Pourquoi Ottawa ne veut pas des Haïtiens?

Tribune libre

Ottawa a de bonnes raisons de ne pas vouloir accueillir les Haïtiens.
Imaginez l'impact de 50 à 100 milles nouveaux arrivants parlant français qui se pointe à Montréal, le plan Charest d'angliciser Montréal serait renversé d'un coup et on regagne du terrain sur notre affirmation en plus d'augmenter notre majorité.
Notre génocide culturel est le premier objectif canadien. Il perdure depuis la conquête et l'histoire de notre survie le confirme amplement, voir de Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais.
Sans cet effort constant du Canada contre nos aspirations, le Québec serait déjà indépendant et prospère. Notre population pourrait même avoir dépassé celle du Canada.
En se basant sur mes analyses comparatives, voir, Vivre libre ou disparaître, voyons quel serait l'effet sur le Canada de l'immigration massive des haïtiens au Canada.
Faisons le petit exercice de modifier la situation comme suit:
Imaginons Haïti comme une colonie britannique avec des parlants anglais , les portes leurs seraient grandes ouvertes. Les bateaux se succèderaient et les avions ne fourniraient plus.
L'objectif premier de ce pays consiste à nous détruire culturellement en renversant notre majorité francophone. Ce serait l'occasion rêvée de nous écraser et ils le feraient, peu importe les règles de l'immigration qu'il prétend vouloir respecter.
La preuve qu'il oserait n'est pas difficile à faire.
Ce pays l'a déjà fait en 1995 en naturalisant des milliers d'immigrants en les incitant à voter contre nous, à l'encontre de toutes les règles de l'immigration .
Le Canada ne se priverait certainement pas d'une si belle occasion.
Le vol du référendum de 1995, la commission sur les prétendus accommodements raisonnables, le faux traité dit de l'approche commune, suivit de la liquidation de notre caisse de dépôt, de l'Hydro-Québec en parallèle avec un endettement massif de notre gouvernement et de nos citoyens devrait finir par nous convaincre bientôt de vendre le reste de nos actifs à rabais.
Tout cela fait parti des stratégies de ce pays à notre endroit. Ce processus est en cours de réalisation.
Tous les documents d'archives et notre histoire récente prouvent amplement que l'application d'une telle procédure serait indéniable dans de telles circonstances.
L'achat d'Énergie Nouveau-Brunswick fait également parti de ces stratégies et c'est la plus perverse, pour savoir pourquoi, consultez mes textes qui traitent spécifiquement de ce sujet.
Le Canada joue avec le feu, un jour le peuple, poussé au pied du mur, comprendra! Je n'ose pas imaginer ce qu'il adviendra. Les preuves deviennent de plus en plus évidentes. Les économistes commencent de plus en plus à allumer. Malgré les menaces des patrons de la presse et des médias, les journalistes devraient embarquer par la suite, ce jour là, le couvercle va sauté.
Le prétendu sommet annoncé par M. Charest est encore de la poudre aux yeux.
Ce gouvernement est la principale source des problèmes dont il veut discuter les solutions. M. Charest s'empressera de mettre ces recommandations sur les tablettes sauf celle préconisant l'augmentation de notre charge sociale et financière. C'est une stratégie de diversion, tout le monde commence à s'en rendre compte.
Créons le mouvement pour favoriser cette immigration.
Haïti, représente pour nous une occasion rêvée de renverser la situation, ne la ratons pas.
La devise du Canada envers nous, c'est:
«Faites ce que je dis, pas ce que je fais.»
Jean-Pierre Plourde.
saglac Axk gmail.com
vigile.net, ameriquebec.net, saglacweb.blogspot.com, etc.


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    Non à l’immigration haïtienne
    Pourquoi, depuis si longtemps, les « élites haïtiennes » abandonnent leur pays pour y revenir que pour de courtes vacances? Pourquoi la classe moyenne fuit pour émigrer aux USA, au Québec, ou rêve de le faire?
    La solution pour réinventer Haïti …le retour des immigrants «élites et gens d’affaires» haïtiensSurtout pour bloquer le retour d’Aristide et la prise de contôle du pays par ses gangs de «chimères» comme avant son exil en Afrique du Sud.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2010

    À part soulager la misère de quelques uns, ce qui n'est pas rien, l'admission de plus d'Haïtiens dans cette partie du Canada qu'est le Québec aidera-t-elle Haïti ? La solution de la misère haïtienne ne se trouve pas tant dans l'émigration de quelques uns, mais dans des rapports sociaux et économiques plus équitables. D'ailleurs, une fois ici, leur allégeance et leur reconnaissance ira largement au pays qui les reçoit et qui a pour nom Canada. Pourquoi en serait-il autrement ? GV

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2010

    Je ne vois pas comment ces Haïtiens augmenteraient notre majorité. Ils ne sont pas des Québécois.
    Ils vont voter en faveur de la fédération. Ils ont déjà un pays. Ils ne vont pas trahir le pays qui les accueille.
    On ne devient pas Québécois simplement en parlant français, voyons.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2010

    Pour compléter le commentaire incomplet de Noël :
    « L'illettrisme touche près de la moitié de la population (55% des hommes et 51% des femmes étant lettrés).
    Par manque de moyens financiers, l'enseignement public et gratuit n'accueille que 20% de la population scolaire. Le reste est soit géré par le secteur privé, confessionnel ou non, soit n'est pas scolarisé du tout. La demande social d'éducation est très forte et exaspère la population.
    En 1997, une loi de planification a été votée, ayant pour but sur 10 ans l'accès pour tous à une éducation de qualité. Le budget dédié à l'éducation est ainsi passé de 9% du budget national en 1997 à 22% en 2000, afin de couvrir les dépenses liées aux repas, aux uniformes, et aux transports scolaires. En 2002, 30 000 éducateurs et 700 000 livres scolaires viennent s'ajouter au dispositif. Globalement, le taux de fréquentation des écoles est passé de 20% en 1994 à 64% en 2000. Cependant, le système doit toujours faire face à certaines carences, notamment en enseignants qualifiés, et à certaines inégalités persistantes, la population rurale étant toujours sous représentée dans les salles de classe.»
    Wikipédia
    Ils sont pauvres mais font des efforts.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2010

    -Les Haitiens parlent le créole. Moins de 5% parlent français
    -80% des Haitiens sont analphabètes (fonctionnels)
    -Papineau (33% d'Haitiens) est le comté le plus pauvre au Canada (y'a 308 comtés)
    -Ottawa a les règles de réunification les plus généreuses au monde. On accueille 18,000 grands-parents chaque année parce qu'on manque de vieux!
    -Ottawa n'a pas changé les règles pour les pays touchés par le tsunami dont plusieurs étaient d'anciennes colonies britanniques

  • Tremblay Sylvain Répondre

    20 janvier 2010

    M. Plourde, ce que vous nous dites là, je pense que beaucoup de gens sensés le pensent, mais je ne l'ai lu nulle part à date, à part le Bloc québecois qui ferait grande pression pour faire ouvrir nos portes plus grandes que ça, et plus rapidement.
    Il est sûr que ce n'est pas à l'occasion d'un drame comme celui-ci qu'on puisse penser agir dans le sens qu'on puisse en tirer un avantage, mais je sais que ce n'est pas dans ce sens là que vous le dites. C'est dans le sens de rendre un service humanitaire dont l'ampleur est tellement grande que les gens au pouvoir et ceux qui les appuient y voient évidemment un risque politique très dangereux pour leur équilibre déjà fort précaire. Et c'est ça que vous nous montrez, et moi je le vois très bien.
    Votre exemple sur ce qui arriverait si Haïti était anglophone est éloquent. Il y a justement des îles dans les Antilles qui correspondent à cette image - c'est sûr qu'on aurait assisté à une toute autre sorte d'aide de la part de nos gouvernements.
    Les haïtiens et les immigrants de ce pays ne sont pas des étrangers au Québec. Les faire passer pour des étrangers par nos gouvernements, qui pourraient nous coûter trop cher, ou qui pourraient nous causer du trouble, pour les aider en cas de catastrophe humanitaire comme c'est le cas présentement, ça ne nous ressemble pas, ce n'est pas nous. Ce n'est pas nous qui demandons celà. D'où l'importance de mettre les points sur les vrais "i" comme vous le faites dans votre article.
    Tout se tient: la politique, ce n'est pas grave en soi, il y a des tricheries on le sait, on nous appauvrie d'un bord pour en enrichir d'autres ailleurs, etc., mais on est vraiment pris au dépourvu quand des vies humaines d'un pays allié sont en danger. Ce n'est plus un jeu; mais les politiciens sont souvent comme des enfants, malheureusement, comme eux ils ne distinguent plus lorsque le jeu devient dangereux et qu'il faut arrêter, parce que c'est sérieux, soudainement. On pourrait dire que c'est dommage, mais nous sommes rendus à l'étape de la honte.