Sans les vraies valeurs nationales, pas d’indépendance

PATRIOTISME et DIGNITÉ contre RÉDUCTIONNISME*

L’absence de ces deux conditions conduit à la ruine collective

Tribune libre

« J’ai voulu vous démontrer ce que pouvait être notre patrie. J’ai fait mon possible pour vous ‘‘ouvrir’’ de nouveaux horizons et, en vous les faisant entrevoir, pousser vos cœurs vers la réalisation de nos destinées nationales. » Honoré Mercier** (primer ministre du Québec 1887-1891)
« Accepter que ces belles déclarations sur la nation québécoise et la société distincte n’aient aucune incidence concrète, c’est se faire niaiser, c’est abandonner sa dignité, c’est être lâche, c’est littéralement accepter que nous ne comptons pas. » Pierre Bouchard
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La perversité de réduire les Canadiens français à l’état de québécité***
Le mimétisme politique est la cause principale pour lequel le terme Canadien français a été de plus en plus renié par l’ intelligentsia canadienne-française depuis la montée du nationalisme au cours de la Révolution tranquille des années 1960. Ce changement reflète la perversité de ce mimétisme en raison du manque de perspective projetée dans un futur de mondialisation, de multiculturalisme, de conflits interethniques et d’expansionnisme démographique contraires aux rapports et à la profondeur des liens sociaux, politiques et culturels que les Canadiens français auraient à subir dans ce contexte de dualisme multiethnique et multinationaliste au Québec dû à une politique d’immigration non concordante aux intérêts nationaux. À partir de cette réalité, il est évident que le terme Québécois, qui désigne également tous les résidents du Québec sans distinction d’ethnicité face à ce dualisme évoqué antérieurement, ne peut être qu’une contradiction outrancièrement indigne. De cela se dégage que l’utilisation de ce terme en tant que signifiant ethnique pour désigner les Canadiens français depuis la Révolution tranquille a rendu sa signification, non seulement ambigüe, mais réductionniste, laquelle continuera à jouer dans les dossiers politiques. Le multiculturalisme qui, de plus en plus, fait provoquer le phénomène du multinationalisme au Québec est précisément la stratégie encouragée par les politiques d’immigration d’Ottawa, résultant la preuve évidente qu’au Québec la dilution conduisant au réductionnisme est l’extraction de ce signifiant ethnique des Canadiens français à un même niveau d’identité que les autres 178 groupes ethniques qui composent, à 90%, la mouvance pro-fédéraliste au Québec. C’est-à-dire, une mouvance encouragée par les mêmes qui promouvaient la QUÉBÉCITÉ au détriment des vraies valeurs nationales, telles le Patriotisme et la Dignité d’appartenance comme entité distincte, valeurs qui sont incontournables si l’on veut réussir à faire du Québec un pays comptant dans le concert des nations du monde.
Une vérité irréfutable
Bernard Landry, ex premier ministre du Québec, reconnait maintenant que le multiculturalisme est un phénomène réducteur pour les intérêts nationaux du Québec. Puisque l’action d'émergence pour réaliser la pleine souveraineté du Québec est d’amalgamer « … une culture commune, des rêves communs, une solidarité sociale exemplaire, qui ne peuvent se fonder sur des particularismes ethno-culturels divisifs comme le préconise le multiculturalisme ». En effet, il ne peut y avoir une succession de réductionnismes tout au long d'une série ouverte d'échelles opposées à la raison d’être des valeurs qui ont caractérisé la démarche des Canadiens français au cours de leur Histoire collective. Un réductionnisme d’identité nationale ouverte, aussi bien vers l'infiniment petit que vers l'infiniment grand, ne peut conduire qu’à l’anéantissement de cette collectivité distincte. Si elle ne met pas fin à cette notion réductionniste à une échelle générale, un ensemble de valeurs fondamentales telle l’entité nationale inéquivoque de sa propre appartenance ethnique, la souveraineté du Québec sera un fait irréalisable, un échec ayant des conséquences néfastes aboutissant à la ruine collective. Autre précision que fait monsieur Bernard Landry concernant le phénomène du multiculturalisme : « Peu de gens à travers le monde défendent encore cette doctrine néfaste. Curieusement, ceux qui le font la croient fraternelle et favorable aux nouveaux arrivants, alors que l’expérience démontre le contraire. Les pays qui l’ont le plus pratiquée le regrettent amèrement comme la Hollande et la Grande Bretagne ». Non seulement ces deux pays le regrettent déjà, comme tant d’autres, aussi la grande majorité des Canadiens français commencent à le regretter, mais en plus, avec une perspective démographique à évolution réductionniste, ils seront une minorité francophone dans la liste des nations apatrides dans leur propre territoire.
Cette perspective réductionniste confirme l’inquiétude manifestée publiquement par M. Bernard Landry dénonçant ce multiculturalisme qu’enferme le phénomène pervers de la QUÉBÉCITÉ défendue par ces prosélytistes qui affirment sans aucune considération ni pudeur : « Il n’y a plus d’ethnie canadienne-française ». Cette québécité qui est une « notion d’entité biaisée et perverse » de réductionnisme imposée aux Canadiens français (consulter l’article de M. Landry Non au multiculturalisme… , republié à Vigile.net), on a voulu la faire passer comme étant une grande trouvaille intellectuelle, et aujourd’hui, l’on sait qu’elle est devenue un vrai lest pour arriver à faire du Québec un pays pleinement souverain, difficulté que ces mêmes prosélytistes reconnaissent dans leurs écrits.
Comment revenir en arrière et reconnaitre cette stratégie erronée, réductionniste et perverse ? Celle-ci est l’une des grandes erreurs commises pendant le processus de la Révolution tranquille, dû précisément au manque de prévision de l’élite dirigeante et au peu d’ intelligence émotionnelle. Comme tant d’autres erreurs commises dans l’histoire des peuples disparus, discriminés ou à la dérive ayant incorporé à leur projet national des communautés exogènes organisées avec leur propre projet socioéconomique, culturel et même leur propre projet politique d’exclusion. Tenant compte que c’est cette intelligentsia canadienne française , se disant nationaliste, qui leur avait accordé une sorte de « lettre patente », de voie libre vers l'infiniment petit et vers l'infiniment grand , afin que ces communautés exogènes puissent se développer selon leur libre arbitre, d’où résultent en fin de compte un présent socialement divisé et un futur de dualisme social fratricide (1). L’écrivaine Hélène Pedneault décrit ainsi l’attitude à prendre : « Il n’y a pas de conjoncture favorable ou défavorable. Il n’y a que la force et la clarté du désir, qu’il s’agisse d’un individu ou d’un peuple ». En définitive, il est à espérer que les 178 groupes ethniques composant cette québécité , considérée par les tenants de cette notion comme étant celle de l’identité nationale, ne soit pas le peuple qui remplace la vraie nation historique qui a fait du Québec un pays de mœurs et de conditions propres à une identité distincte, au sens d’appartenance de modernité politique et d’ethnie historique. Ce conglomérat formant cette québécité donnant des résultats réductionnistes et néfastes pour les Canadiens français, ne peut ni pourra agir comme étant un vrai peuple, dans le sens large du terme, car il doit compter sur des conditions d’appartenance bien définies et sans équivoque, comme par exemple l’ethnicité exclusive et non partagée. La réalité de cette situation sociopolitique et culturelle confirmant la fragmentation causée par le multiculturalisme qu’enferme cette dynamique multiethnique qui se concrétise par la québécité , est bien résumée par cette affirmation : « Le Québec n’est pas divisé, il est éparpillé. Ses différents morceaux de puzzle ne sont pas attachés, reliés les uns aux autres, ils sont à la dérive »(2). Toutefois, ces éléments ne sont pas seulement à la dérive, ils sont confrontés les uns aux autres par ce dualisme évoqué antérieurement, même si on ne veut pas le reconnaître, donnant ainsi une interdépendance d’intérêts excluants entre eux qui feront que la reconquête de la pleine souveraineté de Québec soit un objectif irréalisable, en raison de ces divisions irréconciliables dues à ce dualisme interethnique sévissant au Québec.
La Balkanisation du Québec serait-elle un fait irréversible ?
La logique politique de ces divisions au Québec conduit inévitablement à la divergence entre les différents groupes interethniques, résultant cette dérivée d’impasse interculturelle de proportion presque irréversible. Les données socioculturelles rapportées par monsieur Dominique Sévigny dans son étude nous montrent clairement cette division : « …, l’enseignement dans les écoles publiques le nombre d’élèves allophones ne cesse de croître sur l’île de Montréal et dépassait même, en 2008, celui des élèves francophones dans les écoles publiques de la métropole ». Cette étude en partie publiée le 3 septembre 2009 dans le quotidien La Presse, indique en plus « … que 39 pour cent des écoliers inscrits au primaire dans la métropole l’automne dernier avaient le français comme langue maternelle. La proportion d’élèves dont la langue maternelle n’était ni le français ni l’anglais était de 39,5 pour cent. Environ 22 pour cent des élèves étaient anglophones. Selon l’auteur de cette étude le taux d’élèves francophones a chuté depuis la dernière décennie »(3). Non seulement cette dérive de l’enseignement de la langue française est une politique linguistique erronée au plan de l’insertion de nouveaux ressortissants, sinon qu’en plus elle joue contre les intérêts nationaux des Canadiens français. Nul doute que cette aberrante politique de la non imposition de l’enseignement en français aura des répercutions socioéconomiques et des conséquences politiques désastreuses comme celle-ci : si la prévision démographique au Québec pour 2050 donne une population de 9,5 millions d’habitants dont la proportion de francophones tomberait de 78% actuellement à 65% dans ce futur « immédiat » au Québec, dans l’ensemble du Canada (45 millions pour la même période), cette proportion passerait de 21% à 15,5%. De cette stagnation de la population francophone se dégage une baisse d’extrapolation de la représentation politique qui cessera d’être hégémonique au Québec, résiduelle et dispensable au niveau du pouvoir centraliste d’Ottawa, si le Québec demeurait encore dépendant de ce pouvoir colonisateur.

Effectivement, seuls les Canadiens français et aucune autre collectivité ne pourrait libérer le Québec de cette Confédération qui fait venir 55 000 nouveaux immigrants par année au Québec afin de diluer le pouvoir de cette nation qui va à la dérive et à sa totale dépendance politique. Tel est les cas du compté de Marguerite- Bourgeoys gagné par l'économiste Clément Gignac sous la bannière du PLQ le 22 juin dernier avec seulement 23% d’électorat, pourcentage composé en grande majorité d’anglo-allophones. Cette tendance d’élection des candidats rapportant un si bas pourcentage d’électeurs s’accroîtra dans un proche futur. Rappelons aussi que la chef péquiste, Pauline Marois, avait fustigé ce candidat-vedette du Parti libéral dans Marguerite-Bourgeoys de traître lors d'un échange en Chambre avec Jean Charest parce que cet économiste avait travaillé, dans les départements de « réformes » économiques à Ottawa, afin de concrétiser le projet du gouvernement Harper de créer une commission pancanadienne des valeurs mobilières. Soulignons aussi que le compté historique de Mercier est de plus passé, grâce aux votes allophones, à la formation politique Québec Solidaire, qui prône des mesures socioéconomiques, politiques et culturelles néo-marxistes. Ajoutons à tout cela le réductionnisme de la représentation politique des Canadiens français qui s’effectuera quand l’Assemblée Nationale du Québec aura augmenté la députation actuelle de 125 à environ 150 députés dans les prochaines années. Comme il est prévu que la population du Québec serait de 9,5 millions de personnes comprenant 2,6 millions d’anglo-allophones, l’extrapolation de la représentation politique de cette strate ethnopolitique passerait de 15% actuellement, à 30% des sièges, lesquels seraient alors détenus par des représentants des différentes communautés ethniques au Québec. En d’autres mots, la Balkanisation du Québec serait assurée.
Ni oui ni non, sinon tout le contraire
Ce passage extrait d’un commentaire de Luc Archambault en réponse à une série d’arguments émis par d’autres intervenants concernant son l’article intitulé De la canadianisation du nationalisme québécois , fait preuve d’une argumentation incohérente plaçant l’auteur de l’article (l’un des tenants les plus actifs de la « promotion » de la québécité ) dans une situation de flagrante contradiction historique et de manipulation « inconsciente » : [ (…). Le nom « canadien français » que nous a donné cette minorité activiste anglo-celte, après l’imposition de la Confédération fallacieuse qui nous tient en otage par le chantage identitaire multiculturel canadian qui fait de nous un groupe ethnique comme un autre, et non un peuple à part entière que nous sommes, majoritairement d’origine française sur notre territoire national du Québec (…) ]. Ainsi, le nationalisme politique québécois est incarné principalement par la « québécité », cette fois-ci du Bloc, PQ, QS, PI, Verts, ADQ(4), tel que l’indique incessamment ledit auteur dans ses articles et commentaires avec l’objectif de vouloir faire une hypothétique « convergence » à travers « L'UNION de nos forces québécoises souverainistes »(5), désavouant l’appellation ethnique Canadiens français comme suit : « …qui nous tient en otage par le chantage identitaire multiculturel canadian… ». Suivant ses arguments, les Canadiens français formeraient alors au Québec un groupe parmi tant d’autres, un élément de plus dans l’actuelle mouvance du phénomène du multiculturalisme qui se développe au Québec. En pareil cas, les Canadiens français se seraient-ils donné un État pour légitimer leur nation, ayant comme seul objectif politique le maintient de cette structure administrative pour ainsi faire une composante de plus de ce multiculturalisme divisionniste ? Même si l’on constate chaque jour que ce multiculturalisme est contraire à leurs propres intérêts nationaux ? En effet, étant soumis à l’autre dynamique de québécité sociopolitique menée par le pouvoir centraliste d’Ottawa et soutenu par 90% d’anglo-allophones fidèles à ce pouvoir centralisateur, adversaire à la légitimité de l’État que s’est donné comme droit inaliénable le peuple canadien-français, constitué à 78% et qui se considère comme tel. C’est-à-dire, eux-mêmes et non en s’incluant aux groupes minoritaires qui composent la mosaïque ghettorisée de ce multiculturalisme pour en faire un quelconque peuple québécois en empruntant cette fausse voie politique qu’est la québécité , que l’on veut faire passer comme étant la légitimité civique en raison de l’impossibilité de la faire passer comme étant un droit historique d’appartenance ethnique(6).
Suite aux faits évoqués antérieurement, voyons ce que rapporte monsieur Jacques Bergeron dans sa réponse à l’article de Luc Archambault cité ci-haut, dont voici un extrait de ce commentaire confirmant que même le fondateur du R.I.N, Pierre Bourgault, avait admis et « …toujours regretté (…) d’avoir défendu ce terme ―Canadien-français Québécois―, ce contre quoi M. François-Albert Angers l’avait mis en garde (…) ». Dans la conjoncture actuelle du multiculturalisme et de l’expansionnisme démographique antioccidental dans les pays démocratiques, la position anachronique de ceux qui veulent tout simplement réduire la nation canadienne-française à l’état de québécité , ne peut s’avérer qu’une contradiction antinationaliste dans leur propre lutte interne, faisant qu’ils désespèrent en raison des arguments biaisés, comme par exemple celui de Luc Archambault qui, à la fin de son deuxième commentaire du dit article, commente : « Notre désunion est le seul obstacle à l’expression de cette volonté québécoise ». Mais comment se fait-il que l’on ose ainsi amputer le sens de l’identité historique comme l’exprime si bien monsieur Gébé Tremblay dans la même foulée de ces commentaires : « M. Archambault, je vois mal comment vous espérez chercher cohésion en reniant et trafiquant ainsi notre histoire. la définition Canadien-français ». Effectivement, cette désunion qui est devenue l’argument principal de la stratégie que Luc Archambault dénonce si aveuglément, se trouve entre la grande majorité des Canadiens français et non entre les Québécois (7). Car ces derniers sont (il faut faire la distinction de ceux qui font partie du phénomène de la québécité et les Canadiens français qui n’ont pas renié leur entité ethnique) par convenances socioéconomiques, culturelles et religieuses, fragmentés en une multitude de groupes ethnopolitiques , sauf quand il faut voter pour leurs candidats fédéralistes à Ottawa et à Québec. Là, l’union de ces groupes anti-canadien-français est assurée au détriment de la nation canadienne-française prise dans son propre labyrinthe politique depuis qu’on lui eût imposé de s’ouvrir à cette spirale qu’est le multiculturalisme provoquant la décadence sociopolitique et une « identité nationale » non conforme à son idiosyncrasie. Faisant ainsi qu’en empruntant ce réductionnisme qui n’est nul autre que cet aberrant amalgame sociopolitique et culturel qui englobe cette multiethnicité qu’est la Québécité , l’on arrive « bâtardement » à « former » une quelconque majorité électorale. Le résultat de cette stratégie politique, nous le connaissons déjà : un échec de proportion abyssal, qui fait, entre autre, susciter M. Louis Lapointe à titrer l’un de ses récents Billets, « La souveraineté, plus personne n’a envie de parler de ça ! ». Un désintéressement tout à fait logique quand on veut amalgamer des communautés incompatibles avec la raison d’être de la nation canadienne-française dans un projet de société des divergences socioculturelles et réductionnisme politico-économique.

Voici l’extrait plus complet du commentaire antérieurement cité de monsieur Jacques Bergeron :

(…). Voilà, pourquoi, avec M. Lebel et plusieurs milliers de Québécois par la géographie je demeure Canadien-français Québécois malgré l’erreur d’un grand indépendantiste nommé Pierre Bourgault qui a toujours regretté (voir sa biographie) d’avoir défendu ce terme, ce contre quoi M. François-Albert Angers l’avait mis en garde. On peut constater que ce dernier avait raison de craindre ce nom qui ne « différenciait » pas les locuteurs de langue française, donc les « Canadiens-français québécois », de ceux de la minorité « Anglo-saxonne » (…).
Objectif : abattre le nationalisme des Canadiens français
À ceux qui pensent comme Luc Archambault quant à la convenance de soutenir la québécité , pourriez-vous me citer un seul livre traitant de l’Histoire des Québécois ? Ça n’existe pas. Mais si les Canadiens français parviennent un jour à former une communauté minoritaire au Québec, l’histoire d’un autre « peuple ? » naîtrait de la dynamique socioculturelle et ethnopolitique de cette québécité , alors l’on pourra l’écrire. Par conséquent, ce ne serait pas la narration de l’histoire d’un nouveau peuple, sinon la révélation d’événements fragmentés faisant partie de l’histoire d’un Québec Balkanisé (8) où les affrontements sociaux entre différents groupes formant partie de cette balkanisation seraient la raison d’être d’une existence politique artificielle, d’une économique atomisée en circuit fermé et d’une existence socioculturelle de rivalités excluantes. En d’autres mots, primeraient la violence, l’analphabétisme fonctionnel et la misère pour l’immense majorité, ainsi que la sécurité, la connaissance et la richesse pour une caste de parasites despotes et sanguinaires, comme c’est le cas dans toutes les nations qui ont été divisées, anéanties ou conquises par des groupes minoritaires au service exclusif de leurs intérêts oligarchiques.
Le réductionnisme ethnique des Canadiens français comme idéologie politique de division
La journaliste-écrivaine Lise Bissonnette a bien exposé ce qu’est le réductionnisme des Canadiens français vécu dans leur Histoire, comme étant un phénomène qui consisterait à ne choisir qu’un seul mode d’interprétation du réel parmi tous ceux possibles. En ce sens, sous réserve qu’il soit assumé comme tel, le réductionnisme est l’incontournable outil de ceux qui veulent imposer une autre interprétation politique afin d’arriver à leurs objectifs, même au détriment de la majorité possédant des pré-conditions historiques nationales : « Durant les années soixante, on disait des Canadiens français qu’ils ne pouvaient occuper des fonctions importantes car ils étaient incompétents. Aujourd’hui, on laisse entendre, avec une hauteur aux accents semblables à ceux d’autrefois, que les francophones québécois favorables à la souveraineté sont imbéciles ou vicieux, donc moralement inférieurs au camp fédéraliste ». Il s’agit donc d’un réductionnisme de pérennité sociopolitique et idéologique envers les Canadiens français que les tenants de cette perverse aliénation, empruntant la voie du mimétisme pseudo-intellectuel à travers la dynamique de la QUÉBÉCITÉ , veulent, consciemment ou inconsciemment, continuer que celle-ci soit l’élément de division susceptible d’arriver à une sorte d’union artificielle leur donnant un contrôle sur ce conglomérat multiethnique antérieurement dénoncé.
D’autre part, tous ceux qui se sont positionnés pour faire la promotion de la QUÉBÉCITÉ, à Vigile.net et à d’autres sites, ne mentionnent pas la position de monsieur Bernard Landry concernant le rejet du multiculturalisme, dont il est maintenant un adversaire farouche de cette nouvelle arme socioculturelle de destruction massive destinée à anéantir la nation canadienne-française ; ils ne font par ailleurs aucune allusion au front commun Harper/Ignatieff qui poursuit l’objectif de faire diminuer la représentation parlementaire du Québec à Ottawa par le projet de loi C-56 (9) ; ils omettent aussi de mentionner le projet de loi C-482 présenté par le BQ visant à amender la Loi sur les langues officielles (ces amendements proposés par le Bloc Québécois obligeraient le gouvernement fédéral à reconnaître la primauté de la loi 101 au Québec, ainsi que les entreprises sous juridiction fédérale, à respecter l’usage du français comme langue de travail) ; et enfin, ils laissent pour compte la politique d’immigration perverse d’Ottawa/PLQ, laquelle est destinée à faire venir au Québec 55 000 nouveaux ressortissants par année, provenant surtout des pays ayant des conflits politiques ou interethniques. Tels sont les synergies réductionnistes et mécanismes politiques par excellence pris par le Pouvoir centraliste d’Ottawa en connivence avec celui du PLQ, pour faire ainsi diminuer le poids politique du Québec dans l’ensemble du Canada, faisant que les Canadiens français ne soient plus ceux qui possèderaient la clef donnant la possibilité de former ou non des gouvernements majoritaires à Ottawa(10). L’impasse politique qui sévit présentement au niveau de la gouvernance à Ottawa d’un gouvernement minoritaire (PCC), qui en plus est l’otage des autres formations politiques (PLC, BQ et NPD), n’est qu’un exemple de l’importance stratégique que détient la députation du Bloc Québécois à la Chambre des communes.
Une fausse argumentation pour enlever le protagonisme politique aux Canadiens français
Quelle est la vision implicite de ceux qui s’emploient depuis les années soixante à mythifier cette pensée réductionniste empruntant la dynamique sociopolitique et multiculturelle qu’enferme le piège de déstructuration nationale des Canadiens français à travers la québécité ?, comme le fait L. Archambault quand il fait référence à l’identité historique de ces derniers : « Dénomination héritée de la canadianisation du Québec à partir de l’imposition autocratique de la fallacieuse Confédération canadienne, rapatriée en 1982 et défendue par les fédéralistes et par les canadianisateurs dans son unilatéral et inique statu quo invalide et illégitime, jamais endossée par le Québec et le peuple souverain du Québec. Cela vous positionne nettement en tant que nationaliste canadien, canadianisateur du nationalisme québécois ». Cet objectif réductionniste visant à enlever le protagonisme politique aux Canadiens français sera irréalisable, car ceux-ci seront les seuls à pouvoir reconquérir leur indépendance nationale en se réappropriant le nationalisme qui les a caractérisés depuis 1713. Pour le faire, il faudrait rejeter cette trouvaille intellectuelle de rationalité autodestructive et de mimétisme politique qu’est la québécité regroupant une multitude d’ethnies incompatibles avec ce nationalisme, et incompatibles même entre-elles. Pourtant, quand nous avons des soi-disant volontaires du prosélytisme qui mettent tant d’emphase, comme le fait l’auteur de ce passage incongru en référence à l’identité historique des Canadiens français, afin de rabattre les arguments pour justifier le contraire de ce qu’est la québécité en disant que celle-ci est à l’opposé de ce que dénonce si clairement madame Marie Mance Vallée quand elle écrit : « Faut-il croire que des gens qui s’interrogent au Québec, sont nécessairement des canadianisateurs, des agents provocateurs, des vendus, des fédéralistes... »(11). Ces mots ont le mérite de démasquer le dogme des prosélytistes de la québécité qui, en reniant leur propre ethnicité de continuité historique, contribuent à éloigner la réalisation d’un Québec pleinement souverain ou à rendre la souveraineté définitivement irréalisable.

On concédera sans aucun doute que la trajectoire nationaliste des Canadiens français s’est avérée être, dans l’ensemble, une réussite totale jusqu'à aujourd’hui. Parmi ceux qui ont défendu et élevé à la catégorie d’œuvre humaniste exemplaire cette trajectoire de survivance d’un peuple acharné à garder sa manière singulière de résister à ses adversaires et de vivre comme eux-mêmes l’entendaient, nous trouvons de prestigieux historiens, tels François-Xavier Garneau, Benjamin Sulte et l’américain Mason Waide qui ont manifesté des pensées semblables, avant ou après ce que l’humaniste et écrivain autrichien Stefan Zweig avait résumé en ces mots : « Il ne faut pas fermer les yeux sur la ténacité avec laquelle quelques milliers de Français ont défendu d’une manière acharnée leur langue pendant cent cinquante ans. (...) Et là, ces quelques milliers de Français, sans le secours de la métropole, ni de qui que ce soit, ont préservé la langue et les coutumes ». Mais comment se fait-il qu’au Québec, avec une population de 6 millions de descendants, en grande majorité de cette communauté primaire, et non plus seulement de quelques milliers de Français, la langue et les coutumes léguées et défendu(es) d’une manière acharnée pendant cent cinquante ans et les suivants, sont aujourd’hui marginalisées dû à la connivence de la majorité de ces millions de Canadiens français ? La réponse à cette question devient incontournable : le phénomène du multiculturalisme et la politique réductionniste des Canadiens français, facteurs engendrés par le mimétisme politique et la dynamique dogmatique de la québécité, sont les responsables directs de cette perte de Patriotisme et de Dignité collectifs. Perte qui conduira inévitablement à la Balkanisation du Québec en tant que dimension régionale de ce que sera la gouvernance et l’inefficacité de celle-ci, donnant ainsi le contrôle politique du Québec au pouvoir centraliste d’Ottawa, s’il n’y pas un correctif d’identité nationale pour ramener à temps le nationalisme canadien-français à l’avant scène de l’action politique au Québec.
Reprendre le chemin du nationalisme canadien-français, l’unique possibilité de libérer le Québec
Avant de terminer, rappelons une fois de plus cette réalité aberrante et inconcevable vécue par un peuple qui possède encore des mécanismes politiques assez puissants pour ne plus tolérer cette situation réductionniste : Mais ce qui est terrible, c’est qu’en raison de ceux qui sont arrivés et ont adopté ce régime fédéraliste, le Québec demeure, en ce XXIème siècle, la seule colonie en Amérique du Nord(12).
Finalement, la rupture de ce cycle réductionniste ne saurait être dissociée du phénomène de la conjoncture de la dynamique et du mimétisme politique qu’engendre la québécité. On ne peut éviter d’en dégager des leçons. En d’autres mots, ça vaut la peine de reprendre le chemin le plus difficile et pénible, le plus long mais aussi le plus sûr pour reconquérir la pleine souveraineté du Québec. C'est le chemin de la vérité, du PATRIOTISME et de la DIGNITÉ collectifs. Celui qui veut gagner la réputation d’être honnête et fier, qu’il le démontre. Celui qui veut une renommée de vaillant et patriote, qu’il la gagne à force de courage et de détermination. Et si nous voulons que le monde pense et croit que nous sommes une grande nation, sachons que le plus convenable est de sentir que nous sommes vraiment une grande nation. En attendant la concrétisation de telles aspirations, nous devons commencer à rejeter ce réductionnisme national, faisant que notre principale tâche consistera à se redonner la FIERTÉ et la DIGNITÉ collectives qui ont fait le support indéfectible du PATRIOTISME que les Canadiens français ont toujours eu et prôné comme peuple et comme nation. Tout à fait le contraire de ce que véhicule et représente la QUÉBÉCITÉ en tant que réductionnisme et action perverse de destruction sociopolitique, économique et culturelle, en raison des divergences interethniques qui aboutiront à des conflits plus virulents dans les prochaines années au Québec.
Jean-Louis Pérez
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
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*. Ce titre substitue celui de Avis à ceux qui veulent réduire les Canadiens français à l’état de québécité, tel qu’annoncé auparavant.
**. Un rappel pour ceux qui oublient facilement l’Histoire des grands patriotes canadiens-français, dont l'honorable Honoré Mercier (15 octobre 1840 - 30 octobre 1894) était un avocat, un journaliste et un politicien du Québec. Il fut premier ministre du Québec du 27 janvier 1887 au 21 décembre 1891.
À l'âge de 22 ans, Mercier devint l'éditeur du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe. Il s'opposa au projet de confédération dès 1864, croyant qu'il irait contre les intérêts des Canadiens Français.
En 1871, il fonda le Parti National, et il fut élu à la Chambre des Communes en tant que membre pour la circonscription de Rouville. Il est battu dans la circonscription fédérale de Saint-Hyacinthe en 1878. Il devint le chef du PLQ en 1883. Il s'opposa fortement à l'exécution de Louis Riel en 1885 : cet événement lui aida à gagner de l'appui populaire, et le Parti conservateur du Québec perdit des suffrages car son équivalent fédéral avait donné son aval à la pendaison de Riel (passages extraits de Wikipedia).
***. Sur cette stratégie politique erronée, constatée par plusieurs sondages démontrant la perversité de cette stratégie, indiquons que 70% des Canadiens français rejetaient le réductionnisme de leur état ethnique sauf ceux qui, par intérêt politique ou autre raison particulière, ont renié cette indispensable dénomination ethnique, ne se considèrent plus Canadiens français sinon plutôt « québécois-français », adhérant à cette sorte de pseudo-néo-intégration dénommée québécité, donnant plus de possibilité politique à la minorité adverse anglo-allophone, laquelle est, à 90%, contre la pleine souveraineté du Québec. Pour plus de détails à ce sujet, consulter l’article Avec la québécité, l’indépendance ne se fera jamais (publié à Vigile.net).
1. Une information exhaustive de cette réalité de divergence concernant des intérêts socioéconomiques, politiques et religieux antagonistes à la raison d’être des Canadiens français qui provoqueront, dans un futur non lointain, un dualisme social fratricide, est exposée dans l’article Expansionnisme islamiste et conquête politique au Québec, démontrant la portée de cette divergence sociale qui prolifère de manière exponentielle.
2. Pour plus de détails sur ce sujet, consulter l’article de Hélène Pedneault, Investir dans la symbolique (publié à Vigile.net).
3. Voir l’article intitulé Bernard Landry plaide pour le cégep obligatoire en français (publié à Vigile.net).
4. Pour une information sur l’essor et le déclin de l’ADQ, consulter mon prochain article ADQ : essor et déclin du parti de l’imposteur Mario Dumont* (texte inédit qui sera bientôt envoyé à Vigile.net).
5. Ce commentaire de Luc Archambault en réponse à l’article de M. Lionel Lemay, intitulé Les partis soi-disant souverainistes ont récolté 62,8% des votes, est l’évidence que la stratégie unificatrice qu’il propose est une aberration politique tout à fait contraire à l’idiosyncrasie du peuple canadien-français : « UNION VS UNIFICATION. Ainsi, avec un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ multipartis, faisant l’UNION de nos forces politiques et citoyennes sur un ESSENTIEL COMMUN auquel adhéreraient tous les partis de la mouvance souverainiste, tous les partis opposés au Canada du statu quo de blocage actuel, Bloc, PQ, QS, PI, Verts, ADQ, qui n’empêche pas ces partis hors cet essentiel primordial de mettre de l’avant la déclinaison de leurs autres politique de gauche, de centre et de droite, nous pouvons afficher à la fois la pluralité politique et idéologique du futur État valide et légitime du Québec à fonder sur les voix libres du peuple souverain du Québec, et à la fois affiche l’essentielle et primordiale UNION qui seule peut nous permettre de constituer une force politique capable de fonder un État démocratique pluraliste fort et légitime » (l’article cité ci-haut a été publié à Vigile.net).
6. Concernant la légitimité juridique et politique de la nation canadienne-française, consulter l’article Le « plan Harper » : un piège pour anéantir l’affirmation souverainiste (publié à Vigile.net).
7. Consulter l’article Un dualisme fratricide. Québécois contre Canadiens français (publié à Vigile.net) peut aider à comprendre ce dilemme de capitale importance pour le devenir de cette nation singulière en Amérique du Nord. Il est évident que ce dualisme se développera avec plus de virulence au fur et à mesure que les batailles politiques stériles se poursuivront afin d’assurer sa survie, pendant que la nation canadienne-française s’éteindra lentement et qu’à la fin de son expiration finale se trouvera minoritairement toute seule comme tant d’autres nations qui ont péri, dû à l’incompréhension de ceux qui ont voulu la « sauver », apportant seulement des moyens autodestructeurs. La QUÉBÉCITÉ est un de ces moyens d’annihilation nationale, car ceux qui forment cet amalgame sociopolitique se trouveront constamment confrontés en raison des intérêts opposés et des objectifs diamétralement incompatibles dus à cette identité biaisée qui enferme la « gangrène » implicite de la dynamique du multiculturalisme.
8. Balkaniser : diviser en États autonomes un ensemble territorial ou politique, afin de profiter des divisions ainsi créées. N’oublions pas que le territoire du Québec est trois fois plus grand que celui de la France.
9. La loi C-56 est destinée à réduire la représentation politique des Canadiens français à la Chambre des communes et ainsi réduire leur nationalisme économique adversaire du pouvoir économique anglo-allophone, nationalisme nécessaire pour ne pas être totalement colonisés par le nationalisme canadian. La nomination de Michael Sabia et de Roland Lescure à la tête de la CDPQ, est un exemple parmi tant d’autres de cette nouvelle action pour dénationaliser l’économie canadienne-française avec ce phénomène aberrant qu’est la QUÉBÉCITÉ.
10. Quand Jean Charest aura réussi à rendre, lui aussi, la politique réductionniste au maximum possible du poids politique des Canadiens français dans les prochaines années, à travers la dynamique exponentielle de l’effet socioculturel qui se trouve dans la stratégie politique qu’est la québécité, il sera possiblement élu premier ministre du Canada. Tels que les Trudeau à leur tour : Mulroney, Chrétien, Martin (celui qui a nommé Michaëlle Jean pour avoir la possibilité se faire réélire comme premier ministre en comptant sur les allophones du Québec). Ceux mêmes qui ont sauvé, pour le moment, en leurrant la majorité des Canadiens français, l’actuelle confédération canadian centraliste, arbitraire, corruptrice, perverse, machiavélique, colonialiste, exterminatrice pour les premières nations du Canada(13), réductionniste, arbitraire, maffieuse, pilleuse de ressources fiscales, manipulatrice… pour la nation canadienne-française.
11. Lire l’article de Marie Mance Vallée, L’inquiétude identitaire (publié à Vigile.net).
12. Pour plus d’information, consulter Un dualisme fratricide. Québécois contre Canadiens français (publié à Vigile.net).
13. À propos du sort réservé aux premières nations du Canada soumises à la politique machiavélique d’Ottawa, consulter l’article Les Indiens et la prison : l’échec canadian (publié à Vigile.net). Mon commentaire ici-bas reproduit, fait à la suite de cette information facilitée par M. Jacques Noël, pourrait inciter la lecture du dit article :
[Concernant votre texte Les Indiens et la prison : l’échec canadian, vous rapportez que « 22% des prisonniers au Canada sont des autochtones ». Ça, monsieur Noël, ce n’est pas un « échec canadian », mais plutôt une grande réussite du Pouvoir colonisateur et raciste d’Ottawa.
Sur cette affirmation je vous laisse réfléchir.
Merci de nous avoir facilité cette information à propos du sort des peuples autochtones subissant une machiavélique extermination programmée depuis longtemps. Le même sort est réservé aux Canadiens français avec l’implantation du multiculturalisme au Québec.
Cordialement,
JLP]


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3 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    8 septembre 2009

    À partir du moment qu’il y a Nous, il y a Eux.
    C’est la raison fondamentale pour laquelle le chef du Bloc s’est gentiment moqué des « nounous ».Défendant les « intérêts du Québec », et selon son expression rituelle: de tous les québécois et toutes les québécoises ! cela le dispense de remarquer qu’il y a des Eux, ici, qui n’ont jamais antérieurement été inclus dans le vieux peuple que nous sommes. C’est « Nous » qui sommes leurs « Eux ».C’est ça, M. Pérez ?
    Mais peu importe notre dénomination, maintenant, à ce jour, nous savons depuis très longtemps qui nous sommes, et nous connaissons notre histoire, qui n’est pas celle des autres. Pourquoi alors notre destin serait-il devenu le leur ? Eux-mêmes n’y consentent pas. Nous nous abusons. Tout particulièrement les multiculturalistes québécois.
    On ne peut pas se renommer. À cet égard, on ne peut plus revenir en arrière. Mais nous savons quand même qui nous sommes. C’est cela qui est important. Le plus important.
    La québécité ne peut se résoudre qu’avec l’indépendance, ou se dissoudre dans l’insignifiance.

  • Raymond Poulin Répondre

    7 septembre 2009

    Que les descendants des colons français de la Nouvelle-France se nomment Canadiens français ou Québécois ne change pas la réalité suivante : ils ne peuvent interdire à quelque habitant du Québec ayant le droit de vote de l’utiliser, ni lors d’un referendum ni lors d’une élection décisionnelle. Il serait absolument impossible, dans l’état actuel des choses, de faire reconnaître un vote ethnique, vous devez bien le savoir aussi bien que quiconque. Par conséquent, de ce point de vue, ça ne change rien quant à la possibilité ou non de réaliser l’indépendance. Par ailleurs, considérer tous les citoyens du Québec comme des Québécois n’empêche ni le patriotisme ni la dignité. Alors veuillez nous expliquer où vous voulez en venir sur le plan pratique.

  • Michel Guay Répondre

    7 septembre 2009

    On ne peut pas tout avoir dans la vie
    Car si le terme Québecois nous réduit et nous confine au Québec il nous permet d'être très majoritaire, et le terme canadien français nous minorise non seulement au Québec mais dans tout le Canada
    Les canadiens français vivent déjà en anglais et sont dans toutes les provinces canadians très minoritaires
    Une nation monoethnique ça n'existe pas car alors c'est un peuple dans une nation et dans aucun cas il existe un État nation monoethnique de provenance
    Les canadiens anglais sont très minoritaires ( un tiers) au Canada et pourtant avec leurs centaines d'ethnies anglicisés il forment un État Nation
    Nous au Québec la privation de l'immigration par les angliciseurs , leurs exodes vers l'Ontario , plus les revanches des berceaux nous ont permis d'être encore majoritaires en 2009 sur notre territoire national le Québec .( Plus des deux tiers)
    Alors si les Canadiens anglais peuvent contrôler leur pays et angliciser tout le monde en plus de maintenir leur colonie Québec en étant très minoritaires , ce sera un jeux d'enfants pour les Québecois francophones d'intégrer la minorité de 20% d'anglicisés suite à l'indépendance mais c'est totalement impossible sans celle -ci, la destruction de la loi 101 par les fédéralistes l'a prouvé.
    Les seuls réductionnistes sont les fédéralistes du Québec et leur rêve utopique de pays canadiens français basé sur la race et l,ethnie .
    Vive la nation Québecoise francophone
    Vive le Québec libre
    Vive nos ethnies francisées qui seront gages de notre commerce international , membres actifs de notre Vigile internationale et de notre représentation dans tous les pays du monde et de notre présence active dans toutes les institutions internationales
    MichelG