Qu'on passe aux «vraies affaires»!

Tribune libre

La flèche empoisonnée


Jean-Marc Fournier aura attendu la veille du dévoilement du nouveau chef du Parti québécois pour lancer son expression lapidaire « le PQ, le parti Québécor », faisant allusion bien sûr à l’élection probable de Pierre Karl Péladeau.

À cet effet, j’aimerais vous faire part d’une réalité qui ne fait aucun doute dans mon esprit, à savoir que, en tant que client abonnée du Soleil et du Journal de Québec, je puis vous assurer que la neutralité des chroniqueurs ressort davantage dans le média de Québécor que dans celui de Desmarais où la ligne éditoriale est clairement fédéraliste.

Pour ce qui est du « possible » conflit d’intérêt de PKP en tant qu’actionnaire de Québécor et chef du PQ, je laisse le soin à la commission parlementaire instaurée à cet effet de statuer, le député de Saint-Jérôme ayant déjà déclaré qu’il placerait ses actions dans une fiducie sans droit de regard.

En bref, M Fournier aurait avantage à s’occuper des « vraies affaires » au lieu de s’acharner à lancer des flèches empoisonnées sur tout ce qui bouge…un rôle qui, d’ailleurs, lui va à merveille!

La cible inavouée


Il faudrait être dupe pour ne pas réaliser que la commission parlementaire qui se penchera sur l’éthique des élus ne vise pas le député de Saint-Jérôme et chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.

Pourtant, on connaît l’argumentaire de PKP qui répète depuis son arrivée sur la scène politique qu'il placera volontairement ses actifs dans une fiducie sans droit de regard, alors que seuls les membres du conseil des ministres doivent se conformer à une telle exigence, et qu’il interdira à son fiduciaire toute vente d'actifs.

Une instruction que ses adversaires jugent incompatible avec le concept de fiducie sans droit de regard. Alors, mesdames et messieurs nos élus, cessez de tergiverser et de jouer les vierges offensées…et qu’on passe aux « vraies affaires »!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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