaliser la souveraineté du Québec. Dans les semaines qui ont précédé, M. Duceppe a initié les démarches auprès de M Landry pour le convaincre qu'il est l'homme de la situation et qu'il n'y a pas une autre personne que lui pour relancer la souveraineté de façon aussi crédible pour atteindre le but recherché.
Messieurs Duceppe et Landry ont donc convenu que dans un gouvernement du P.Q. , M. Duceppe exercerait les fonctions habituelles de Premier Ministre et M. Landry consacrerait la quasi totalité de son temps à la réalisation de la souveraineté afin de présenter à ce gouvernement, au plus tard un an après la date de la prochaine élection, une proposition détaillée sur la façon de réaliser la souveraineté au Québec.
À cette fin, M. Landry présiderait un groupe de travail composé des personnes de son choix et disposerait d'un budget alloué par le gouvernement du P.Q. Cela ne signifierait pas que la souveraineté se réaliserait pendant ce mandat. Il s'agirait plutôt de mettre l'accent sur les moyens d'y parvenir (ex: politiques gouvernementales, stratégies, propagande, etc) et d'évaluer à quel moment et dans quelle circonstance il est opportun de les utiliser. Mais ils pourraient arriver aussi qu'ils passent à l'action. La campagne électorale serait alors l'occasion d'expliquer que le gouvernement du P.Q. prendrait ses décisions sur la base de la proposition de M. Landry.
Assurément, dès cette annonce de Messieurs Duceppe et Landry, la souveraineté serait revenue à l'agenda politique au Québec. Mais , dans le contexte où Mme Marois quitte la présidence du P.Q. après une défaite électorale, il n'est plus acquis que messieurs Duceppe et Landry soient privilégiés à ce moment pour relancer la souveraineté dans un nouveau contexte de restructuration du P.Q. ou de création d'un nouveau parti politique souverainiste. L'approche qui suit s'inscrit dans le contexte d'une démission récente de Mme Pauline Marois qui est une condition incontournable pour la suite des évènements.


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Michel Noël Répondre

    6 novembre 2011

    À Sylvain Marcoux
    Je croix en un tandem Duceppe -Landry assorti d'une obligation de résultat:présenter à un gouvernement de P.Q., un an après la date d'élection, une proposition détaillée sur la façon de réaliser la souveraineté au Québec . Mme Marois aurait pu faire ce travail mais elle s'est discréditée elle-même.À part ces trois personnes,il n'y a pas une autre personne de ce calibre actuellement pour relancer la souveraineté.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 novembre 2011

    Allons donc!
    S'il demeurait encore le moindre noyau de peuple fier au Québec, il y a longtemps qu'il aurait cessé d'endurer toutes ces gifles à répétition de la part d'un conquérant qui a mal fait sa "job".
    Un peuple fier trouverait bien le moyen de s'entendre pour voter de façon aussi unanime que ses ennemis racistes et se tirerait de cet étau qui l'écrase pour partir voler de ses propres ailes, loin des parasites de son budget et de son identité.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2011

    Mr Noël,
    Duceppe, par son attitude arrogante et prétentieuse, s'est fait sortir «d'à plomb» de la scène politique le 2 mai dernier... Tant qu'à Landry, il n'a pas su incarner le «renouveau» en avril 2003... sans parler du désastre des fusions forcées...
    Vous croyez vraiment que ce tandem réussirait à gagner la confiance d'une majorité de québécois en 2012 ?
    Moi, j'en doute fort...
    Sylvain Marcoux