Pas des «Gilets jaunes d'origine» : violemment insulté, Finkielkraut pointe du doigt un «islamiste»

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La France occupée par une population musulmane haineuse obsédée par la question palestinienne


Pris à partie lors de la manifestation des Gilets jaunes, l’académicien a livré sa version des faits. Il dénonce l'islamisme présumé d'un de ses offenseurs et évoque «un mélange de gens de banlieues, de l'extrême gauche et peut-être des soraliens».


A l’occasion de son passage sur LCI ce 17 février, Alain Finkielkraut est revenu sur l'agression verbale dont il avait été victime la veille, en marge de l’acte 14 des Gilets jaunes à Paris. Revenant sur l’incident, l’académicien a décrit l’un de ses agresseurs : «Il y en a un en plus, avec une légère barbe, qui me dit [...] : "Tu es un haineux, tu vas mourir, Dieu va te punir". Cela c’est la rhétorique islamiste. Et elle était là.»


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Sur l’une des nombreuses vidéos relayées sur les réseaux sociaux, on peut en effet apercevoir un homme, portant une légère barbe lui lancer non sans rage : «Elle est à nous la France, espèce de raciste, espèce de haineux [...], tu vas mourir, tu vas aller en enfer, Dieu va te punir, le peuple va te punir.»





Au milieu de l'émotion unanime qu'a suscité l'incident, nombre de personnalités politiques n’ont pas pris le soin de dissocier les personnes à l’origine de cette altercation de l’ensemble des membres du mouvement.


Pas des «Gilets jaunes d'origine»


Alain Finkielkraut, lui n’a pas associé ses agresseurs aux «Gilets jaunes d'origine». «C'est un groupe de gens politiquement difficilement situables, un mélange de gens de banlieues, de l'extrême gauche et peut-être des soraliens», estime-t-il avant d’ajouter qu’il a été «l'un des seuls intellectuels à avoir soutenu le mouvement à ses débuts» et qu'il n'aurait «pas subi ça sur les ronds-points».


Au lendemain de cet incident, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour «injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, écrit, image ou moyen de communication électronique». La Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) a été chargée de mener les investigations. Alain Finkielkraut a pour sa part fait savoir qu'il n'envisageait pas de porter plainte.


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