Le projet de loi 26 sur le financement des partis municipaux

Pourquoi vous irriter, M. Labeaume?

La leçon d'humilité

Tribune libre

On ne compte plus les occasions où le maire de Québec, Régis Labeaume, s’attaque aux instances gouvernementales. Cette fois-ci, il vilipende le ministère des Affaires municipales relativement au projet de loi 26 sur le financement des partis municipaux.
Quoique en accord avec le resserrement des règles de financement des partis municipaux, Régis Labeaume s’en prend au gouvernement concernant ce qu’il qualifie de « festival du contrôle » sur les municipalités dans une liste de mesures pour resserrer les moeurs des municipalités.
« À Québec, on pense qu'on est honnêtes, qu'on gère bien. Mais il y a comme un festival de restrictions, de nouvelles règles et de nouvelles lois pour les villes que tu sois bon, pas bon, honnête, pas honnête.», lance le maire de Québec.
Eh bien, M. Labeaume, si, à Québec, l’administration municipale est honnête, pourquoi vous irriter contre ces mesures de contrôle puisqu’elles ne vous concernent pas selon vos propres paroles et que, conséquemment, vous n’en subirez aucun inconvénient ou préjudice?
La leçon d’humilité
Il y a de ces gens à qui la notoriété semble leur procurer tous les avantages, y compris celui de s’enorgueillir des privilèges que leur confère un poste important, voir même de développer un art pour la mesquinerie.
À mon sens, Régis Labeaume correspond parfaitement à ce type de personne et je crois que notre maire tirerait avantage à méditer sur cette pensée de Montaigne qui apparaît à l’occasion au haut de la page d’accueil de la tribune libre de Vigile : « Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul ».
Une leçon d’humilité qui pourrait permettre au « maître de céans » de descendre de son siège de maire et de devenir un citoyen apprécié pour ce qu’il est et non pas pour ce qu’il fait.

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Henri Marineau2032 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • arseneault andre Répondre

    17 avril 2013

    C'est un tout petit dictateur et de Napoléon!