Guerre en Ukraine

Poutine ou le rapport de force

Marie-Josée Turcotte, scruter l’être humain derrière l’athlète

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Tribune libre

 


De toute évidence, le président russe, Vladimir Poutine, est un personnage nébuleux et par le fait même, imprévisible. À travers mes lectures sur Vladimir Poutine, l’homme, je suis tombé sur un article dans lequel l’ancien diplomate de Poutine, Vladimir Fédorovski, auteur du livre Poutine et l'Ukraine: les faces cachées, affirme catégoriquement que le maître de Moscou ne cédera jamais sous la pression des sanctions. À cet effet, l’ancien diplomate propose plutôt le maintien de la communication, comme le fait le président français Emmanuel Macron, en appelant son homologue russe régulièrement.

Fait intéressant qui nous permet de comprendre un peu les faits et gestes de Poutine, M.Fédorovski suggère également trois clés selon lui essentielles pour comprendre le président russe. La première clé est son enfance. C’était un enfant de la rue, marqué par la pègre de Saint-Pétersbourg et ses lois, qu’il a assimilées. Il va jusqu'au bout de sa logique. Il ne recule jamais, M. Fédorovski décrivant le président Poutine comme «psychorigide» et le comparant au dictateur Joseph Staline.

La deuxième clé est liée au judo, un sport auquel le président russe excelle. Aux yeux de Poutine, le vrai judoka ne bouge pas, mais quand quelqu’un bouge, il a déjà bougé. Il a un esprit d’anticipation phénoménal.

Enfin, il importe de se rappeler que Poutine est un ancien espion, d’où sa maîtrise de la manipulation. La diplomatie, l’équilibre des intérêts et les compromis ne font pas partie de son arsenal. Seul le rapport de force importe… et, il faut bien l’avouer, il sait l’exploiter.

Marie-Josée Turcotte, scruter l’être humain derrière l’athlète

Animatrice de 17 Jeux olympiques, dont 15 comme cheffe d'antenne, Marie-Josée Turcotte tire sa révérence après 40 ans à l’emploi de Radio-Canada particulièrement à titres d’animatrice et de journaliste.

Toutefois, nonobstant l’expertise faramineuse de la journaliste, je retiendrai de Marie-Joséee Turcotte la propension naturelle dont elle disposait pour réaliser des entrevues où l’animatrice excellait dans l’art s’immiscer avec tact et discrétion dans le côté humain de l’athlète, notamment dans les efforts surhumains qu’il avait dû surmonter pour arriver à monter sur le podium. Une entrevue réalisée par Marie-Josée Turcotte n’était jamais banale. La rencontre entre l’athlète et elle devenait un rendez-vous entre amis qui échangeaient souvent sur l’être humain derrière l’athlète. Et c’est là, à mes yeux, que la journaliste se distinguait réellement.

À titre d’exemple, il lui arrivait souvent, au cours d’une entrevue, de faire allusion à un accident ou une maladie vécue par l’athlète pour arriver à faire ressortir , notamment tous les efforts qu’il avait dû réaliser ou l’appui indéfectible reçu de ses parents et amis pour l’aider à parvenir, malgré les épreuves, au sommet de son sport.

Marie-Josée Turcotte incarne à coup sûr une pionnière pour avoir été la première femme à percer et avoir fait carrière dans le journalisme sportif, et c’est tout en son honneur. Par ailleurs, je ne pouvais m’empêcher de souligner la chaleur humaine qu’elle dégageait dans ses entrevues et qui contribuait à créer un lien privilégié avec l’athlète pour le plus grand intérêt de l’auditeur.


Henri Marineau, Québec


 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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