Pourquoi les États sont les otages de 28 banques qui gouvernent le monde - Ancien membre du Conseil général de la Banque de France

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Rendre aux États le pouvoir de la monnaie, cédé erronément aux banques


François Morin n’est ni une Cassandre de la bourse ni un prophète de malheur des marchés : il nous dresse le constat lucide et alarmant à la fois sur les dettes publiques des états partout en forte hausse (et pas uniquement dans la zone euro), accompagné d’un risque déflationniste et d’une instabilité des prix des matières premières, sans oublier la question posée par la trentaine d’institutions bancaires systémiques.
Il suffit qu’une seule de ces banques connaisse un problème de liquidité pour que l’effet domino qui s’ensuivrait jette toute l’économie mondiale par terre du jour au lendemain : un scénario qui hélas ne relève pas de la science fiction, d’autant que contrairement à 2008, le matelas protecteur constitué par les finances publiques s’est bien dégonflé ! Mais François Morin ne se contente de dresser un sombre diagnostic, il propose également des mesures à appliquer d’urgence pour éviter le prochain krach, mesure qui passent par un retour en force de la puissance publique, accompagné d’une ferme reprise en main de la création monétaire et d’une nationalisation partielle du secteur bancaire.


François Morin est professeur émérite de sciences économiques à l’Université Toulouse I. Il a été membre du Conseil général de la Banque de France, consultant international auprès de l’Organisation des Nations Unies, censeur de l’Institut régional du développement industriel, membre du Comité national des universités, membre du Conseil d’Analyse économique.
Il a publié de nombreux ouvrages sur la régulation des marchés financiers. Son dernier livre, intitulé : La Grande saignée : contre le cataclysme financier à venir (Lux éditeur,2013) sera disponible en dédicaces à l’issue de sa conférence.



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