La capitale et la stratégie du hockey

On croit que ce sera «business as usual»

Le dilemme: sans Nordiques pas d'affranchissement?

Tribune libre

Nombreuses sont les réactions à l’effet que la candidature de Pierre Karl Péladeau sous les couleurs du Parti québécois pourrait nuire à la venue d’une équipe de la LNH à Québec.
Parmi les arguments invoqués, la rivalité entre Bell et Vidéotron fait figure de proue, les « craintifs » arguant que le décision de PKP pourrait fournir des armes aux propriétaires de Bell, déjà copropriétaires des Maple Leafs et des Canadiens, pour bloquer la possibilité d’un transfert d’équipe et d’une expansion du circuit à Québec.
Dans l’hypothèse où une telle éventualité se présentait, croyez-vous sérieusement que les dirigeants de la LNH, des hommes d’affaires aguerris pour qui les profits sont le nerf de la guerre, hésiteraient à opter pour la ville de Québec si la preuve était faite qu’une concession dans la capitale nationale était rentable simplement à cause des allégeances politiques de PKP?
En ce qui me concerne, ma réponse est non…Les équipes de hockey professionnelles, particulièrement les concessions canadiennes, représentent une mine d’or injectée dans les goussets de la LNH, et ce n’est pas le vent de souveraineté insufflé par l’arrivée de PKP au sein du PQ qui fera hésiter de quelque manière les magnats du hockey pour qui le leitmotiv « business is business » demeurera toujours le moteur de décision.
À cet effet, il est bon de se rappeler que la fusion entre l'Association mondiale de hockey et la Ligue nationale de hockey en 1979 a amené l'entrée de quatre nouvelles équipes dans la LNH : les Whalers de Hartford, les Oilers d'Edmonton, les Jets de Winnipeg…et les Nordiques de Québec, et tout cela au moment où un gouvernement péquiste était au pouvoir au Québec et que l’idée d’un référendum sur la souveraineté du Québec flottait dans l’air

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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