Société québécoise

Mes pensées envers les personnes vulnérables en ce nouvel An 2026

Tribune libre

Notre monde dit moderne et civilisé regorge de situations où priment l’appât du gain et l’égocentrisme débridé. Aussi ai-je cru opportun d’offrir mes premières pensées, en ce début d’année 2026, à toutes ces personnes vulnérables dont le seul espoir est de rencontrer sur leur chemin des diffuseurs de réconfort et de chaleur humaine.

* Envers toutes celles et tous ceux aux prises avec la maladie d’Alzheimer afin qu’ils puissent bénéficier de tous les soins nécessaires à la reconnaissance de leur dignité humaine.

* Envers toutes ces personnes âgées qui vivent dans la solitude afin qu’elles puissent renouer avec la vie en partageant leurs souvenirs en présence d’une oreille attentive.

* Envers tous ces enfants atteints d’une maladie incurable afin qu’ils puissent accueillir auprès d’eux quelqu’un qui leur glisse tendrement à l’oreille un « je t’aime ».

* Envers tous ces adolescents perdus dans leurs pensées noires dans une société qui les juge parfois avec mépris afin qu’ils redécouvrent un sens à leur vie.

* Envers toutes ces femmes prises en otages par la violence sous toutes ses formes afin qu’elles rencontrent quelqu’un qui les délivre du joug de leur agresseur.

* Envers tous ces hommes enfermés dans une masculinité machiste afin qu’ils s’ouvrent aux bienfaits d’une saine relation amoureuse.

* Envers toutes ces personnes souffrant d’une maladie mentale afin que l’État reconnaisse leur désarroi et investisse en ressources humaines leur venant en aide.

* Envers toutes les personnes itinérantes qui vivent misérablement sans abri et sans nourriture afin que les gouvernements dégagent les subsides nécessaires à leur survivance.

* Envers toutes celles et tous ceux aux prises avec une dépendance à la drogue ou à l’alcool afin qu’ils trouvent sur leur chemin un bon samaritain.

* Envers toutes ces personnes qui attendent désespérément une chirurgie depuis des mois afin que le système de santé se rétablisse et réponde à leur cri d’alarme.

* Envers toutes les personnes aux prises avec un handicap physique afin que les municipalités et les commerçants contribuent à faciliter leurs déplacements.

* Enfin envers notre société en mal d’amour afin qu’elle ouvre les yeux sur la belle naïveté de l’enfant qui sourit à la vue d’une simple fleur qui se dresse majestueusement devant lui.


Henri Marineau, Québec



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