Pour en finir avec la culpabilisation

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Une journée de l'islamophobie ? Non merci !

Espérons que la CAQ et le PQ pourront freiner les ardeurs du premier ministre québécois en refusant de donner suite à la demande de certaines organisations musulmanes pour que l’Assemblée nationale appuie unanimement l’instauration d’une journée nationale contre l’islamophobie. Si nous voulons améliorer les rapports entre les citoyens ayant des origines et des coutumes différentes, ce ne sera sûrement pas en multipliant les journées qui tendent à culpabiliser la majorité de la société.


Insidieux


La demande du Conseil canadien des musulmans au gouvernement Trudeau pour faire du 29 janvier, date de la tuerie à la mosquée de Québec, la Journée nationale contre l’islamophobie est un véritable affront. Au-delà de la récupération politique recherchée par certains groupes extrémistes, il y a derrière cette requête une insulte faite au peuple québécois en l’associant au comportement d’un déséquilibré et en voulant faire croire à un sectarisme qui mène à de tels excès.


L’émergence de telles propositions est facilitée par le multiculturalisme débonnaire dont Justin Trudeau a hérité de son père et par le laxisme de notre premier ministre Couillard en matière d’affirmation du caractère distinct de la société québécoise. Ce souhait du Conseil musulman ne peut que contribuer à alimenter le « Québec bashing » dans le reste du Canada et à nourrir les groupuscules propagandistes de l’existence au Québec d’une discrimination systémique à l’égard des minorités.


Un autre rapport


Paraphrasant Léo Ferré, « y en a marre » de ces attaques sournoises pour faire taire les aspirations identitaires et contrecarrer tous projets législatifs qui statueraient sur les valeurs et la laïcité du Québec.


Il serait plus approprié d'établir une journée nationale pour commémorer la venue des premières communautés musulmanes en soulignant leur apport. La reconnaissance de l’autre ne passe pas par le dénigrement de ce que nous sommes, mais par la valorisation de ce qu’il est.