Récemment, notre gouvernement conservateur a informé les provinces des paiements de péréquation pour l'année 2014-2015. Avec une formule complexe, ces paiements permettent aux gouvernements provinciaux moins prospères de fournir aux citoyens des services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparables. Pour la prochaine année fiscale, le Québec recevra 9,3 milliards de dollars, soit plus de 55% de l'enveloppe destinée à l'ensemble du pays.
Depuis les années 60, le Québec est un bénéficiaire de la péréquation, mais les montants que nous voyons aujourd'hui sont sans précédent. Comme fier Québécois, je ressens un certain malaise quand je constate la dépendance économique du Québec envers le reste du pays.
Je suis un père de famille et grand-père de merveilleux petits-enfants. Je rêve pour eux du jour où le Québec créera plus de richesse et sera assez prospère pour devenir financièrement et économiquement autonome.
Au moment même où le Québec reçoit cette somme astronomique, notre province est assise sur d'importantes richesses naturelles qui ne sont pas suffisamment exploitées.
Il y a moyen d'exploiter nos ressources de façon responsable, selon des critères stricts et en renforçant la protection de l'environnement. Le Canada s'est doté d'une stratégie du développement responsable des ressources. Malheureusement, au Québec, nous semblons être «encarcanés» dans une époque de moratoires, de manifestations et de peur d'avoir peur. Dans mes tournées du Québec des derniers mois, les gens que j'ai rencontrés dans les régions m'ont interpellé en me disant que le «Plan Nord» est maintenant le «Plan Mort».
Loin de moi l'idée de juger le plan de l'ancien premier ministre Charest, mais l'image frappe et démontre certainement la déception des travailleurs. Je tiens toutefois à rappeler que dans l'ensemble du Canada, le secteur des ressources naturelles est directement et indirectement responsable de près du cinquième du PIB nominal et de 1,8 million d'emplois. Ce secteur représente également plus de la moitié des exportations de marchandises du pays.
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Pendant ce temps, le Québec accroît tristement sa dépendance à la croissance économique du reste du Canada, et ce, année après année. L'Institut de la statistique du Québec a dressé le portrait des finances publiques du Québec de 2012 et montre que le Québec reçoit du fédéral environ 16 milliards de dollars de plus que ce à quoi il contribue à la fédération canadienne.
Une chose est certaine, la priorité de notre gouvernement conservateur est l'économie. Nous souhaitons être partenaire du développement de la richesse au Québec, et ce, dans la tradition que nous avons établie de le faire dans le respect des compétences. Nous allons continuer de nous concentrer sur la création d'emplois et conserver les impôts du fédéral au plus bas niveau depuis 50 ans.
Travaillons à rendre le Québec plus fier, plus fort et plus autonome au sein d'un Canada uni.
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