M. Joseph Facal a fait retirer ses textes de Vigile et nous devons nous en féliciter. Pourquoi? Il fallait lire aujourd’hui dans le Journal de Montréal ses élucubrations sur les étudiants. Il dit entre autres : ‘’…Si le gouvernement cédait, il ne gagnerait aucun nouvel appui, mais il perdrait le respect de ceux qui approuvent sa calme détermination.’’, ce sombre personnage défend le pauvre gouvernement qui dilapide des argents fous, des milliards à ses petits amis tout en demandant aux étudiants de se serrer la ceinture. Les recteurs et autres responsables de nos universités et écoles de hautes études gagnent des salaires faramineux et obtiennent de primes de séparation pharaonesques et on demande aux étudiants de s’endetter davantage et d’engraisser un peu plus les banquiers prédateurs. C’est ça que ce monsieur Joseph Facal défend. (...)
N’avez-vous pas remarqué que le parti Québécois nous a offert une brochette de traîtres hors du commun : Morin, Bachand, Facal, Legault et autres. Certains ont démissionné, dégoûtés qu’ils étaient des politiques de Mme. Marois. M. Curzi a présenté un projet fort valable mais Mme. Marois l’a repoussé du revers de la main. Comment se fait-il que Louise Beaudoin, elle, revienne… j’avais pourtant du respect pour elle!
Je crains énormément l’égocentrisme de Mme. Marois advenant son élection. Elle est entourée de fédéralistes et de pourris et elle serait blanche comme neige? Il faut être naïf pour le croire. Regardez-la aller, un copier / coller de Charest. Rien n’est clair avec elle, les étudiants, le dossier de la langue, la santé, on ne sait pas, c’est flou!
***
La révolte des étudiants dépasse en fait les étudiants, c’est toute la société québécoise qui doit les appuyer car c’est nous tous qui subissons les vols qualifiés de nos dirigeants et dirigeantes, tous partis confondus. Il n’y en a qu’un qui voudrait bien percer mais il est systématiquement boycotté, littéralement barré par nos médias vendus, c’est Option Nationale. C’est connu maintenant que les médias sont les armes de l’oligarchie. Jean-Martin Aussant ne passe nulle part dans les grands médias. Vous le trouverez sur Vigile Actualité.
M. Facal termine son texte en disant :’’… Plus largement, une société qui, depuis si longtemps, ne parvient pas à régler une affaire somme toute mineure comme celle-là, est-elle équipée pour s’attaquer à des problèmes autrement plus complexes comme la santé ?’’ Vous rendez-vous compte que ce Facal considère l’éducation comme une affaire somme toute mineure !?! Qui le paye pour dire de telles énormités?.... pour l’instant, le Journal de Montréal. Si Pierre Péladeau, le père, le vrai, pouvait voir ce que son fils a fait de ce journal et de son empire! N’oubliez pas que le Sun Media de Toronto, un journal de Québécor, est un de ceux qui crachent le plus sur le Québec. Où allons-nous?... attaqué de toutes parts le Québec trouve dans la traîtrise de ses propres enfants, ses pires ennemis.
Ivan Parent

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12 commentaires

Archives de Vigile Répondre
9 avril 2012
@ Merlebleu,
Si le nom de merle bleu fait référence à un mignon petit oiseau sympathique votre texte évoque plutôt en moi ce corbeau chicanier qui va déterrer des textes de décembre 2010 pour nourrir quelques sentiments acides. Je ne renie d’aucune manière ce mot de 2010. Vous semblez vivre sur la planète Montréal et ne semblez pas avoir parcouru le reste du Québec, surtout sa banlieues. Vous n’avez sans doute pas idée du temps que ça prend pour partir du secteur de Terrebonne où j’habite pour se rendre au centre ville de Montréal, en autobus et métro, surtout à 17h00. Des heures cher merle noir, ça vous dit quelque chose? Avant de juger ce que vous ne connaissez pas, si vous êtes amateur de circulation dense, d’autobus bondés, de métros où l’odeur du voisin n’est pas nécessairement proche des fleurs, c’est votre privilège et je le respecte mais, SVP, cessez de juger les autres quand vous en ignorez le contexte.
Je suis amateur de silence et de calme et non de fumées, de pollution et de bruit. Récemment, j’étais à Léry, à côté du lac St-Louis, au sud de celui-ci, la nuit, j’entendais venir de Montréal, de l’autre côté du lac, une rumeur, un bruit de fond incessant provenant de ce gros village. Les habitants de ce gros village ont ça dans les oreilles 24h par jour, sept jours sur sept et ce, 365 jour par année, ils ne l’entendent plus. C’est ça que vous aimez, alors restez-y et foutez-nous la paix.
Ivan Parent
Archives de Vigile Répondre
8 avril 2012
Monsieur Parent,
Dans un commentaire à un article de M. Réjean Labrie en date du 21 décembre 2010 Montréal, futur bidonville ? Mais c’est déjà commencé...

vous écriviez ceci :
«Personnellement j’habite Terrebonne, et, dans la mesure du possible, je fais mes courses localement. Montréal est devenu une ville où le stationnement est devenu irritant et coûteux. Si je vais à Montréal malgré tout, j’irai dans un endroit où je peux disposer d’un stationnement privé ou carrément dans un centre commercial. Si je veux aller à Montréal par transport en commun, cela me coûte le double en plus d’un temps fou d’attentes. Pour tout l’or du monde je ne retournerais pas à Montréal.»
je commentais ainsi :
«La perception misérabiliste que vous avez de Montréal, vue de l’extérieur, et celle de certains commentateurs, donne l’impression que le reste du Québec se désole de ne plus pouvoir se retrouver à Montréal pour profiter de tout ce qu’elle offre, comme autrefois, sans avoir à lever le p’tit doigt et sans avoir à contribuer au succès de cette ville, que nous Montréalais aimons envers et contre tout.»
Que ce soit à Paris, Londres, Toronto, Barcelone, New-York ou, n’importe quelle grande ville, il ne nous vient jamais à l’idée de bougonner contre les transports en commun, c’est LA FAÇON, de voir, de circuler, d’apprécier la ville. C’est aussi la manière la moins couteuse. Si les automobilistes n’avaient la détestable manie de vouloir stationner leur «char» à moins de 3 mètres du lieu où ils s’arrêtent pour se divertir, se cultiver, se sustenter, magasiner et tutti quanti, ils marcheraient dans les villes, libres de la dictature du «char»
Encore le 3 avril, vous écriviez :
«M. Richard Le Hir a d’ailleurs écrit un livre sur les écraseurs de peuples : ‘’Desmarais, la dépossession tranquille’’ éditions Michel Brûlé. Je n’ai malheureusement pas eu la possibilité d’assister à son lancement hier. Ce lancement a eu lieu à la Société St-Jean-Baptiste à 82 ouest rue Sherbrooke à 17h00. J’en connais plusieurs qui n’ont pu y assister car, à cet endroit, à 17h00, sur la rue Sherbrooke, en pleine circulation de pointe, le stationnement était introuvable. Dommage !»
Vous êtes à Montréal Monsieur, pas à Terrebonne. Tout est mis en œuvre ici pour que les visiteurs y accèdent. Transport en commun, bus métro, Communauto, Bixi. Je n’entend jamais que certains banlieusards ronchons se plaindre de l’accès à Montréal. Étant voyageuse de par le monde, les étrangers qui y viennent n’ont que de bons mots pour cette ville qui nous ravit quand on se donne la peine d’y voir autre chose qu’une rue où on ne peut stationner.
Archives de Vigile Répondre
6 avril 2012
Bonjour ‘’O’’,
Merci du renseignement en ce qui concerne le métro, ça va sans doute me servir une autre fois sauf que le métro ne se rend pas à Terrebonne. Je sais, j’aurais pu stationner ma voiture près d’une station de métro de Laval mais encore une fois, à 17h00 c’est loin d’être facile ou coûteux. Il me semble que ce genre d’événement pourrait être organisé dans un lieu où il y a du stationnement ou du moins à une autre heure que 17h00 au centre ville.
Ivan Parent
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
5 avril 2012
" à la Société St-Jean-Baptiste à 82 ouest rue Sherbrooke à 17h00. J’en connais plusieurs qui n’ont pu y assister car, à cet endroit, à 17h00, sur la rue Sherbrooke, en pleine circulation de pointe, le stationnement était introuvable. Dommage !
Ivan Parent"
Dans les villes modernes, on circule le moins possible en voiture individuelle. Le métro de Montréal vient de se mériter une reconnaissance internationale pour ses adaptations écologiques (bacs à recyclage)
La station Place des arts, par sa sortie Bleury, donne accès à la maison Ludger Duvernay en quelques minutes de marche, avec en prime la vue sur Place des festivals, la Maison symphonique, et même la célèbre caserne des Black Watch où nous avons forcé le Prince Charles à entrer par la sortie des poubelles.
Les cités se visitent à pied si on veut les apprécier. (comme les étudiants)
Archives de Vigile Répondre
5 avril 2012
«Calme détermination»(!) Mais sur quelle planète Facal vit-il? Il ne voit pas la police taper sur des étudiants de 60 kilos mouillés, il ne voit pas les coups vicieux portés avec la pointe des matraques? Il ne voit pas les arrosages à gogo avec le poivre de cayenne? Il n'a pas entendu les grenades assourdissantes? Il ne voit pas ces jeunes Québécois à qui la police à Charest attache les mains dans le dos? Il n'a pas vu passer la pluie de tickets de 500$? Il ne voit pas la répression des «forces de l'ordre» d'un mouvement tout à fait démocratique? A l'évidence, Facal ne sait pas, ou feint d'ignorer, que c'est le gouvernement Charest qui s'exprime avec ses gros bras.
Archives de Vigile Répondre
5 avril 2012
@ Pierre Tremblay,
Je suis heureux que vous parliez de Duplessis car si son temps au pouvoir était considéré comme une période noire, comment allons nous décrire celle de John James Charest. Comparé à ce dernier, l’époque de Duplessis était gris pâle. M. Facal est d’une arrogance insultante. Mon fils (secondaire 5 international) était à la manifestation d’hier (mercredi 4 avril) et ce que je ne comprends pas, la direction de l’école (Rive-Nord à Bois-des-Filion) a menacé de représailles, tenté de dissuader les jeunes de se joindre à cette manifestation. Comme j’ai dit à mon fils, pour des causes justes, il faut apprendre la désobéissance civile. Nous devons être tous solidaires avec eux car cela dépasse le cadre de l’augmentation des coûts de l’instruction, ça concerne toute la société qui se fait littéralement voler par millions, par milliards et il ne faudrait rien dire? M. Facal s’est mis un pied dans la bouche et nous voyons encore plus clairement les orientations de ce minable personnage au service des écraseurs de peuples. M. Richard Le Hir a d’ailleurs écrit un livre sur les écraseurs de peuples : ‘’Desmarais, la dépossession tranquille’’ éditions Michel Brûlé. Je n’ai malheureusement pas eu la possibilité d’assister à son lancement hier. Ce lancement a eu lieu à la Société St-Jean-Baptiste à 82 ouest rue Sherbrooke à 17h00. J’en connais plusieurs qui n’ont pu y assister car, à cet endroit, à 17h00, sur la rue Sherbrooke, en pleine circulation de pointe, le stationnement était introuvable. Dommage!
Ivan Parent
Gabriel Proulx Répondre
5 avril 2012
Bien dit !
Joseph Facal n'est rien de plus qu'un minable traitre et ennemi du peuple québécois, dans la droite lignée de son mentor, Lucien Bouchard.
Non satisfait de s'être fait l'avocat des grandes corporations qui exploitent le peuple québécois, voilà que Facal monte à la défense de la "calme détermination" du gouvernement Charest... Ce n'est pas pas de la "calme détermination", monsieur le démagogue Facal, c'est juste de l'arrogance et du mépris du peuple ! Additionné au fait que les libéraux savent qu'ils ne garderont pas le pouvoir aux prochaines élections, donc ils font tout ce qu'ils veulent en envoyant promener la population récalcitrante et en commandant des opérations de casse par la SQ et le SPVM. Voilà un bon tableau de dictature bourgeoise...
Joseph Facal ne sait plus faire autre chose que mentir. C'est un mercenaire ennemi du peuple, c'est comme ça que la note de bas de page des livres d'histoire québécois s'en rappellera.
-Gabriel Proulx, Saint-Eustache, PCQ
Serge Jean Répondre
5 avril 2012
« Sa calme détermination», l’assassinat du peuple , c’est de ça dont il s’agit. Monsieur Facal n’habite pas dans le même champ de vision que le peuple manifestement.
Il y a longtemps que j’observe chez ce monsieur, du moins sur la scène publique et politique, une forme très habile de caméléonisme si imprévisible, qu’il pourrait faire sortir un ours de sa caverne d’ hibernation en plein hiver, tant la bête ne s’y en attendrait pas.
Il y a chez ce monsieur, j'ai souvent remarqué, une condescendance naturelle qui le porte à s’autoriser un droit très prétentieux de directeur de conscience sur notre peuple comme d’autres petits moralistes à torchons populaires.
«Dégreillez-vous monsieur le missionnaire, tirez-vous une bûche qu’on jase un peu icitte-dans! »
Qu’importe, tous ces maudits baveux condescendants, le violon perdu revient maintenant , et ce sont les étudiants qui ont l’archet dans les mains pour l’heure. L’âme du peuple se réveille, et les luthiers seront nombreux pour enfin l’aimer et lui redonner sa dignité à cette âme qui se souvient enfin.
Jean
Archives de Vigile Répondre
5 avril 2012
Oui parfaitement d'accord.
Est-ce que les parents et grands parents de monsieur Facal avaient payé de l'impôt et des taxes au Québec avant que monsieur puisse faire de grandes études universitaires gratuitement sur le bras des parents et grands parents des enfants qui manifestent aujourd'hui?
Si Facal était juste, il dirait que c'est à lui de rembourser pour s'être enrichi gratuitement aux frais des Québécois qui l'ont accueilli.
Il faut être vraiment égoiste pour venir dire aujourd'hui aux plus jeunes, malheureusement la caisse est vide pour vous alors que nous l'avons dilapidé sans penser à votre avenir.
Pourquoi? Pour ce que cette génération puisse continuer à dépenser sans compter à se payer des salaires faramineux de cadre à 500 000$ pour gérer une école avec du personnel administratif sans compter.
Ils ont totalement raison. Il faut que le système cesse et que cette génération paye pour avoir rempli la carte de crédit au max alors que Duplessis l'avait laissé vide alors que lui-même est mort pauvre au point qu'il a fallu payer pour le faire enterrer.
Les babyboomers à la Charest et Marois qui vivent dans leur château et qui ont étudié gratuitement sont loin de ce renoncement et de cette humilité pour leur peuple.
Archives de Vigile Répondre
4 avril 2012
Facal un immigrant dont la généreuse nation d'accueil québécoise a permis de réussir des études universitaires à coût très abordable. Aucune espèce de reconnaissance pour le système d'éducation qui l'a bien servi. Aucune espèce de sympathie pour les étudiants qui luttent pour maintenir cet acquis majeur de société.
Facal fait une obsession de promouvoir les hausses de frais dans tout les domaines. Il devient pire avec l'âge.
Henri Marineau Répondre
4 avril 2012
Le mouvement de grève, enclenché sur un refus vis-à-vis la hausse des droits de scolarité, revêt de plus en plus les allures d’une revendication qui déborde largement la simple question financière.
Et, phénomène plutôt contradictoire, il m’apparaît que le braquage systématique du gouvernement Charest devant les demandes de dialogue des étudiants a contribué aux effets politisants de l’action initiale des manifestants. Au bout du compte, quand un gouvernement n'a que la police à offrir à sa jeunesse en colère, il y a lieu de s'interroger sérieusement sur la qualité des rapports qu’il entretient avec les citoyens.
Il n’est donc pas surprenant que, depuis le début de cette vague de mobilisation étudiante, on ait pu assister à un déplacement des enjeux. Ainsi, on parle maintenant de plus en plus ouvertement de gratuité scolaire et on dénonce les dépenses scandaleuses des directions universitaires, plus préoccupées de béton et de compétitivité que de formation intellectuelle.
Si plusieurs manifestants avaient des espoirs en déclenchant ce mouvement de contestation, personne ne pouvait prédire le cours qu'il prendrait et la formidable leçon de science politique qu'en tireront autant ses participants que ses sympathisants.
La plus grande leçon que la société québécoise devrait tirer de cette mobilisation est que l'éducation n'est pas une marchandise que l'on débite à la pièce selon la capacité de payer du «client» et que l'on choisit en fonction de sa rentabilité supposée.
Et que La "calme détermination" du gouvernement Charest évoquée par le "sombre personnage" Facal aille se faire foutre!
Archives de Vigile Répondre
4 avril 2012
Salut M.Parent
L’homme de gypse
Ébranlé par la montée du P.Q. dans les sondages, le PDG de Sagard met les bouchées doubles à démontrer que lui aussi peut être résiliant comme madame Marois; amenez-en des jeunes étudiants gauchistes, m’a leur montrer de quel bois je me chauffe!
Entourer des ses fidèles ouailles admiratives dans les points de presse, Johnny se dit prêt pour une autre élection avec la confiance que les électeurs québécois vont à nouveau tomber dans le panneau cette fois grâce aux charmes de son plan nord utopique martien à – 40C dans la steppe du bouclier canadien loin des centres d’achat et du nouvel amphithéatre des Nordiques de Québec 1000 kilomêtres plus au sud. Qu’ils se consolent, avec tous les importés chinois non syndiqués à la rescousse, la soupe won ton et les eggs rolls combleront les oies sauvages de la vie loin du grand rassembleur Jean Charest.
http://www.youtube.com/watch?v=Ip2gccaiAeg&feature=related