Politique fédérale

Que reste-t-il de Jack Layton dix ans après sa mort?

Bruno Marchand, à l’écoute des citoyens

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Tribune libre

 


Le 22 août 2021 marquait le 10e anniversaire du décès de l’ex-chef du NPD, Jack Layton, emporté par le cancer à 61 ans. Politicien aguerri, celui qu’on surnommait le « bon » Jack, a été l’un des rares chefs de parti à gagner l’affection et le respect de nombreux électeurs, qu’ils soient ou non des militants du Nouveau Parti démocratique (NPD),

Sous Jack Layton, la « vague orange » de 2011 rafle 103 sièges, dont 59 au Québec. Pour la première fois depuis sa fondation en 1961, le NPD passe à l’Opposition officielle. C’est un moment historique pour le parti perçu comme un éternel parti d’opposition. Pour la première fois au fédéral, un parti social-démocrate devient un candidat sérieux pour l’obtention du pouvoir. Or, au scrutin de 2019, un seul député néo-démocrate au Québec échappera à la renaissance du Bloc québécois sous Yves-François Blanchet. Pour le NPD, le choc est brutal. 

Mais que reste-t-il de Jack Layton dix ans après sa mort? À mes yeux, il reste des valeurs profondes, inscrites dans l’ADN du NPD fédéral depuis sa création, notamment la justice sociale, la protection de l’environnement, la défense des droits des travailleurs et de leurs syndicats, sa conception avant-gardiste du féminisme, l’intégrité et la transparence, pour ne nommer que celles-là.  

Rédigée à deux jours de sa mort, la conclusion saisissante de la lettre de Jack Layton aux Canadiens résume à merveille les valeurs profondément ancrées chez le « bon » Jack : « Mes amis, l’amour est cent fois meilleur que la haine. L’espoir est meilleur que la peur. L’optimisme est meilleur que le désespoir. Alors, aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde. »


Bruno Marchand, à l’écoute des citoyens

J’ai connu Bruno Marchand à titre de professeur de français en troisième secondaire. Élève attentif et doué d’une curiosité intellectuelle sans cesse en éveil, Bruno était animé du désir d’apprendre. Aussi ne faut-il pas être surpris de constater à quel point le chef de Québec forte et fière se plaît à rencontrer les citoyens dans le but de sonder leurs besoins. 

À cet effet, dans son billet paru dans le Journal de Québec du 25 août sous le titre Bruno Marchand mesure sa chance, Karine Gagnon reprend pertinemment ainsi les paroles de Bruno Marchand : « Les gens sont réceptifs et super positifs, et ça rend le dialogue qu’on propose beaucoup plus facile à faire [...] On a envie de construire avec eux, et les gens le sentent. » Fort d’un passage de sept ans à la tête de Centraide Québec, Bruno Marchand est bien placé pour redonner la vie aux quartiers en s’attaquant notamment aux inégalités sociales.

Dans la continuité de sa personnalité d’adolescent eu égard aux enseignants, Bruno a un profond respect pour les politiciens y compris pour son prédécesseur : « Je pense qu’il faut être capables, explique-t-il, de reconnaître l’engagement des hommes et femmes en politique, au-delà des allégeances, comme quelque chose de précieux [...] Prenons le legs qu’ils nous laissent et améliorons-le, continuons-le. » Conscient de son manque de notoriété sur la scène politique municipale de la Capitale nationale, le candidat à la mairie multiplie les rencontres avec les citoyens dans le but, entre autres, de leur faire connaître « des exemples précis de ce qu’il souhaite réaliser. »

À mes yeux, Bruno Marchand incarne un vent de renouveau dans la course électorale. Son dynamisme et sa détermination sont porteurs d’un message de fraicheur qui risque de surprendre le jour du vote. « On verra au fil de la campagne si son offre de renouveau parviendra à convaincre un nombre suffisant d’électeurs. Mais chose certaine, sa vision s’avère porteuse et rafraîchissante », conclut Karine Gagnon.


Henri Marineau, Québec


 


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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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