Appel au débat !

Qui dira vraiment pourquoi certains indépendantistes s'acharnent autant...

...sur Pauline Marois et le PQ ? Que faites-vous !?!

Tribune libre

C'est un appel au débat que je lance ici sur Vigile !
Je tiens à préciser que je ne suis pas forcément un pro-Marois mais que je déteste quand ma famille se divise comme en ce moment.
Quand j'épluche l'ensemble de l'actualité (même sur Vigile !), je trouve qu'il y a une balance déséquilibrée concernant les critiques négatives à l'encontre de Pauline Marois. Cela ressemble à une sorte de tribunal d'inquisition avec une foule de juges qui pensent détenir le secret de tous les problèmes.
J'appelle certains indépendantistes à un peu plus d'objectivité sur le sujet et à centrer leur attaque sur l'ennemi n°1, le PLQ ou West-Island Party ou Parti Canadien du Québec si vous voulez !
Maintenant je souhaite vous faire part de mon constat par rapport à la situation actuelle.
- PLQ : l'ennemi déclaré du Québec, le parti du pouvoir même.
- CAQ ou Union Nationale : le parti de l'autruche avec la tête au fond du trou, du gaz de schiste.
- PQ : parti qui souhaite à tout prix prendre le pouvoir et qui semble oublier sa mission première qui est d'éduquer et de convaincre le plus possible de Québécois de faire l'indépendance.
- Option Nationale : le parti frère du PQ qui a tenté de le changer de l'intérieur mais n'a pas réussi. Le discours d'Aussant (Université Laval), un peu à la Lévesque a su me redonner l'espoir. Il lui manque l'idéalisme pratique du PQ.
En effet c'est cet idéalisme pratique qui a permis au PQ de prendre le pouvoir en 1976. Ceux qui crachent sur le PQ devraient se souvenir que sans la loi 101 il y a 34 ans, aujourd'hui Montréal serait une ville anglophone. Les mêmes qui insultent le PQ aujourd'hui l'insulteraient sans doute en anglais sans loi 101.
L'histoire retiendra que Lévesque (notre libérateur) et le PQ ont réellement sauvé le Québec. Le PLQ avec sa loi du français comme langue officielle fait rire tout le monde.
PQ et ON sont les vrais moteurs de notre cause. Ils sont obligés de se réentendre pour pouvoir un jour réaliser l'indépendance.
- QS : parti pseudo-souverainiste, peu convaincant dans le dossier de la langue française (pas de soutien pour la francisation du CEGEP !), de plus en plus apparenté comme le NPD du Québec.
- PVQ : Inexistant, se sentant de plus en plus proche du PQ et dont beaucoup de membres l'ont déjà rejoint (Scott Mckay, ancien chef du Parti Vert, aujourd'hui député du PQ).
- PI : le parti des caribous de la Gaspésie. C'est un troupeau isolé.
- Parti n°1 du Québec, les abstentionnistes : la politique n'a plus aucun intérêt pour eux. Ce parti gagne de plus en plus de terrain. Il touche essentiellement les Québécois. Cela contribue à la réélection continuelle du Parti Libéral ou prochainement CAQ.
Le taux d'abstention des Canadiens du Québec est de 0%. Leur vote est monolithique et leur permet avec seulement 15% de la population de contrôler tout le Québec et de l'angliciser petit à petit.
Ils sont morts de rire de voir les Québécois s'entredéchirer de la sorte et sont vraiment extrêmement reconnaissants envers les indépendantistes qui souhaitent diviser notre famille.
Ils les considèrent presque comme des frères puisqu'ils en font plus que le PLQ.
J'attends vos remarques et critiques avec impatience !
Bien cordialement,
Pierre


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10 commentaires

  • Luc Bertrand Répondre

    9 décembre 2011

    Monsieur Durand, je vous remercie pour tenter de relancer le dialogue entre les indépendantistes avant qu'il ne soit trop tard (balayage du PQ-Marois identique à celui du Bloc le 2 mai dernier, déplacement improductif et inapproprié du débat de la question nationale à celle "gauche-droite" suite à une élection majoritaire de la CAQ ou d'une réélection du PLQ), mais ceci a été fait à de nombreuses reprises depuis juin dernier. Pierre Cloutier et d'autres ont démontré en long et en large la futilité de la "gouvernance souverainiste" du PQ-Marois et même proposé des solutions concrètes pour refaire l'unité des indépendantistes et relancer la marche en avant du mouvement. Pourtant, malgré l'accumulation des indices de plus en plus probants de la catastrophe imminente qui s'apprête à frapper le PQ, on lit encore et toujours les mêmes arguments creux et condescendants des inconditionnel(le)s du Parti québécois et de sa chef. Ils ne sont d'ailleurs guère différents de ceux des béni(e)s-oui-oui d'André Boisclair.
    Personnellement, je me fous des apparences ou de l'opinion générale des gens (celle induite par les médias) pour décider de mon choix lorsque vient le temps de voter. Je me base sur les FAITS et, la COHÉRENCE des arguments et la confiance de voir le (la) chef passer de la parole aux actes. D'entrée de jeu, mon optique est basée, bien sûr, sur la réalisation ou non de l'indépendance du Québec. Je suis INDÉPENDANTISTE (voire SÉPARATISTE) et non nécessairement péquiste, pas le contraire. Lorsque le PQ est indépendantiste, je l'appuie, sinon je reste chez moi. Tant qu'à faire, aller voter quand même ne contribuera pas plus à faire avancer l'indépendance que regarder pousser mes plantes!
    Monsieur Dubé, ne vous essayez même pas, on vous voit arriver "drelà" avec vos gros sabots maroissiens. Pauline Marois aura beau crier sur tous les toîts ou faire ses "sparages" de victime, il n'y a que les béni(e)s-oui-oui du parti ainsi que la population qui se laisse berner par la propagande médiatique qui la croient. Lucien Bouchard, André Boisclair et Pauline Marois ont fait le ménage du parti depuis 1996 (il ne reste que moins de 50 000 membres alors que le PQ en a déjà compté 300 000 en 1981) comme René Lévesque et Pierre-Marc Johnson l'ont fait entre 1981 et 1987. Le vote de confiance d'avril à 93%, c'est le résultat d'un travail de tamisage, sinon de censure idéologique et de loyauté à la chef entrepris dès le printemps 2008 (Conseil national du PQ). Ne vous en déplaise, monsieur Dubé, les indépendantistes sont beaucoup plus nombreux hors du Parti québécois qu'à l'intérieur, si on compare le nombre d'électeurs souverainistes qu'indiquent les sondages sur l'option par rapport au nombre actuel de membres du PQ. Si le PQ est devenu un "parti de chicanes", la responsabilité en incombe essentiellement à Mme Marois et ses prédécesseurs depuis la fondation du parti en 1968 (hormis l'ère Parizeau).
    Si nous voulons recommencer à avancer vers l'indépendance, il y a une importante déprogrammation à faire non seulement avec la population, mais même avec les souverainistes eux-mêmes. Tant qu'on acceptera de continuer à jouer le jeu de la politique dans l'optique de "province canadian" et à cautionner ainsi, implicitement, l'ordre constitutionnel qui nous a été imposé de force depuis 1982, le mouvement va finir par s'étioler ou se radicaliser au point de s'aliéner l'opinion de la population québécoise. Depuis 1982, le Québec a été placé virtuellement en tutelle et, depuis 1995, les fédéralistes nous ont ouvertement déclaré la guerre. Il nous faut reconnaître notre situation réelle actuelle qui se compare aux Résistants français sous le gouvernement illégitime de Vichy de 1940 à 1944. La seule différence du Québec actuel avec la France occupée est idéologique (le Canada anglais ne cherche qu'à se faire respecter pour ce qu'il est et ne cherche pas nécessairement à nous exterminer comme les nazis l'ont fait avec les Juifs) et géopolitique (le Canada anglais n'a pas à employer la force pour nous réduire à l'impuissance, du fait du voisinage et de l'influence du géant américain, contrairement à l'Allemagne nazie, toujours en guerre contre la Grande Bretagne et, plus tard, les États-Unis et l'Union soviétique, vis-à-vis la France de Pétain). C'est ce qu'a compris depuis longtemps le RRQ et d'autres mouvements indépendantistes d'action populaire, comme les Jeunes Patriotes du Québec.
    Il n'y a aucun raccourci possible. L'indépendance ne se fera que si nous la VOULONS et la MÉRITIONS. Pour cela, il faut commencer à regarder au-delà de l'image et de la personnalité de nos chefs, mais être capables d'analyse et d'objectivité.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Pour moi le Québec c’est ma PATRIE. Et ma PATRIE, est française. La formule peut sembler ancienne, mais c’est ainsi que je pense. Ne peut être citoyen du Québec que ceux qui voient le Québec comme étant leur PATRIE. Les gens d’une PATRIE, prennent leurs décisions et défendent leurs intérêts. La PATRIE c’est l’indépendance d’abord et l’interdépendance par nécessiter. Un français aurait-il honte de dire ma PATRIE c’est la France ou un italien de dire ma Patrie c’est l’Italie. Alors pourquoi comme nation québécoise aurions-nous honte de dire ma PATRIE, c’est le Québec. Avoir une PATRIE c’est proche de notre animalité, de notre nature humaine et nous n’avons pas à y renoncer. Ceux qui voient le Québec comme leur PATRIE, doivent en être fière et s’unir pour la défendre et la maintenir en vie. Un monde sans PATRIE, est une illusion vouée à l’échec.

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    9 décembre 2011

    Tout à fait d'accord avec vous, sauf que la stratégie de la coalition PQ et ON ne veut pas dire que le peuple québécois va les suivre. Bref si un parti est né d'un autre est parce que ceci ne veut pas continuer avec la tradition... Celle du magouillage, le laxisme et le TOUT EST PERMIS.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Le commentaire de M. Turcotte est très pertinent. On s'échange beaucoup de courriels et de "J'aime" sur Facebook mais on ne fait pas beaucoup. Le chef, en plus de porter le flambeau allumé par la population, se doit d'inventer une stratégie qui convient à la flamme. Ce n'est pas le cas.
    Pour ce qui est d'ON, le retour avec le PQ est assez problématique et passe par la résolution d'un ultimatum : remettre au premier plan l'indépendance au programme. Tout le reste doit lui être subordonné.
    D'autre part, l'idéalisme pratique qui manque à ON est assez bien véhiculé par QS qui pourrait se soulager de son volet constitutionnel et économique lui-même soutenu avec élégance par ON. Il y a moins loin de QS à ON que de PQ à ON ou de PQ à QS. Une fusion des deux, ON-QS, pourrait probablement attirer 35% des indépendantistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Dans tout parti ou association cela prend une personne
    qui rassemble et que les militants ont envi de suivre.
    Pour le moment,ce n'est pas le cas au P.Q.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Monsieur Durand
    Marois ne dégage que de la tiédeur, de la mollesse, un manque total de leadership et de motivation pour les forces nationalistes en présence. Jamais je me battrai pour un chef qui n'inspire aucune confiance; c'est aussi simple que ça! Marois, c'est une fédéraliste, une multiculturaliste, une partisane des accommodements raisonnables et plus et plus. Comme l'a souvent répété, monsieur Cloutier, sur ce site; la gouvernance souverainiste ne mènera nulle part sauf au maintien du statu quo actuel toujours dans le cadre politique "canadian". Si les dirigeants de ce parti étaient honnêtes, ils mettraient sur la table un projet de pays mais ils ne le feront jamais parce que ce parti est aussi fédéraliste et collabo que le PLQ qui est son frère jumeau. Les Québécois sont piégés et c'est la raison pourquoi tant de groupuscules politiques naissent dans le décor québécois. Les nationalistes québécois ont été trahis par leurs dirigeants politiques, René Lévesque y compris.(M.Parizeau fut un grand chef mais il a démissionné trop vite après le référendum de 1995).
    Après la nuit des grands couteaux et du rapatriement unilatéral de la constitution canadienne par Trudeau, en 1982, sans le consentement du Québec, pourquoi René Lévesque n'a-t-il pas fait appel au peuple québécois pour déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec puisqu'il y a eu un bris de contrat de la part du gouvernement fédéral et, en plus, sans qu'un référendum à cet effet soit tenu? Et Robert Bourassa, après l'échec de Meech en 1990, pourquoi n'a-t-il pas fait de même? Sûrement à cause du syndrome de Stockholm! Nos dirigeants politiques québécois les aiment leurs bourreaux et ça dure ainsi depuis la conquête de 1759. Si les Québécois sont face à un mûr aujourd'hui, c'est parce que nos dirigeants politiques ont gaspillé deux chances inouïes qui ne se représenteront pas de sitôt. De plus, un chef (?) comme Marois qui a peur de monter au front et de parler des vraies affaires qui nous concernent au plus haut point pour notre avenir collectif telles que la survie de notre langue, de notre culture et de l'immigration abusive, tibétisante, sans être capable de mentionner le mot indépendance; ça cloche en titi vous en conviendrez. En plus, le PQ comme le PLQ sont sous la domination de l'autocratie oligarque et jamais le peuple ne s'en sortira à moins de se prendre seul en main. C'est pour quand le printemps québécois?
    André Gignac 9/12/11

  • Antoine Dubé Répondre

    9 décembre 2011

    Votre invitation à un débat est tentante mais pour qu'il ait lieu, il faut se rappeler qu'il devrait se faire avant tout au sein du P.Q.
    C'est pourquoi je vais plutôt réagir à l'une des autres pistes que vous nous offrez soit pourquoi autant de québécois ne vont plus voter et que devrions-nous faire pour changer les choses.
    D'abord, vous avez raison lorsque vous dites qu'il faudrait mettre fin au tribunal d'inquisition contre Pauline Marois sur cette tribune parce que c'est aux membres du P.Q. qu'il appartient de parler à leur cheffe et ils auront l'occasion de le faire au sein de leur association de comté et au conseil national de la fin de janvier;
    Deuxièmement, les membres ses autres partis souverainistes devraient faire la même chose vis-à-vis leurs élus ou leurs représentants toutefois j'aimerais les inviter à cesser de faire du maraudage mais plutôt les inviter à recruter de nouveaux membres parmi les québécois qui ne votent plus;
    Troisièmement, les membres de mouvements politiques mais qui n'appartiennent à aucun parti, il serait intéressant qu'ils nous disent comment on peut politiser les québécois qui ne le sont pas encore voilà un vrai débat ou à tout le moins une cause importante.
    La promotion voir même la protection du français est une piste intéressante et ici, il faut un hommage au Mouvement du Québec Français et à son président Mario Beaulieu pour son travail cette année.
    Dans le même ordre d'idée, il faudrait encourager davantage la Coalition qui veut améliorer l'enseignement de l'histoire au Québec et le MNQ et plusieurs autres mouvements dans leurs activités de promotion de la fierté québécoise.
    D'autre part, il faudrait encourager davantage les personnes qui travaillent à notre éducation économique. Je salue par la même occasion le Mouvement des Indignés.
    Tous ces sujets ont été abordés par Vigile cette année et je souhaite que cela continue mais de façon plus équilibrée.
    Le mot clé pour augmenter le tirage c'est le respect des personnes . Il n' y a pas de problème à confronter des idées mais il faut respecter toutes personnes qui les émettre.
    En terminant, je m'ennuierais si Vigile n'existait pas. J'ai eu peur hier car le site n'a pas bougé avant 16 h.00.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Je souhaite de tout coeur une coalition souverainiste/indépendantiste pour les prochaines élections avec un petit programme commun, que j'ai présenté comme étant un projet de Loi transitoire sur la nation québécoise.
    Je l'ai écrit à plusieurs reprises.
    J'ai écrit à plusieurs reprises pourquoi je n'étais pas d'accord avec la doctrine de la gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite "souverainiste" du PQMarois et je n'ai pas changé d'idée.
    J'ai écrit aussi à plusieurs reprises que le taux de popularité de Pauline Marois est tellement bas qu'on ne peut pas espérer une victoire du PQ pour battre les libéraux ou encore la CAQ de Legault.
    Par contre, les sondages indiquent qu'avec Gilles Duceppe comme chef, le PQ pourrait battre le CAQ de Legault.
    Donc, tirez vos conclusions : 2 + 2 = 4
    D'autre part, le principal obstacle à l'union des forces souverainistes/indépendantistes est Mme Marois elle-même. Elle n'en veut pas. Si elle en avait voulu, cela ferait depuis longtemps que ce serait chose faite. Demandez à Gérald Larose comment il s'est cassé les dents avec ce dossier.
    Si Pauline Marois part, l'espoir renaît. Si elle reste, le PQ s'en va dans le mur et cela fera beaucoup de tort à la cause nationale.
    Cela ne prend pas un doctorat en science politique pour comprendre cela.
    Y a juste les fafans de Pauline Marois qui ne veulent pas voir ni entendre. Ils veulent nous faire payer le prix de leur aveuglement.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Le problème que nous avons, c'est que la propagande a été tellement forte au cours des dernières années, que les souverainistes n'ont plus la clé qui leur permettraient de faire virer le vent en leur faveur.
    Ils combattent l'idéologie capitaliste des fédéralistes avec la même idéologie.
    Il faut ramener le débat autour des vraies valeurs qui font un peuple si les souverainistes veulent faire avancer la souveraineté. Autrement abandonner les valeurs de l'adversaire qui sont les valeurs associées à ce que le philosophe Martin Heidegger appelait le "Gestell", c'est à dire le dispositif utilitaire qui prône l'argent, l'ego, la négation des racines identitaires et la massification des hommes pour les valeurs contraires qui sont l'idéalisme, les racines et la nation, la solidarité et la reconnaissance d'une Force supérieure à l'être humain dans l'univers.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Je n'en veux pas personnellement à Pauline Marois. Elle est le successeur de chefs qui n'ont jamais réussi à se brancher sur la question de l'indépendance. L'histoire politique du PQ est là pour le confirmer.
    Les indépendantistes ne se retrouvent plus dans une formation politique qui a perdu, au fond, son principe premier, son fer de lance. Ils sont partis dans toutes les directions. Je ne peux que m'en désoler, mais le fait est là...
    Que faire? Je ne le sais pas plus que vous. Une bergerie dispersée a besoin d'un rassembleur. D'un berger. Présentement, il y en a plusieurs qui se prennent pour de bons bergers mais ils sont tous incapables de rassembler la bergerie (je n'ai pas dit: les moutons)...
    En attendant, ....on s'écrit des courriers électroniques pour déplorer la situation. J'ai toujours dit qu'il faudrait un chef. Certains disent qu'il revient au peuple de se libérer, sans chef. L'histoire des nations libérées et souvent accolée au génie du chef. Peut-être que le Québec est une société distincte qu'il n'a pas besoin d'un tel rassembleur...
    Nestor Turcotte