J’ai commencé à me demander si les québécois d’aujourd’hui désirent vraiment avoir un pays, je crains que non pour la plupart d’entre eux ( 55% ). Pour les autres, ils aimeraient bien mais le méritent-ils ? Je tente de comprendre comment un peuple, j’hésite de plus en plus à nous décrire comme un peuple, comment peut-il être négligent à ce point. Je m’explique, il y a John James Charest que tous qualifient de pire premier ministre du Québec de toute l’histoire et pourtant il risque fort d’être réélu à la prochaine élection. Il tente depuis son arrivée au pouvoir d’assimiler les québécois et ce, de différentes façons, et toutes sont terriblement efficaces.
L’arrivée massive de nouveaux immigrants ( 55,000 par année ), est un bien trop grand nombre. Rappelons-nous la commission sur les accommodements raisonnables, certains immigrés eux-mêmes avaient suggérés de ralentir la cadence. Ils ont été les premiers à dire au gouvernement que ce n’était pas bon de faire venir autant d’étrangers parce que les emplois n’étaient tout simplement pas au rendez-vous. Logique n’est-ce-pas, et pourtant si un québécois oserait dire une telle chose, il serait taxé de racisme. Par notre tolérance, notre trop grande tolérance, nous nous sabordons nous-mêmes. Plusieurs pays d’Europe commencent à s’éveiller sur ce problème et recommandent de diminuer grandement l’immigration, compte-tenu de leur incapacité à les intégrer décemment. Comment peut-il continuer de la sorte, si ce n’est que pour noyer les québécois dans une mer d’immigrés. Avant d’accueillir de nouveaux arrivants, commençons par offrir de l’emploi à tous ceux et celles qui sont déjà ici. Le bien-être social est une plaie dans toute société, avant d’accueillir d’autres gens, ne faudrait-il pas combler le manque de travail qui afflige notre propre peuple ? Non, le premier ministre Charest désire noyer la minorité francophone dans une mer d’allophones, il lui sera plus simple de nous assimiler par la suite.
L’éducation à 50% en anglais dès la sixième année me parait bien être une autre tentative d’assimilation, le problème d’apprentissage des jeunes québécois ne semble le préoccuper. Pourtant, si la jeunesse éprouve déjà de la difficulté, comment pourront-ils les surmonter s’il faut qu’ils consacrent dorénavant 50% de leur éducation à une langue seconde. Dans tout ça, elle est où la fierté de notre langue, la fierté de notre nation ? Le gouvernement Charest tente de nous inculquer qu’il est nécessaire de parler anglais, que nos salaires vont êtres meilleurs. Est-ce à dire que la langue française n’est pas à la hauteur ? Sommes-nous tel qu’il le laisse croire par ces propos, un peuple inférieur par notre langue ? Comment se peut-il que vivant à l’intérieur d’une province francophone, l’on doit parler anglais si nous désirons aspirer à de meilleur salaire ? Il aura sans doute compris que l’assimilation est beaucoup plus simple lorsqu’entreprit très jeune.
Dernier point sur les tentatives des Libéraux à nous assimiler, l’appauvrissement de nos richesses. Comment un gouvernement peut-il abandonner nos richesses naturelles à des intérêts étrangers ? Les droits d’exploration sur les gaz de schiste à dix sous l’hectare lorsque d’autre province les ont vendu à des milliers de dollars l’hectare. L’empressement du gouvernement à tout donner me fait craindre le pire scénario, je croirais presque à une vente de faillite. Lorsque tout le monde s’entend pour dire que rien ne presse, que les recherches risquent de contaminer les nappes phréatiques et que malgré ça, il faille agir vite. Je me demande bien pourquoi ? Avec son plan Nord tant annoncé, il est question de tous les minerais confondu, du fer à l’or. Pourquoi ne serions-nous pas capable de gérer nous-mêmes notre sous-sol ? Les québécois ont démontrés à maintes reprise leur savoir-faire et ce, dans différents domaines. Pourquoi alors faire venir des compagnies étrangères, en sachant qu’elles ne se soucieront pas du tord qu’elles risquent de nous faire. Le savoir québécois n’est sans doute pas à la hauteur encore une fois, du moins dans l’esprit de notre grand bâtisseur autoproclamé.
Le fait que presque personne ne se dresse contre ces agissements, me fais douter du mérite que nous avons à devenir un peuple, un vrai. D’ici cinquante ans, comme le prédit Gilles Duceppe, nous serons sans doute assimilés, nous parlerons anglais et certains commenceront à dire qu’il nous faut parler cantonais, mandarin ou chinois. Si nous désirons devenir un peuple, nous devons cesser de fermer les yeux sur ces manigances d’assimilation de la part du gouvernement Charest. Si nous voulons être considérés comme un peuple, il faudra commencer par agir comme tel. Je rêve de voir un jour les québécois se lever à l’unisson, ce jour là je recommencerai à nous voir telle une nation.
Levons nous et soyons fier d’être québécois, de parler français et soyons surtout fier de notre culture, ne laissons personne nous enlevez ça. Allons tous à Québec ce 3 juillet et tenons nous debout tel des hommes libres, montrons à tous notre désir de faire parti de l’humanité en tant que peuple et non en larbin des Britanniques. La résistance du peuple ou la résilience du serviteur, voilà entre quoi choisir. Le 3 juillet est le temps de dire au monde entier que nous voulons être un peuple, que nous avons droit à notre pays, allons tous manifester pacifiquement devant les émissaires britanniques. Disons leur que nous sommes chez-nous et maîtres chez-nous !
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4 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
29 juin 2011@ J. Dubreuil:
Peut-être faudrait-il, aussi, que le peuple québécois accepte de temps à autre, de regarder en face les conséquences de ses choix, monsieur Dubreuil?
Allons-nous donner un quatrième mandat à une espèce de vermine qui travaille presque ouvertement contre notre nation, telle que John James Charest, par exemple?
C'est quand même pas comme si notre Johnny Charrue national, avait pris le pouvoir au moyen d'un coup d'état, non?
Jacques Dubreuil Répondre
29 juin 2011Salut Sylvain, sans doute, ton titre, le veux-tu provoquant; moi, je le trouve un peu fouettard. Pourquoi ne pas chercher des bibites chez les fauteurs de notre dépendance au lieu de nous blâmer, nous les victimes du système. Par exemple, dans les prisons, les prisonniers se blâment-ils ou si plutôt, ils fustigent les gardiens? Je crois qu'il est temps que nous, Québécois, cessions d'avoir peur de blâmer la majorité anglaise du Canada qui nous gère à son seul profit en nous laissant des miettes, en nous obligeant à parler sa langue pour bien nous soumettre.
Jean-François-le-Québécois Répondre
26 juin 2011@ Sylvain Meunier:
Une partie du problème est que les Québécois ont oublié que nous avons été, il n'y a pas longtemps, à l'échelle historique, les nègres blancs d'Amérique, exploités par les patrons anglophones. Nous connaissons mal notre histoire, alors nous ne savons pas bien qui nous sommes, ni ce que nos aïeux ont enduré, dans ce pays qui nous a été volé.
Par ailleurs, notre nation semble souffrir d'un mal curieux, soit celui de rechercher à tout prix des compromis, en presque toute chose... Au lieu de regarder la vérité en face, et de planifier pour agir en conséquence, le peuple québécois va plutôt tenter pour une enième fois de trouver «une nouvelle solution, de nouvelles idées», politquement, plutôt que de décider de se donner un pays, quitte à ce que cela exige des efforts. Des exemples? Le rpétendu «autonomisme» de l'ADQ, la novuelle formation politique de François Legault, ou le fait récent que les électeurs québécois se soient pour ainsi dire, garrochés dans les bras de Jack Layton, sans rien connaître de son programme, ni rien savoir du fait que le beau Jack est encore plus centralisateur, et tout aussi multiculturaliste, qu'un Justin Trudeau...
En outre, je ne sais pas si nous avons un gène qui affecte le développement de notre cerveau, et qui nous handicappe, en matière de qualité de raisonnement, mais on dirait que bien souvent, les électeurs d'ici, ont de la difficulté avec le lien cause-effet. Oui, car l'on se dit «écoeuré de la politique», telle que pratiquée par Johnny Charrue; on sait qu'il nous gouverne en fonction des intérêts canadiens, comme un traître à notre nation, etc, etc... Mais nous lui avons donné trois mandats, et allons peut-être lui en confier un quatrième?!?
À ce propos, certains diront qu'ils ont «peur que Marois ait le pouvoir entre les mains»... Bon, Mme Marois est plutôt une femme à poigne, pas toujours à l'écoute du peuple... Mais pourrait-elle faire pire que Charest, leur dis-je...?
Nous pourrions en parler encore longtemps...
Nous avons bien besoin d'un pays, mais sommes-nous déterminés à faire ce qu'il faut, pour l'avoir...?
Archives de Vigile Répondre
26 juin 2011Il faut surtout que l'idée de l'indépendance soit présente dans les médias traditionnels de masse et sur Internet avant, pendant et après les élections.
D'abord par le mouvement Cap sur l'indépendance, ensuite par une Coalition indépendantiste citoyenne avec des candidats et candidates connus et estimés de la population lors des prochaines élections.
Pierre Cloutier