Para bellum: un ultimatum de Washington à l’Iran révélé

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Les Américains ne cherchent qu'un prétexte pour accentuer les pressions contre Téhéran


La mort du moindre soldat américain entraînera les représailles de Washington. Tel a été le message du chef de la diplomatie américaine lancé en mai dernier en Irak à huis clos, rapporte le Washington Post en se référant à des responsables états-uniens. Selon le média, cet avertissement aurait été adressé à l’Iran.




Lors de son déplacement en Irak au mois de mai, le secrétaire d’État Mike Pompeo a mis en garde contre toute attaque susceptible d’entraîner la mort de militaires américains, a révélé le 18 juin le Washington Post en se référant à des responsables états-uniens.



Selon le média, M.Pompeo a déclaré en faisant allusion à Téhéran que si un seul soldat américain était tué, cela provoquerait une riposte militaire de la part de Washington.

Le Washington Post précise que cette déclaration a été prononcée lors d’une discussion privée avec les autorités irakiennes.


Un responsable haut placé de l’administration Trump cité par le média a déclaré sous couvert d’anonymat que la mort du moindre militaire américain changerait «complétement la donne».


Le 7 mai dernier, Mike Pompeo a effectué une visite imprévue de quatre heures en Irak. Auparavant, les États-Unis avaient envoyé leur porte-avions l’USS Abraham Lincoln en indiquant qu’il s’agissait d’une réponse à une possible menace contre les forces américaines de la part de l’Iran.



Fin mai, les États-Unis ont également annoncé le déploiement de 1.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient, invoquant des «menaces persistantes» contre les forces américaines émanant du «plus haut niveau» du gouvernement iranien. Des appareils de reconnaissance et de surveillance et un escadron de 12 avions de chasse ont renforcé le dispositif.

Le 18 juin, Washington a décidé d’envoyer environ 1.000 militaires supplémentaires au Moyen-Orient. Cette annonce est intervenue peu après la publication de nouveaux documents accusant l'Iran d'avoir attaqué deux pétroliers en mer d'Oman.