Pourquoi est-ce si différent?

Tribune libre

Pourquoi une course à la chefferie du Parti québécois est différente de celle des autres partis politiques? Le PQ recevait une des pires raclées de son histoire que certains prétendants lançaient déjà leur propre campagne. À quelques mois de la course on s’obstine déjà sur les mots à employer car certains parlent d’indépendance et d’autres de souveraineté.

Le PQ a toujours eu de la difficulté à rallier ses forces autour du projet de faire du Québec un pays et il faudra des efforts considérables afin de ramener le navire souverainiste dans le chenal. Le PQ a toujours été un parti politique de gauche énigmatique, difficilement déchiffrable et complètement désordonné.

À force de changer continuellement son programme, d’être mi-figue mi-raisin, d’avoir modifié la cible et le but à atteindre le PQ n’a qu’à s’en prendre à lui-même pour son apocalypse. Il faut que le PQ revienne dans sa pureté politique, arrête de voguer au gré du vent, reprenne ses lettres de noblesses et ses valeurs premières qui l’ont porté au pouvoir il y a quelques années.

Il faut une vraie course à la chefferie et un leader capable de rapatrier les souverainistes.

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9 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 septembre 2014

    @ M. B.,
    Je me demandais quand vous en arriveriez aux insultes. Ben voilà!
    Quelqu'un vous a qualifié de troll (omniprésence nuisible) comme on en a vu apparaître ici et disparaître aussitôt.
    Exactement comme ce Maronani, vous ignorez les arguments et pour avoir raison à tout prix, vous émettez une absurdité: "si demain matin, le Parti Québécois jette dehors les carriéristes en politique, les profiteurs, etc. et élaborent(sic) le chemin nous menant droit vers la souveraineté, la république ou l’indépendance du Commonwealth, sans équivoque..."
    Comment le P.Q. peut-il jeter dehors ses propres entrailles (les carriéristes et profiteurs)? (spontanément, sans l'aide extérieure)
    Pourquoi ne pas relaxer un peu, durant le weekend, en méditant les références de Danièle Fortin sous ce titre? http://www.vigile.net/Etienne-Chouard-quelle-belle#forum

  • Mario Boulet Répondre

    5 septembre 2014

    Monsieur Ouhgo,
    Si j'ai bien saisis vos propos, vous vous en prenez au nom du parti politique. Alors, si demain matin, le Parti Québécois jette dehors les carriéristes en politique, les profiteurs, etc. et élaborent le chemin nous menant droit vers la souveraineté, la république ou l'indépendance du Commonwealth, sans équivoque, vous allez vous abstenir de voter parce qu'il se nomme toujours Parti Québécois?
    Si vous me répondez oui, je pourrai me dire, que malgré votre habileté littéraire unique à composer des billets intelligents, vous êtes un être borné! Car, entendons-nous bien, ce n'est pas des convictions que vous possédez, mais celles d'un borné.
    Sans préjudice, soyez assuré que j'aime votre verbe et vos pensées. Quand tout le monde pense la même chose, c'est qu'il n'y a personne qui réfléchit.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 septembre 2014

    Tout comme Pierre Cloutier, je suis né en 1945: 69 ans d'aveuglement!
    C'est à RBG que j'ai annoncé en primeur que je ne voterais plus jamais pour un parti sournois qui ne fait jamais ce qu'il annonce. Le nom même de parti québécois, sonne désormais sournois.
    Si vous dites apprécier ma plume (car ce n'est pas la parole que j'ai de facile), vous maniez assez bien le sens des mots. Au début je parlais de changer de régime vers quelque chose s'approchant de la république et vous avez préféré parler d'abord d'indépendance. Pour vous le concéder, j'avance qu'on pourrait s'en tenir d'abord à annoncer nos idées plus clairement, par l'entremise d'un chef déterminé, sur une affiche neuve: Québec Indépendant.
    Vous n'êtes pas le premier à faire semblant d'ignorer qu'on parle ici beaucoup plus que d'un changement de nom. D'abord "Québec Indépendant" enverrait à la retraite les carriéristes (attendre enocre 20 ans) comme Mario l'a fait au Bloc. Et cette annonce sans équivoque rappellerait aux oublieux que la cause n'est pas morte, comme tous les fédéraleux veulent nous le faire croire à partir des résultats électoraux des deux branches. Or, ces "oublieux", il leur faut cette nouvelle annonce pour se réveiller... autrement, ouvrent un oeil, voient encore le parti qui se tient coi... et se rendorment.
    Et le renouveau de régime, si on se donne la peine de lire Chouard, qui n'est pas qu'érudit, étend nos horizons. Il éclaire notre lanterne sur la supercherie démocratique qu'un "parti politique". Les démocrates n'y trouvent pas droit de parole à cause de la ligne de parti. C'est une invention des riches des multinationales.
    Aussi, la vraie démocratie que l'on reproche à la France, elle est de plus en plus enfarinée dans la zone Euro. Perdu sa liberté. Son égalité. On jalouse les Anglais d'avoir au moins conservé leur monnaie... et la Suisse?
    En somme tout se tient: apprendre de ses erreurs. Ne pas repartir à zéro bien sûr mais reconnaître ceux qui nous mènent en bateau. Le Canada veut nous couler, et il a mis ses amis en tête de nos partis politiques. Soixante neuf ans d'aveuglement, count me out!

  • Mario Boulet Répondre

    5 septembre 2014

    Monsieur Ouhgo,
    Vous êtes doués. Vous avez la parole facile. Je trouve ça merveilleux!
    Réal Caouette a fait sa popularité en étant direct. Trop direct peut-être à en perdre son dentier! Mais à part d'avoir des capacités de tribun, il n'avait aucune autre compétence... Il aimait bien perdre son temps à parler.
    Je crois que l'on partage les mêmes avis concernant les coups dessous et dessus la ceinture d'Ottawa. On ne réagit pas sur le champ. On attend, sans vraiment porter de coups tel un véritable combattant.
    Où je ne vous suis pas, c'est lorsque vous dites qu'il faudrait dissoudre le Parti Québécois? Comme dirait Normand Brathwaite: « Si ça existait (cette méthode), on l'aurait (déjà fait) ». Si je comprends bien, il faudrait recommencer du début? Il faudrait rejeter toutes les personnes ayant agit par le passé? C'est une forme de mutinerie que vous prônez. Pour les remplacer par qui ou quoi?
    Sinon, me dîtes-vous que l'on doit déclarer « faillite » et repartir sous un autre nom? La tactique a été déjà fortement éprouvée. C'est celle réalisée par le « Co-operative Commonwealth Federation (CCF) ». Peu attrayant aux francophones du Québec, on l'a rebaptisé « Parti social démocratique du Québec (PSD) ». Puis, il est devenu le « Nouveau Parti démocratique du Québec (NPDQ) ». On n'aimait pas ce nom car il faisait trop référence au parti canadien. On l'a donc renommé le « Parti de la démocratie socialiste (PDS) » à l'arrivée de Lucien Bouchard au PQ (certains péquistes mécontents ont changé de parti et en ont fait changé le nom du NPD au PDS).
    En 2002, le PDS s'est allié au « Rassemblement pour l'alternative progressiste (RAP) » et au « Parti communiste du Québec (PCQ) » qui est devenu « Union des Forces Progressistes (UFP) ». Leur candidat dans Mercier, Paul Cliche, obtient la 3e position lors d'une élection partielle avec 24% des appuis. Plus tard, Amir Khadir viendra lui ravir son comté.
    Finalement, en 2006, l'UFP fusionne avec « Option Citoyenne (OC) » de Françoise David pour devenir « Québec Solidaire (QS) ».
    Alors, qu'est-ce que ça donne changer de nom? Ça fait depuis 1932 que ce parti originellement fondé en Alberta existe. Donc, depuis 82 ans ... Est-ce que ce parti va mieux pour autant?
    Concernant les 69 ans de faux espoirs, on recule à 1945. À part la Seconde guerre mondiale, je ne vois pas ce qui a pu se produire concernant l'indépendance du Québec depuis cette année-là. Si tu pouvais éclairer ma lanterne ... J'apprécierais!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 septembre 2014

    @ M. M.B.,
    "...La démocratie participative ça ne fait pas pousser les bleuets au Lac-Saint-Jean, ni rendre les vaches plus productives en lait en Montérégie."
    ...eh... c'est p'têt' pas du bébé lala... mais ça rappelle un peu Réal Caouette... En fait, si on n'avait pas ce gouvernement Harper pour décider pour nous, au Québec, le lait des vaches en Montérégie nous porterait profit en fromage local, au lieu d'être perdu dans ce flingflang de commerce européen. Ce même gouvernement, acoquiné avec les administrations fédéralistes lancinantes à Québec, tout comme les médias conscrits, ont terrorisé les aînés avec les vieilles peurs de pensions, les plus jeunes avec l'essentielle mondialisation, puis les fatigués, avec la peur du référendum, instrument démocratique par excellence. Au point que les Québécois en sont venus à croire des chimères comme "le B.S. canadien", soit la péréquation que nous nous payons à nous-mêmes.
    Depuis près d'un demi siècle, le P.Q. a échoué dans sa mission de nous ouvrir les yeux devant les manipulations canadiennes. Nous en sommes rendus à lui refuser notre confiance à répétition. Voilà pourquoi il ne sert à rien de ramener ce parti devant l'électorat. Il a brûlé son nom. D'où la nécessité de changer de régime politique. Ne pas gaspiller le meilleur chef en le présentant sous cette bannière. S'il faut procéder par étapes, demeurant encore sous le parapluie d'un parti, pis aller, mieux vaudrait au moins retirer le mot Parti du nom. Les vrais indépendantistes reprendraient courage sous un groupement appelé Québec Indépendant, beaucoup mieux que sous l'ancien nom qui porte maintenant à dérision en plusieurs milieux.
    Soixante-neuf ans de faux espoirs... et le p.q. ne change pas...

  • Mario Boulet Répondre

    4 septembre 2014

    Monsieur Ouhgo,
    Je vous remercie des précisions apportées. À mon humble avis, la démocratie participative sera possible uniquement lorsque nous serons plus maîtres de notre destinée. Jusqu'à ce stade, nous n'avons pas véritablement le choix de porter son choix vers un parti politique.
    Au début du parlement canadien (rappelez-vous que l'on appelait Canada ce qui porte aujourd'hui le nom de Québec), les partis politiques n'existaient pas. Les changements étaient encore plus lents que ce que l'on perçoit aujourd'hui en politique. Les accords entre les représentants en chambre ont permis de constituer des partis politiques. Il était dorénavant plus facile et aisé de faire « bouger » les choses.
    Regardez ce qui se passe en France. C'est une république. Elle ne vit pas une période fructueuse. La majorité de la population est représentée par une minorité de députés. L'érudition c'est bien beau, mais il faut que ça apporte de quoi aussi. La démocratie participative ça ne fait pas pousser les bleuets au Lac-Saint-Jean, ni rendre les vaches plus productives en lait en Montérégie. Il vient un temps où s'enfarger dans les fleurs du tapis devient un signe flagrant d'un manque d'effort à se lever les pieds.
    Je suis peut-être un peu virulent dans mes propos, je m'en excuse. Il me semble seulement que les épithètes ne servent qu'à définir des actions, des regroupements, des périodes, etc. du passé. Dans le présent, ça peut porter le nom que l'on veut au fin fond. Tout ce que je veux, c'est l'indépendance du Québec et ce n'est pas du « bébé la la » que je fais.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 septembre 2014

    @ Mario Boulet,
    Je ne vous connais pas non plus mais je vois à la liste des auteurs que vous fréquentez le site depuis peu, avec 3 publications. Ça explique que vous ne fassiez pas le lien entre Ouhgo et St-Pierre (Ouhgo) Hugues, comme on m'identifie pour trouver mes 176 billets.
    Vous dites donc: "...parlez-nous donc un peu plus de vos projets
    « indépendantistes ». Si vous en avez bien sûr... "
    Il m'arrive donc d'en parler, en passant, même si la plupart du temps, j'aime promouvoir les idées déjà émises par les grands penseurs.
    Cet été, mon attention fut surtout attirée par les thèses entourant la République. Nouvel auteur pour moi: Étienne Chouard. Monsieur Pierre Cloutier en parle souvent, tout comme Danièle Fortin. Ces gens ont compris depuis longtemps qu'à se quereller dans un parlement canadien avec ses règles propres, on sera toujours minoritaires. Notre État indépendant, il faut cesser de le quémander auprès de gens qui nous méprisent. Il faut le bâtir nous-mêmes, idéalement dans un régime nouveau, républicain peut-être, mais voulu par nous, dans une vraie démocratie participative, et non pas dans un Parti politique, par définition pris dans la ligne de Parti, sans opinion personnelle. L'idée de Parti des losers, ça s'applique non pas à ceux qui ont voulu y croire, faute de mieux, mais aux candidats qui se sont fait prendre à aller faire les yesmen au Parlement Provincial Canadien. Mais je vais quitter ce sobriquet, qui ne plait pas trop à Vigile.net

  • Mario Boulet Répondre

    4 septembre 2014

    À Ouhgo,
    J'ignore qui vous êtes, mais je vous lis souvent. Vous semblez être souverainiste ou indépendantiste (peu m'importe), mais vous piochez sans arrêt sur cette idée à tous vos discours. Votre discours est continuellement empreint d'un négativisme flagrant.
    Actuellement, le PQ est le seul parti crédible pouvant nous mener, tous, vers l'indépendance du Québec. Alors, quand vous traitez de « losers », ceux qui votent pour le PQ, que voulez-vous dire? Au lieu de tourner autour du pot de confiture et de vouloir en étendre comme si votre pot pourra nous sembler bien plein, parlez-nous donc un peu plus de vos projets « indépendantistes ». Si vous en avez bien sûr...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    2 septembre 2014

    "Le PQ a toujours eu de la difficulté à rallier ses forces autour du projet de faire du Québec un pays et il faudra des efforts considérables afin de ramener le navire souverainiste dans le chenal..."
    S'il a eu tant de difficulté, c'est qu'il s'est pris pour un parti comme les autres. L'objectif de libération d'un peuple s'atteint par les tripes de gens qui se ressemblent. Il a choisi de guerroyer avec les magnats du capitalisme, avec la ligne de parti, règle de suiveux, règles du Canada. Il est devenu le parti des losers.
    Reste aux vrais indépendantistes de se reconnaître, se réunir, rédiger la Constitution qu'ils veulent... puis se donner le représentant qui proclamera cette Constitution que votera le peuple.