Les chercheurs de l'Université de Waterloo (Canada) prédisent le changement de la définition du temps en mécanique quantique.
Même si, théoriquement il semble possible de diviser le temps en unités infiniment petites, la plus petite mesure temporelle ayant une signification physique dans le cadre des théories actuellement admises est le temps de Planck. Sa valeur dans le système international d'unités est généralement arrondie à 10-43 secondes.
Le temps de Planck est défini comme la durée du temps nécessaire à un photon dans le vide pour parcourir une distance égale à la longueur de Planck. Beaucoup de théories se basent sur l'unité du temps de Plank, notamment la théorie des cordes, la gravitation quantique à boucles et la théorie de la perturbation.
Mais récemment, The European Physical Journal C. a publié un recherche dans lequel Mir Faizal, physicien à l'Université de Waterloo, et ses homologues annoncent que la plus petite mesure temporelle peut être plusieurs fois inférieure au temps de Planck.
En plus, les physiciens ont démontré que l'existence de cette mesure bouleverse les équations de base qui fonctionnent actuellement en mécanique quantique. Ces modifications nous poussent à réinterpréter la définition du temps.
D'après les chercheurs, le temps peut être défini comme une structure cristalline constituée de parties distinctes se répétant régulièrement. Sur un niveau plus philosophique, cela impliquerait que notre perception du temps comme une chose s'écoulant de façon continue n'est qu'une illusion.
"En physique, l'Univers est représenté comme un film où les cadres statiques créent l'illusion du mouvement en se succédant. Si on prend cette comparaison au sérieux, notre perception de la réalité (…) est une illusion formée par une structure mathématique constituée de parties distinctes", précisent les chercheurs canadiens.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé