Ne vous en faites pas, l’État est là !

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Martineau se trompe, le problème n'est pas la SQDC, mais le cartel libéral de la drogue contrôlé par les amis de Trudeau

Vous voulez que quelque chose fonctionne bien, au Québec ?


Demandez à l’État de s’en mêler, vous allez voir, ça va être tiguidou.


Rien de mieux que le gouvernement pour faire avancer un projet et s’assurer que tout se passe bien.


SQDC : UN SUCCÈS BŒUF


Regardez la Société québécoise du cannabis. Non, mais, quel succès !


Huit jours, et on était déjà en rupture de stock.


« On n’avait pas prévu une aussi forte demande... »


Pendant ce temps-là, Johnny, qui vend du pot sous le manteau pour les Hells, continue de brasser de grosses affaires.


Pas de file d’attente.


Pas de rupture de stock.


Pas de travailleurs en processus de syndicalisation.


Sa business roule. Pot, hasch, acide, coke...


Livraison garantie en une heure, comme Domino’s Pizza.


Ça, c’est du service à la clientèle !


Il faut dire que les gangs criminalisés sont des entreprises privées qui croient aux vertus du capitalisme.


Ils voient un marché ? Ils l’exploitent à fond.


Pas de tataouinage.


Ils n’ont pas besoin d’ouvrir de grosses succursales avec quatre murs, un toit, du chauffage et de l’électricité.


Une station de métro, un abribus, et l’affaire est ketchup.


Tu vends du pot devant un cégep et tu veux deux semaines de vacances l’été et deux l’hiver ?


Parfait, je vais t’arranger ça... Deux coups de batte de baseball sur les genoux et tu vas passer un mois à l’hôpital.


Tu as d’autres demandes,


Charlie ?


SURPRISE, UNE GRÈVE !


Vous voulez savoir à quoi va ressembler la SQDC dans un an ?


Vous n’avez qu’à regarder sa grande sœur, la SAQ, vous allez avoir un avant-goût.


Vendredi, les travailleurs syndiqués de la SAQ ont déclenché une grève-surprise pour protester contre les « mesures disciplinaires injustes » prises par leur employeur.


Imaginez... Les patrons de la SAQ n’acceptent pas que leurs employés changent les bouteilles de place sur les rayons pour faire suer les clients !


Ils ont imposé des mesures disciplinaires à 10 employés pour « intimidation, harcèlement, insubordination, refus de travail et vandalisme » !


Non, mais... !


Si on ne peut plus s’amuser à mélanger les vins français et les vins italiens, à mettre des Bordeaux dans la section des Bourgogne et à recouvrir les vitrines des succursales d’autocollants, où s’en va le Québec, je vous le demande ?


So-so-solidarité, mes frères !


Luttons contre l’esclavage et l’exploitation de la classe ouvrière !


C’est rendu que le gouvernement demande aux employés de la SAQ de travailler la fin de semaine !


Alors que ce sont des fonctionnaires !


SMOKED MEAT ET BALONEY


Après ça, on nous dit que la légalisation du pot va faire disparaître le crime organisé.


Ben oui, Chose.


Voulez-vous me dire ce que fait l’État dans le commerce au détail ?


Pourquoi pas la Société québécoise des viandes froides, tant qu’à faire ?


Les travailleurs syndiqués en moyen de pression s’amuseraient à mettre des tranches de baloney dans le rayon du smoked meat et à mélanger les paupiettes et les saucissons.


Alain Bouchard avait raison : on aurait dû laisser Couche-Tard vendre du pot. L’État devrait encadrer la vente du vin, des gratteux et du pot.


Mais pas en vendre.