Québec Solidaire, autre anachronisme*

Tribune libre

« Il est humain de se tromper, mais seuls les stupides persévèrent dans l’erreur. » Cicéron
Les objectifs politiques, économiques, sociaux et culturels de Québec Solidaire ou de toute autre organisation semblable, sont voués à détruire les classes moyennes québécoises, car leurs démarches pour réaliser ces objectifs sont basées sur des postulats anachroniques visant des intérêts opposés à ceux de la majorité que forme la société civile de ce Québec moderne ayant l’un des plus haut IDH au monde.
Les anachronismes politiques qui ont eu lieu au cours des temps modernes se sont tous avérés, sans exception, des tyrannies contre la spiritualité de l’homme afin d’empêcher que celui-ci arrive à la plus grande dimension d’intellectualité possible. C’est pour cette raison qu’à la nouvelle tyrannie l’intéresse l’homme subjugué, dépossédé de liberté(1), dans les cas de tyrannies les plus rudimentaires et antédiluviennes; ou mieux encore, l’homme qui a oublié que la liberté est une possession consubstantielle à sa condition humaine considère cette liberté comme étant une faveur qu’on lui concède gracieusement, provenant d’une instance de pouvoir. Ainsi, pour que cette illusion soit effective, il faut d’abord réussir, à travers d’un minutieux travail de rééducation, que l’homme renie sa liberté intrinsèque. À cet effet, la nouvelle tyrannie dispose d’efficients outils d’actions prosélytes dans ce temps de globalisation démographique et de multiculturalisme divergent. Dans ce travail de mutilation humaine, cette sorte de tyrannie déguisée en Matrice-progrès emploie deux méthodes chirurgicales très efficientes : d’un côté, le détachement de l’individu, qui le fait plus vulnérable et inconscient, l’obligeant à rompre les liens avec toute forme de tradition culturelle servant à comprendre ses origines et son appartenance dans le monde moderne et dualiste; de l’autre, sa « physiologisation » sauvage, sa conversion en un autre être complètement différent à ses racines ou à ses convictions des valeurs humanistes, les convertissent en un morceaux de chair qui n’a autre désir que celui de la satisfaction de quelques appétits et pulsions, tel un chien de Paulov.
Ce n’est évidemment qu’à travers la « déliaison » que l’on cherche surtout à effacer de l’individu les acquis socioculturels et d’enracinement qui ont forgé le devenir d’un être cohérant dans le développement de son milieu d’appartenance, de manière á briser les attachements qui lui servent pour être intelligible. Par conséquent, la première victime de ce procès de déliaison est l’éducation : toutes ces disciplines qui nous proposent une explication de notre généalogie intellectuelle et spirituelle, nous proportionnant un raisonnement unitaire des choses, sont expulsées des plans de l’enseignement ou condamnées à l’insignifiance. L’histoire, la philosophie, l’art et, en général, toute autre discipline postulant une forme de connaissance basée en la traditio (c’est-à-dire, en la transmission du savoir d’une génération á l’autre) sont mis au rancart, au grenier des objets encombrants. C’est ainsi que l’on veut transmettre aux jeunes l’absurde croyance qu’ils peuvent s’ériger en « maîtres d’eux-mêmes » et convertir leurs impressions les plus contingentes et chaotiques en une nouvelle forme de connaissance. Quand on les prive d’un critère explicatif de la réalité, la nouvelle tyrannie les condamne à plonger dans l’incertitude et à la dispersion; manquants d’un critère qui leur permet de comprendre la réalité, on les astreint à céder devant le tohu-bohu contradictoire d’impressions qui les bombardent, à se laisser traîner par le courant précipité des modes, par la banalité et l’inertie.
Toutefois, la nouvelle tyrannie présente cette amputation sous un déguisement de pleine liberté. En effet, ceux qui appliquent ce procédé despotique savent parfaitement que les personnes à qui l’on ne proportionne pas un critère pour pouvoir juger la réalité sont des gens beaucoup plus manipulables; ce nouveau despotisme déguisé sous forme démocratique s’efforce à présenter cette déliaison comme étant une illusion de liberté, proposant à l’individu de tels arguments : « pendent des siècles vous avez été soumis à des codes de conduites externes, dictées à partir des instances répressives; nous avons aboli ces instances afin qu’à compter du présent, vous soyez vous-mêmes et choisissiez votre propre destin… ».
Et de plus, pour souligner cette impression, afin que le sujet de cette nouvelle tyrannie se croit ivre de liberté et débarrassé de contrariantes autorités et de castrants codes moraux limitant sa capacité de décision, telle tyrannie se présente comme garante de cette liberté récemment conquisse. Ainsi l’on ne doit pas se surprendre que, tandis que les disciplines qui expliquent la réalité et transmettent à l’individu une vraie liberté de jugement et une vraie liberté d’élection sont reléguées à l’ostracisme, certaines autres créent des liaisons nouvelles, imposant de nouvelles valeurs, sous prétexte de reconnaître cette « liberté illimitée » que la nouvelle tyrannie nous concède gracieusement. Par conséquent, la mission de cette tyrannie consiste à administrer et faire proliférer cette « somme d’égoïsmes libertaires » dans laquelle, inévitablement, se convertit n’importe quelle société désunie. C’est ainsi que l’on peut expliquer l’implantation de matières éducatives contraires à l’éthique et aux comportements moraux qui, présentées sous un masque d’ aimable liberté (2), tente de fournir l’aliment idéologique à une société atomisée qui a oublié son identité généalogique.
Voici deux propositions des fondements de la LIBERTÉ, parmi tant d’autres, allant contre les objectifs renfermés dans le projet politique, économique, social et culturel de Québec Solidaire :
• Contre le socialisme, liberté démocratique
Contre le socialisme qui vient de par la nature de la condition humaine à monopoliser le Pouvoir de l’État, forçant par la dynamique de ce même pouvoir et par l’effet sociopolitique concaténant qu’un groupe d’oligarques arrive à contrôler la société, il n’y a qu’un seul système ayant fait ses preuves tout au long de l’Histoire contemporaine : la LIBERTÉ DÉMOCRATIQUE.
C’est en effet cette même LIBERTÉ DÉMOCRATIQUE qui garantira que la société civile puisse se donner les mécanismes politiques, économiques et culturels appropriés afin de faire face aux fabricants de misère qui toujours voudront imposer des états de goulags et de régimes exterminateurs pour arriver à contrôler de tels systèmes politiques.
Considérant ces faits, il convient d’ajouter que l’œuvre exhaustive décrivant ces états totalitaristes Le livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression… nous montre comment le socialisme conduit inévitablement au communisme.
Profitant de la présente occasion, je rapporte ici que lorsque j’écrivais dans le blogue de Québec solidaire (année 2005) pour dénoncer le communisme en donnant de multiples informations pertinentes concernant les crimes commis par les états dits socialistes (parmi ces informations se trouvait cité comme référence le livre ci-haut mentionné), l’on m’avait communiqué que je n’avais plus la possibilité d’entrer dans ce blogue, utilisant cet avertissement très caractéristique des pensées totalitaires : Vous n’êtes pas connecté (3).
• Le système proportionnel de votes, une aberration politique
Les électeurs de la Colombie Britannique ont bien compris le grand danger que couraient la cohésion et l’alternance au pouvoir par un seul parti, dû à la fragmentation de l’électorat qui aurait provoqué la multiplication des petits partis composés de différents groupes ethnopolitiques, car ceux-ci verraient tout simplement à veiller aux intérêts particuliers que procure un tel système d’élection des députés par le scrutin proportionnel des votes. Les pays ingouvernables (dits démocratiques) à travers le monde sont régis par ce système antidémocratique et antisocial, faisant de ce même système un moyen hautement propice pour développer une corruption systémique au profit des mercenaires de la politique. Espérons qu’au Québec l’on n’approuvera jamais une telle aberration politique ; la possibilité que les Canadiens français ont encore aujourd’hui pour arriver à conquérir leur pleine souveraineté deviendrait impossible avec un scrutin électoral semblable(4).
JLP
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
_________________________
*. Au XXIème siècle une organisation semblable, telle Québec Solidaire , seulement peut servir à développer un projet anarchisant et de fabricants de misère comme le prétendent avec leurs postulats rétrogrades Françoise David, ex-présidente de la FFQ(5) et Amir Khadir(6), aujourd’hui député d’allégeance musulman, l’un de ceux qui veulent enlever le crucifix présent à l’Assemblée Nationale du Québec, symbole parmi tant d’autres de l’institution sacrée de la Nation Canadienne française (pour plus de détail sur ce personnage énigmatique, consulter Wikipedia). Afin d’éclairer un peu plus la position politique de Québec Solidaire , laissons le journaliste Alain Dubuc définir cette organisation anachronique fondée et coprésidée par ces deux néo-marxistes : « Québec solidaire n’a rien à voir avec les partis de gauche occidentaux, socialistes ou social-démocrates. Son projet de société n’existe nulle part, sinon peut-être dans le Venezuela d’Hugo Chavez. C’est un parti à gauche de la gauche. Et s’il fallait lui donner une étiquette --pourquoi se gêner face à des gens qui les distribuent généreusement-- le label le plus précis serait sans doute celui de néo-marxistes. Pas le marxisme de l’ancien bloc soviétique, mais un anticapitaliste et un refus de l’économie de marché que l’on retrouve dans les partis communistes d’Europe de l’Ouest, ou dans les courants populistes d’Amérique latine proches du castrisme. »(7).
1. Concernant cette dépossession de LIBERTÉ conduisant aux goulags, crimes, terreur, répression… comme l’État communiste de Cuba, régime tant aimé par les néo-marxistes québécois, consulter Le livre noir du communisme , publié par Robert Laffont (1997).
2. Le contenu du premier paragraphe extrait de l’article de M. Mathieu Bock-Côté, L’école laboratoire , éclaire un peu plus les intentions de cette « nouvelle tyrannie » que les faux progressistes veulent implanter au Québec afin d’assujettir à la majorité des Canadiens français, faisant avec cet objectif que ces derniers ne puissent arriver à reconquérir leur pleine souveraineté nationale : S’il fallait un aveu, il est là. Dans son témoignage au procès portant sur le droit d’exemption du cours Éthique et culture religieuse, Gérard Bouchard, un des principaux théoriciens du multiculturalisme québécois, a reconnu que la principale fonction de ce cours était d’assurer la reconstruction identitaire de la société québécoise sur le modèle du multiculturalisme. Cette déclaration a la vertu de dévoiler la véritable mission du cours ECR et de l’inscrire au cœur du débat public : la conversion forcée du Québec au multiculturalisme . (pour plus de détail sur le dit article de M. Bock-Côté, consulter Vigile.net).
3. Ce rappel est un commentaire effectué en réponse à l’article de M. Ivan Parent Le socialisme, quelle horreur !... (publié à Vigile.net).
4. Commentaire écrit en réponse cette fois suite à l’article de M. Jean-Paul Tellier NON à une femme Première Ministre NON au vote proportionnel , publié à Vigile.net (note. Ces mots en cursif suivants sont ajoutés dans le présent texte afin d’en préciser la portée : « …faisant de ce même système un moyen hautement propice pour développer une corruption systémique au profit des mercenaires de la politique »).
5. Pour une plus ample information sur les intentions de cette organisation à double façade, consulter l’article de la journaliste Djemila BENHABIB Lettre ouverte. J’accuse la FFQ de trahir le combat des femmes (publié à Vigile.net).
6. Voici ce que le Journal de Montréal rapportait (12-02-2008) : « Les services secrets canadiens ont longtemps surveillé le porte-parole de Québec solidaire Amir Khadir et sa famille à cause de leur soutien à l'Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI), un groupe d'opposants aujourd'hui classé ‘’terroriste’’ dans plusieurs pays »(8).
7. Passage extrait de son article intitulé Québec solitaire , publié au journal La Presse (07-10-2006).
8. Pour plus de détails, consulter
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/02/20080212-061604.html


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2009




    MARIANNE
    « La génération BONUS »
    Le patron de France Telecom sera reçu demain matin à l'Elysée. En attendant, les langues se délient. Les employés montent au créneau pour dénoncer les pratiques douteuses d'une direction dont le seul but serait de faire du chiffre. Florence Noiville, auteur de J'ai fait HEC et je m'en excuse, revient sur l'une des origines du problème: la formation des managers.

    (couverture J'ai fait Hec et je m'en excuse, de Florence Noiville)
    Il n'y a pas que le népotisme. Sarkozy, roi du copinage !
    Finance islamique: Lagarde tente de passer en loucedé
    25è suicide à France télécom: «nous exigeons la démission de Didier Lombard» Florence Noiville est journaliste au Monde. Mais surtout, Florence Noiville a fait HEC. Elle garde de cette expérience un souvenir affolé. Et affolant. Dans son livre J'ai fait HEC et je m'en excuse, elle brosse un portrait édifiant de l'enseignement dispensé dans les grandes écoles. Plus que des managers, HEC et les autres forment de futurs escrocs, de véritables requins de la finance prêts à tuer père et mère pour un euro de plus. Sombre constat qui interpelle, à l'heure où les salariés de France Telecom dénonce un management par la terreur.
    Marianne : Que pensez-vous de la situation à France Telecom ?
    Florence Noiville : Elle ne m'étonne pas tellement. Elle est liée à l'éducation des managers. Les business school propagent un modèle dangereux et périmé qui est sous-tendu par le principe : « Greed is good » (la cupidité c'est bien). Dangereux parce qu'on peut pratiquer l'avidité en étant complètement décomplexé. L'objectif est de maximiser le rendement à court terme par tous les moyens possibles. Cette philosophie est aussi à l'origine de la génération bonus. La dimension humaine est largement sous-estimée quand on est en école et cela peut avoir des conséquences tragiques. Et périmé parce qu'on a vu que c'était un modèle qui ne marchait pas en terme de bien-être. Le malaise des cadres peut conduire aux tragédies qu'on connaît.
    M. : Vous pensez que ça peut se passer comme ça ailleurs ?
    F. N. : Partout où l'on pousse à bout le principe MMPRDC, « Make more profit, the rest we don't care ». Partout, cette maximisation du profit se fait au détriment de la dimension humaine. Faire sortir une personne de la masse salariale est considéré comme une victoire. L'humain devient l'ennemi, une source de coûts à contenir le plus possible. Mais la charge de travail ne baisse pas, le stress est plus grand et le sentiment de culpabilité de voir ses camarades partir alors qu'on reste se développe.
    M. : Comment réformer l'éducation des managers ?
    F. N. : Il faudrait réintroduire l'aspect humain. Les étudiants n'ont pas de cours d'éthique obligatoires à HEC. Avant il n'y avait pas non plus de cours de relations humaines. De toutes façons, ces cours sont considérés par les élèves et le corps professoral comme du pipeau. Les matières reines sont la finance et le marketing. Aux Etats-Unis, c'est en train de changer mais assez peu ici.
    J'ai fait HEC et je m'en excuse, Florence Noiville, éditions Stock, Paris, 2009, 11,40 €

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2009

    Quand les entreprises congédient, QS gronde que de pauvres travailleurs perdent leur emploi.
    Quand les entreprises embauchent et gèrent, QS gronde qu'il y a exploitation.
    Quand les personnes consomment, QS gronde que les personnes sombrent dans le capitalisme
    Quand les personnes ne consomment plus faute de moyen, QS gronde que la non consommation fera perdre les emplois aux pauvre travailleurs.
    Quand la femme ne peut devenir pretre catholique selon les préceptes de sa religion, QS gronde et fait du piketage devant les églises cato.
    Quand la femme veut mettre un voile conformément au précepte de l'imam, QS gronde devant le gouvernement raciste qui ne veut pas de voile.
    Cela n'a aucun sens.
    Mireille

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2009

    Non que je sois sympathique aux gens de Québec solidaire, mais enfin, je ne rêve pas, vous vous référez bien à Alain Dubuc pour étayer vos propos, ce qui déjà a de quoi étonner, mais qui plus est, sur un site indépendantiste ?
    Trouvez-vous de meilleures sources que celle-là, de grâce...