Qui ne dit mot consent

N'écoutez pas ce qu'ils disent. Regardez plutôt ce qu'ils font

Tribune libre

S'il n'y a qu'une seule cause qui vaille la peine qu'on se batte pour elle, c'est bien la liberté.
Oh, je ne suis pas naïf et je me doute bien que la liberté est une chose relative et à l'extrême limite on pourrait me dire que ça n'existe pas.
Mais ne peut-on pas penser que quand notre droit d'association, notre droit de manifester (même de façon spontanée), quand notre simple droit d'être présent dans la rue nous est retiré et interdit, ne peut-on pas penser dis-je, que notre liberté est véritablement remise en question?
Quand sans raison réelle, sous des prétextes pseudo-légaux ou réglementaires, les force obscures d'un pouvoir autoritariste, s'attaquent physiquement à vous parce que vous êtes contre des idées, ou parce que vous manifestez contre la violence et la brutalité systémique, ne peut-on pas parler d'une grave attaque à vos droits et liberté. Ne pourrait-on pas dire même qu'on s'attaque à votre intégrité.
Qu'on menace votre être, réduit votre vie, qu'on vous instrumentalise.
Quand vos enfants se battent intellectuellement pour défendre des idées, des idéaux, des rêves qui datent de la révolution tranquille, comme le droit et l'accessibilité à l'éducation pour tout le monde, la gratuité scolaire et que la société qui est LA NOTRE leur répond par le bras armé du pouvoir, à coup de fusil à balles de plastiques, de gaz de toutes sortes, de coups de poings sur la gueule, de coup de matraques, qu'on les blesse et dans certains cas qu'on les tue presque. Qu'on les arrête en les insultant lors d'arrestations massives et arbitraires sans autres raisons qu'ils soit là. Doit-on commencer à se demander si notre LIBERTÉ est compromise?
Serions-nous a subir les assauts d'un groupe, d'une caste? D'une clique? D'un sous-groupe tortionnaire prêt à tout pour nous « violer » de nos droits?
Quand les policiers, soi-disant là pour nous défendre et nous protéger agissent comme des voyous et nous font peur, nous agressent et nous menacent, quand nos droits et liberté sont mis de côté et que rien ni personne n'est là pour nous défendre, pour prendre notre part, pour intervenir... Que faut-il conclure?
Quand nos gouvernants soit, téléguident ces actes de répression ou au mieux n'ouvrent pas la bouche à leur sujet comme si rien ne s'était passé, que faut-il conclure? Comment les juger?
Que fait la Marois depuis son élection, concernant la violence et la brutalité dans les rues de Montréal? Que fait cette femme élue sous de fausses représentations, quand la population lui demande avec force et insistance une enquête indépendante et complète sur tous les agissements des policiers depuis le début du conflit étudiant? Pourquoi ne répond-elle pas un traitre mot? Une enquête sur ce qui est devenue une véritable police politique sous Charest et qui continue encore sous Marois, n'est-elle pas nécessaire?
Mais qui donc est protégé par cette véritable milice qui s'attaque à la population avec violence?
Que penser, que faire, quand ces mêmes politiciens apparemment démocrates et libertaires se font élire sur le fait qu'eux, s'élèvent contre ces pratiques injustifiables, ces méthodes fascistes, cette brutalité policière sauvage? Quand ils reprochent au Gouvernement précédent de battre NOS ENFANTS dans la rue plutôt que de dialoguer, d'écouter. Que faire quand on les voit garder le silence et qu'on les voit laisser faire, à leur tour?
Que penser aussi des promesses électorales importantes et non tenues faites aux citoyens lors de la dernière campagne électorale? Alors que ce ne sont pas des détails esthétiques qui sont bafoués, mais bien la lettre même, la morale, la conscience du parti. Que faut-il conclure, que faut-il comprendre, mais surtout que doit-on faire pour que cesse cet affront, cette trahison?
Y a-t-il a un lien directe entre les mensonges électoraux de la Marois et la montée de la brutalité policière dans les rues de Montréal? La disparition de la liberté par des méthodes autoritaristes au bord du fascisme a-t-elle une raison d'être politique? Est-ce un outil? Une méthode?
Je ne ferai pas ici la liste du délire Péquiste, mais depuis l'élection de Marois, les étudiants se sont fait entuber avec le FOURRE-HOMME sur l'éducation, le PQ vient d'ordonner aux Québécois d'oublier l'héritage de la révolution trop tranquille et de mettre les rêves du Rapport Parent dans le foyer du néo-libéralisme. Les garderies, sujet préféré de la Marois, vont se faire crisser une sérieuse claque sur la gueule, on leur coupe les fonds plutôt que de bonifier le système. Les assistés sociaux, les crisses de B.S vont se rapprocher dangereusement de la rue et plus ils seront démunis plus ils souffriront. La violence policière à Montréal et les attitudes liberticides sont à mon avis, aussi pires que sous Charest.
Oh je ne parle pas seulement de la honteuse loi 78, mais du comportement des flics du détersif qui lavent plus blanc que blanc et qui bûchent comme ça leur tente sans que personne ne dise mot, laissant la population orpheline et menacée. La vie dans notre société est dangereuse en ce moment parce que comme dans tout régime totalitaire, il peut vous arriver n'importe quoi quand le pouvoir armé décide de s'attaquer à vous et il n'y a plus rien qui tienne pour vous protéger. Rien! Sachez-le! Et ça de 7 à 77 ans!
Quand un journaliste-caméraman qui se fait gravement rudoyer par des policiers leur dit « Hey, j'ai ma carte de Presse, je suis journaliste » et qu'il se fait répondre « on s'en crisse! », on comprend dans quelle dymanique on est. Les policiers déambules à Montréal en ce moment comme s'ils étaient des bums ou des cowboys dans un film de série B. Ils ont pris de l'attitude !
Arrestations massives, violence grave, utilisation d'armes potentiellement mortelles de façon dangereuse, non sécuritaire et peut-être criminelle, dénie des droits et libertés, atteinte à l'intégrité physique d'individus pacifiques et non criminels et j'en passe. Manifestation déclarée soudainement illégale ou vingt mille personnes se font retirer leur droit de manifester, se font charger et gazer à cause du geste d'un seul jeune Black Bloc qui lance un seul caillou dans une vitrine de banque. Et s'en suit une ou deux heures de violence sur la population. C'est normal ça? C'est le monde que vous voulez? Moi non!
Bien sûr le banlieusard heureux dans son lointain bungalow pourra nous dire, « ben qu'ils restent chez eux s'ils ne veulent pas se faire battre ». On l'entend dans toutes sortes de variations nauséabondes.
Comme dans les Radios et Télés poubelles ou dans les torchons de papier. Je ne nommerai pas encore une fois les enfants de chiennes de réactionnaires finis qui utilisent tous les trucs du populisme à cinq cennes pour tenter de se faire une part de marché dans la tarte des tartes qui les admirent. C'est trop bas.
Le sujet ici est la liberté, pas seulement la liberté de dire comme le foreman ou ben de fermer sa gueule, mais de la liberté tout court. Comme dans respirer sans demander la permission. Comme dans penser autrement que le boss le demande. Comme dans dessine moi le futur et surprend moi. Comme dans j'aime mes enfants et je leurs souhaite d'être comme ils le désirent et non pas à l'image du relicat névrotique de mes arrières grands-parents ou selon le modèle Harper. Libre comme dans ne m'empêche pas de marcher ou de parler mon gros crisse de colon habillé en noir et bien armé à l'instar des nazis qui ont marqué l'histoire de l'humanité et l'imaginaire collectif à tout jamais.
Ici en ce moment au Québec, la situation se complique, car les tortionnaires, les brutes, sont des nôtres.
Les représentants politiques de l'oligarchie sont aussi des nôtres, ils parlent notre langue. Certains font même comme si notre futur national, notre auto-détermination, notre liberté donc, les intéressait.
Le bras armé est aussi formé des nôtres. Nous nous auto-mutilons en tant que société. Ce sont nos voisins, nos beaux parents, nos soeurs qui médisent sur notre propre liberté et sur nos aspirations, ou sur l'aspiration de nos enfants. Le Québec se suicide par personne interposée.
Jadis l'ennemi à combattre était autre. Comme au temps des patriotes québécois, à l'époque des Canadiens-Français, nos ancêtres, qui se battaient contre des RED COATS pour leur LIBERTÉ. Monsieur De Lorimier et ses nobles compagnons se sont fait assassiner par ces mêmes RED COATS Britaniques. L'ennemi était étranger. La situation était plus limpide. Le Québec conquis se battait contre l'envahisseur, lui qui tentait d'annihiler la culture, la langue et l'existence même de nos prédécesseurs, de nos ancêtres.
Il faut nous le redire, le Canada c'est pas un joyeux party ou différentes cultures se sont unies pour faire pousser du blé dans le milieu. Le Canada, c'est le Pays de nos ancêtres et qui nous fut volé par les Britaniques à coup de fusil et de pendaisons et en faisant tout pour nous faire disparaître ou nous assimiler. Et ce n'est pas terminé je vous le jure. S'il vous faut un sentiment d'urgence pour vous réveiller, regardez les agissements du très monarchiste S. Harper.
Mais le plus grave, c'est que la situation d'aujourd'hui est encore plus sournoise. Parce que notre peuple lui-même est divisé et compte en ses rangs des êtres qui sont contre leur propre liberté, contre leur autodétermination, contre l'affirmation nationale, contre notre propre langue et ils applaudissent quand vos enfants se font « bater » par la police politique. C'est l'équivalent d'un cancer, d'une maladie auto- immmune, mais au niveau sociologique.
C'est bien sûr la conquête qui a fabriqué l'a-plat-ventrisme, la collaboration, le lavage de cerveau qui à force de temps fait que le colonisé à mal à lui-même, se vomit lui-même et dédaigne ses semblables. Ainsi le colonisé veut ressembler au colonisateur.
C'est ce lavage de cerveau aidé par la répression économique, les menaces, les techniques d'assimilation de toutes sortes qui font qu'aujourd'hui, lentement mais surement, l'ennemi est aussi notre semblable. Le temps à même fabriqué l'archétype même du Québécois à deux faces, comme des Trudeau, ou des John James Charest parlant notre langue pour mieux nous jeter le venin du conquérant, leur autre parent. Parlons de problèmes identitaires...
Parmi cette population qui se durcit, il y a de simples citoyens trop fortement en contact avec les démagogues de service et qui leur disent comment se détester, il y a des vendus, des traitres, des profiteurs, des voleurs, des chiens finis, des violents et dans certains cas de pauvres imbéciles ou des BRAIN WASHÉS, mais il y a aussi des personnes brillantes ayant des buts et plein de succès social.
Avouer que ça complexifie la chose quand c'est ton semblable qui s'attaque à ta liberté. Quand au lieu des RED COATS avec un James, un Mc Donald, un Amherst à leur tête on se retrouve avec une Marois au pouvoir avec un PQ pourtant connu. Et des flics, véritable milice qui vous attaque avec des Lefebvre, des Hamel, des Cousineau, des Tremblay, des Trudeau.
Avouez que ça rend la chose étrange et complexe. Comme si le conflit initial n'existait plus. Ça devient, par le biais de la perversion du sens, un conflit entre l'ordre et le désordre. Ceux qui pensent bien et ceux qui veulent le trouble.
Le régime en place nous prouve donc par l'absurde que notre liberté est plus que menacée et que notre intégrité physique n'est plus protégée par rien. Quoi de plus éloquent qu'une manifestation contre la brutalité policière, qui après 2 minutes, à l'air d'une guerre des étoiles contre une poignée de jeunes filles et jeunes garçons qui sont là dans la rue, ébaillis, écoeurés?
Alors, pour le bien pensant, il ne reste plus qu'à conclure que ceux qui sont dans la rue sont des faiseurs de troubles et qu'ils seraient mieux de faire comme le dit le CHEF DE POLICE et rentrer chez eux.
C'est comme en France lors de l'invasion et l'occupation par les Nazis, la plus sale JOB fut faite par les Français eux-même sous la gouvernance de l'enfant de chienne de Pétain et de ses sales collabos.
Mais il y a eu les résistantes et les résistants!
Alors ou en sommes-nous en 2013 au Québec alors que les libertés individuelles sont bafouées comme si de rien n'était? Baffouées par nos compatriotes. Que se passe-t-il alors que c'est un gouvernement supposément social-démocrate qui est au pouvoir?
Que se passe-t-il alors que des milliers de citoyens demandent une enquête sur les agissements de la police depuis le début du confit étudiant?
Marois ne dit pas un mot, pas un son sur le sujet comme si ça n'existait pas.
J'ai moi-même écrit des textes et envoyé des dizaines de e-mails à des députés et ministres.
PAS UNE SEULE RÉPONSE. SILENCE RADIO COMPLET!
De très nombreuses pétitions ont circulé en ligne pour demander une enquête et des interventions gouvernementales concrètes pour encadrer le travail policier et interdire l'utilisation automatique des armes potentiellement mortelles contre la population civile. Pour demander que soit respecté les CHARTES DES DROITS ET LIBERTÉ. Pour que cesse la brutalité policière.
Amnistie, La Ligue des droits et de très nombreuses associations citoyennes sont sorties sur la place publique pour demander que cesse cette violence et ce dénie des droits.
PAS UNE SEULE RÉPONSE DE MAROIS ET SA BANDE DE JOYEUX LURONS. RIEN!
Comme si la LIBERTÉ n'était pas le sujet du jour. Comme s'ils étaient sourds et aveugles.
À la place, ce Gouvernement instaure une grande période d'austérité en s'attaquant aux plus pauvres et en reniant ses promesses électorales dont l'encre est encore humide. Cette Madame Marois dont le premier geste symbolique fut d'aller dire aux Banksters de New York qui l'ont applaudi à tout rompre, que tout irait bien dans le meilleur des mondes et que ce ne serait que les pauvres qui casqueraient encore et toujours. Dans le même souffle son Gouvernement nous à dit que les Banques ne payeraient rien de plus et que la taxe sur la capital, il ne fallait pas y penser.
Aussi, plutôt que d'envisager la nationalisation pure et simple des ressources naturelles, ce qui serait très certainement la chose la plus saine à faire, on s'amuse chez les Péquistes à discuter avec les compagnies qui ne payent presque rien en redevances et s'en plaignent. Faut-il rappeler qu'entre 2000 et 2008 (si ma mémoire est bonne) quatorze des grandes minières, soit environ la moitié je crois, n'ont pas payé un seul sous en redevance au Québecois. OUI ZÉRO ! Et ça les amis, c'est à vous ces ressources et c'est NON RENOUVELABLE.
On se fait voler à tour de bras. Mais sans sourciller le PQ parle de couper l'aide sociale, d'indexer les frais de scolarité. Je n'aborderai pas ici la Commission Charbonneau vous laissant libre de prendre une calculette et de tenter de voir par vous même à combien peut bien s'élever le vol que subit l'état Québécois à gauche, à droite et dans le milieu.
Et le gros docteur à la face de bandit, le nouveau chef du Parti Libéral inc viendra vous dire d'ici peu, que nous n'avons plus les moyens de soigner les pauvres et qu'il faut privatiser la santé en général. On fera d'autres PPP et Desmarais et tous les autres comme lui seront excités et heureux.
On le sait maintenant, il n'y a plus personne pour défendre la population au prise avec les autoritaristes. La population devra se défendre toute seule. Le système politique n'est pas démocratique. Car on sait tous maintenant que de voter pour des personnes que vous n'avez pas choisies à tous les 5 ans, ce n'est pas ça la démocratie.
De plus PQ, PLQ toute la même bullshit! On en a la preuve. Les vrais boss sont en arrière on le sait. Nous sommes dans un système oligarchique, c'est une GANG internationale qui dirige et nous attaque. Les gouvernements administrent pour eux, selon eux, avec eux. Nous ne sommes à leurs yeux que du bétail, des objets, une force de travail à utiliser et à comprimer selon les besoins du système. Nous ne sommes que des contribuables.
Comment se fait-il que la répression fasciste et le dénie des droits et liberté continue de plus belle depuis l'élection du PQ, alors que la Madame Marois s'insurgeait quotidiennement contre ces pratiques alors que les Libéraux et Charest étaient au pouvoir?
Comment se fait-il qu'aucun DÉPUTÉ OU MINISTRE ne parle des cet état de chose, de cette situation intolérable et inacceptable? Pas un mot contre cette violence! On laisse faire.
Mais à propos qui commande ces rafles violentes, qui demande la main de fer et des attaques contre les citoyens, comme lors de la manifestation contre la brutalité policière du 15 mars?
Manifestation qui fut encore plus brutale et sauvage, encore plus liberticide.
Qui demande et pourquoi? On sait bien pourtant, qu'à force de bucher sur la population, à force de violence à répétition, un jour, la réaction sera égale à l'action. Le couvercle de la marmite va exploser. On le sait tous. Alors, pourquoi? Pour qui?
Que peut-on penser quand 650 flics se cachent dans des parkings souterrains avec leurs armes offensives pour surprendre les marcheurs. Que penser quand ils arrivent à cheval, en auto, à vélo, à pieds, de partout dans le seul but de vous retirer votre liberté ou votre droit d'être là. Quand ils vous gazent, vous encerclent, vous tappent, vous lancent au sol, vous poussent, vous arrêtent, vous blessent.
Peut-on croire qu'ils étaient là pour aider au bon déroulement de la manifestation?
Y-a t-il un seul con dans la salle pour croire ça? Si oui levez-vous, on organise un dîner!
Alors, qui les dirige? Qui leur ordonne d'agir ainsi? Pour quelle raison? Pour défendre quel groupe, quels intérêts? Pour faire peur à qui et dans quel but? Pour préparer quoi? Pour continuer quoi?
Le PQ saccage moralement le Québec en ce moment, en ne respectant pas ses promesses électorales, ni la philosophie historique du parti. La Marois est une grande bourgeoise qui n'agît que pour eux, pour les siens, pour ses semblables et toutes ses simagrées, ses gestuelles mal à l'aise et ampoulée ou sa jolie langue de vipère à reculons, ne sont là que pour mieux abuser de ses propres congénères. Elle n'est pas la mère qu'elle disait être et qui veut défendre ses enfants. Elle n'a rien de ça!
Il me semble clair que si le PQ et Marois ne font rien contre la violence policière, la répression et l'attaque contre les droits et la liberté des citoyens québécois, c'est que ça fait bien leur affaire.
Parce qu'ils ont peur qu'à force de faire leur merde, à force de serrer la vis aux pauvres, à force d'appauvrir les plus démunis, à force de mentir aux étudiants, à force d'aider les trop riches et les mégas compagnies, à force de protéger les Banques, à force de mentir à la population et de ne gouverner à reculons que par crainte des richards, ils ont peur que le peuple prenne vraiment la rue.
Alors on prépare la répression maintenant. On prépare les milices. On les laisse faire. On les équipe de nouvelles armes, de petites lois chiennes sales et de règlements insidieux et vicieux. On gruge dans les libertés. On essaye pour voir jusqu'où on pourra aller sans que le monde n'explose. On prépare le nouvel ordre mondial pour lequel on travail. Que ce soit le PQ ou le PLQ n'y change rien. Ils travaillent tous à ne pas faire mal aux vrais boss.
Outre la nécessaire défense de notre langue et de notre culture, outre le « maître chez-nous » toujours d'actualité, il reste que le vrai combat, celui qui devrait être au coeur de nos vies et de nos aspirations socio-politiques c'est celui pour la liberté.
S'il est vrai que, QUI NE DIT MOT CONSENT, il est alors clair que le PQ et sa chef, la trop guindée pour être vraie, Marois, sont des complices liberticides à la solde de la haute finance d'ici et d'ailleurs, contre la population. Si ils ne sont pas avec nous ils sont contre nous. Avec la bande de crosseurs qui dévalise le Québec et le monde au grand complet.
Le combat national est de plus en plus lourd et complexe car non seulement la pensée des Red Coats est encore là, mais il faut affronter nos semblables qui sont prêts à tout, pour des raisons de cash, de statut social, pour nous dominer et nous mettre à genoux. Et ce souvent en laissant faire les choses.
Ils sont par le fait même nos ennemis, car ils menacent notre liberté.
S'il n'y a qu'une seule cause qui vaille la peine qu'on se batte pour elle, c'est bien la liberté.
Vive le Québec Libre.
Clode Hamelin, Montréal, 18 mars 2013


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2013

    Monsieur Hamelin,
    Le ON que j'ai utilisé ne réfère pas seulement à Option Nationale mais implique aussi nous tous qui souhaitons changer le système. Et ce système, pour le changer, il faut avoir le pouvoir et pour avoir le pouvoir, il faut être organisé en un parti politique. On ne va quand même pas prendre possession de l'Assemblée Nationale en 2013 comme le peuple français l'a fait lors de sa célèbre révolution! Ce qui importe, c'est que nous puissions conserver le contrôle sur ceux que nous portons au pouvoir et c'est pourquoi il ne faut pas voter pour n'importe qui.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2013

    "et dire que l’on m’a traité de tous les noms parce que depuis l’accession de Mme. Marois à la tête du Parti Québécois je la dénonçais, je m’en méfiais."
    @ monsieur Parent,
    je me souviens quand j’étais plus jeune qu’il y en avait des smattes pour nous dire que s’il y avait plus de femmes en politique, ça humaniserait la politique.
    C’était un peu comme les autres smattes qui nous prédisaient la société des loisirs pour les années 2000.
    Les seuls qui pourraient bénéficier de la société des loisirs sont les chômeurs et les assistés sociaux et on s’arrange pour qu’ils ne puissent pas s’en payer de loisirs.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2013

    Cher Monsieur Plante, premièrement je vous remercie pour votre commentaire que je prend comme un immense compliment. Cependant je ne crois pas qu'un livre ou un texte à lui seul n'ait été responsable de la crise d'octobre ni d'aucune autre. Ce n'est pas le fait de crier sa rage ou de dire l'injustice qui fait la révolte. C'est l'injustice et la violence elles mêmes qui font sauter les couvercles. Si votre théorie était vraie, « l'allouette en colère » aurait été responsable de bien pire. Pour ce qui est de l'affaiblissement de la cause de l'indépendance, je ne fais pas la même lecture que vous de l'histoire. Le PQ a joué un rôle beaucoup plus important que la crise d'octobre dans l'affaiblissement de la cause. Pour ce qui est de votre avant dernière phrase concernant ON... Moi j'espère que PERSONNE JAMAIS ne contrôlera notre pays! Je rêve et souhaite un état libre et démocratique. Les mots ont de l'importance et vous voyez, « c'est comme si nous rêvions encore d'un sauveur pour nous diriger ». On en a assez du contrôle. Je souhaite un état démocratique, ce qui n'est absolument pas le cas en ce moment. Nous ne vivons pas dans un état, dans un systéme démocratique. Nous sommes en présence d'un systéme oligarchique avec un semblant de système représentatif qui ne représente rien et qui s'amuse à nous faire voter au 5 ans pour des personnes que nous n'avons pas choisies. C'est pas ça la démocratie. C'EST LE SYSTÈME QU'IL FAUT CHANGER, pas les partis! O.N et Monsieur Aussant pour qui j'ai beaucoup d'admiration, of course! C'est ce qu'il y a de plus intéressant et de plus clair, mais aussi de plus loin du fameux pouvoir. Nous devons changer le système, écrire nous même notre constitution, une constitution écrite par et pour le peuple. Et pour faire tous ces changements, pas besoin de faire sauter des boîtes aux lettres! Ça prend du courage et de la détermination. Mais notre peuple en ce moment, à voté à environ 50% pour ceux là même qui les ont crossé et battus et insulté pendant 10 ans. OUI nous sommes des NÈGRES BLANCS. Il y a encore des matantes pour trouver Charest sympatique. Et ça Monsieur Plante, c'est notre pire problème. Un problème de colonisés. Mais mon texte n'est qu'une réaction contre la violence institutionalisée, systémique, contre la suspension des droits et liberté. POUR LA LIBERTÉ!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2013

    Magnifique texte qui, bien que grinçant par trop de pression intérieure, celle-là même qui nous fait bondir et réagir.
    Quand c'est trop, c'est trop!
    Le discernement n'a pas atteind tout le monde quand il a été distribué.Une méga douche serait un must pour plusieurs âme dites ''BIEN PENSANTE'' Une bonne tite douche de respect...juste ça! C'est Français ça? Et si tu le veux en anglais; tout a été prévu, il s'écrit pareil dans les deux langues officielles ici!
    J'ai rien a ajouter, sinon que d'écrire que tout a été dit d'une si belle façon......N'importe quand!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2013

    Monsieur Hamelin
    Je vous donne raison sur toute la ligne! Avec tous ces crosseurs et putains de politiciens québécois vendus à l'oligarchie internationale, il ne nous reste qu'une solution pour nous en sortir et ça passe par une RÉVOLUTION totale au Québec, rien de moins! Lorsque vous voyez défiler devant la commission Charbonneau tous ces profiteurs, ces voleurs de biens publics à coups de millions et que Maltais sort un plan pour couper dans l'aide sociale des plus démunis et que tu vois Marois la millionnaire couper dans les CPE (centre de la petite enfance); il faut que notre système politique soit vraiment pourri et gouverné par des malades.
    Pour moi, la "p'tite" politique provincialiste de merde, c'est fini! Jamais plus, je ne voterai dans ce système politique dans lequel les dés sont pipés. Il faut être Ti-Coune et Elvis Gratton pour continuer à croire encore à ce gang de bouffons de politiciens juste intéressés à leur carrière politique et à leur future pension à nos frais en plus. Tab....., qu'attendent les Québécois pour se réveiller une fois pour toute et se prendre en main? Nous sommes en train de nous faire hara-kiri collectivement.
    André Gignac 19 mars 13

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2013

    C'est le Système que défendent nos décideurs politiques.
    S'il y a quelque chose qui fait l'unanimité au Québec, c'est bien le Système.
    On l'a vu clairement à la dernière élection qui a pourtant eu lieu suite au printemps érable.
    Le seul parti avec des idées hors-Système de gratuité scolaire et de revenu minimum garanti de 12 000$ par citoyen, je parle de Québec solidaire, s'est fait solidement lessiver par les partis politiques du Système que sont le PQ, le PLQ et la CAQ.
    Ma conclusion: le PQ gouverne selon les résultats électoraux, c'est à dire selon la volonté des électeurs afin de pouvoir continuer à connaître du succès aux élections.
    Car il est clair que l'électorat québécois, la fameuse majorité silencieuse, est décidé à protéger le Système contre toute idée hors-Système.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2013

    ...et dire que l'on m'a traité de tous les noms parce que depuis l'accession de Mme. Marois à la tête du Parti Québécois je la dénonçais, je m'en méfiais. Toujours absente lors d'événements importants, politique du courant d'air, du déguisement en fantôme quand il fallait protester. Maintenant qu'elle est au pouvoir, c'est la suite Charest en do mineur, le mépris total de ses promesses électorales, de son peuple, surtout les petits qui n'ont pas les moyens d'engraisser davantage les avocats véreux qui sucent littéralement le sang des justiciables. Facile de faire la morale aux démunis quand vous êtes multimillionnaire et visiblement détaché de la masse. Quelqu'un disait quelque part dans Vigile:"....ne le jugez pas par ses paroles mais pas ses actes".
    La commission Charbonneau tente de voir clair dans toute cette merde municipale, éclaboussant au passage les indignes ingénieurs. Imaginez seulement un instant s'il fallait s'attaquer aux malversations des avocats. Il est vrai que comme partout, certains sont honnêtes mais, en comparaison, le cas des ingénieurs, serait de la petite bière. N'ayez crainte, ça ne se fera jamais. Ils contrôlent les pions.
    Bravo Clode Hamelin mais, attendez-vous à vous faire critiquer par les petits soumis, l'échine ployée, et, ne soyez pas déçu, ils sont légion. Ils n'ont pas encore mangé suffisamment de m...marmelade. Ça viendra! Quand, dans une société, la classe moyenne s'appauvrit aux dépens du 1%, le chaos est proche. Les témoins des régimes fascistes peuvent en témoigner. Le nôtre se fascise assez rapidement. Les sauvages qui se disent policier à Montréal sont là pour le prouver.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2013

    Votre style d'écriture me rappelle le livre "Nègres blancs d'amérique". La "crise d'octobre 70" en a découlé et cela a affaiblit la cause de l'Indépendance du Québec. Il ne faudrait pas répéter la même erreur et affaiblir le Québec davantage. Une solution à envisager: que les contestataires mettent toute leur énergie à convaincre les citoyens du Québec à porter "Option Nationale" au pouvoir. La solution est de ce côté et si les manifestants du "Printemps érable" y mettent toute leur énergie, les chances sont très bonnes pour qu'enfin "ON" contrôle notre pays. C'est mon souhait le plus grand pour le bien de tous les Québécois.