QUÉBÉCOIS, il était une fois...
L'indépendance qu'on a choisie
Est celle qui ne pense qu'à soi
Est celle qui dit: Chacun pour soi
L'essence d'un pays
Qui ne se souvient plus de qui a fait quoi
Les mémoires dans l'oublie
De ceux qui ont donné leur vie
Part de grandeur qu'un n'a pas
De simplement se demander pourquoi?
On souhaite tous être fier de ce qu'on est, rester libre à jamais
Mais qu'est-ce qu'on a fait de nos hauts faits?
Et de ceux qui ont défendu le français?
Mais qu'est-ce qu'on a fait de tous nos choix?
Qui autrefois parlaient de nos droits
Rappelons-nous de ce qu'est un québécois:
Il était une fois un coureur des bois
Un grand faiseur de petits exploits
Dans un endroit glacé d’effroi
Conquérant, vaillant et courageux à la fois
Jusqu'à ce que de France, le roi
En fasse les sujets d’un octroi
Aux anglais qui les déjoua
Il les a laissés
Faire de notre pays
Leur Canada
Le début de la fin, qui depuis, nous suit, nous hante
Qu’on ne voudrait que pâle figurante
Dans le livre de nos tourmentes
Une tournure indécente
Pour une nation naissante
Qui malgré tout est restée bien vivante
Mais hésitante dans l'après-vente
Nous n'avons jamais pu avaler le pire
Et les avons laissés nous nuire
Eux, ont espéré qu’on les admire
Avec leur noble façon de dire
Les traduisant à peine, nous avons gardé le sourire
Tout en s’occupant de produire et de se reproduire
Sachant comment l’histoire de trois navires
Avaient pu changer notre avenir
On s’est fait mettre à part
Mais réussi à devenir fort
Et pas qu’avec le tricolore!
Notre empreinte, notre folklore
Être Québécois, c’est se rappeler
Qu'on a défriché, agrandi les sentiers
Sué et tout donné
On peut dire qu’on se les est gelées
Ce qui a probablement permit de les conserver
Pour réussir à avoir des enfants en si grande quantité.
Le Québécois
C’était un coureur des bois
Maintenant capable de grands exploits
Dans un endroit glacé qui ne rabat plus la joie
Qu’il chante ou qu’il festoie
Sa renommée s’accroit
Sous la fumée fuyant des toits
Hier encore, nous pouvions entendre sa voix
Il t’a déjà ouvert ses bras
Même aux esprits les plus étroits
Mais l'aujourd'hui ne se reconstruira pas
Avec des comédies, des langues de bois
Tant qu'il y aura dans les coulisses, des hors-la loi
Tant que le ton d'un simple échantillon dictera ton choix
Tant que sans questionner l'esprit, d'un parti-pris, tu te contenteras
Tant que les yeux fermés, tu voteras
Tant que ta seule loi
Sera celle qui dit encore: Chacun pour soi
Peut-être qu'un jour viendra
Où le Québec retrouvera ses Québécois
Que son drapeau flottera
Fièrement au sommet de tous les mâts
Annonçant le retour d'un nouveau Bas-Canada
Cette grandeur qu'on portera
Quand on saura dire Pourquoi
Je me souviens...Qu'il était une fois un Québécois...
Né sous le lys, espère sous la rose, sera libre sur un tapis de fleurs
Rauber
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
3 octobre 2014Bonjour,
Je ne suis pas critique des arts et je serais très mal venu de critiquer votre travail d'artiste.
Mais je peux vous confirmer que j'aime bien votre texte. J'y sens la réalité québécoise (ou canadienne-française) et tout de même l'espoir dans l'adversité.
Il n'y manque que musique, interprète et une chaîne radiophonique ou télé pour lancer votre message aux oreilles de tout le monde. Ou encore un recueil de textes ou les deux.
Cordialement