Marine Le Pen rencontre le président russe Vladimir Poutine

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Même Radio-Canada se sent obligée d'en parler

Le président russe Vladimir Poutine a tenu une rencontre surprise avec la candidate d'extrême droite à la présidentielle française Marine Le Pen, vendredi, mais a nié toute suggestion voulant que la Russie tente d'influencer l'élection en sa faveur.

Mme Le Pen, candidate du Front national (FN), a rencontré dans la matinée des parlementaires, notamment le président de la Douma (chambre basse du parlement), Viatcheslav Volodine.
La suite de son programme ne prévoyait pas de rencontre avec le chef de l'État russe. Mais après avoir discrètement visité une exposition au musée du Kremlin, elle est apparue sur les chaînes publiques au côté de Vladimir Poutine dans un salon du Kremlin.
Nous ne voulons en aucun cas avoir de l'influence sur les évènements à venir, mais nous nous réservons le droit de communiquer avec les représentants de toutes les forces politiques du pays, comme le font nos partenaires européens ou des États-Unis.
- Vladimir Poutine, président de la Russie

Lors de sa rencontre avec des membres de la Douma, Mme Le Pen a déclaré que la Russie et la France devaient travailler ensemble pour sauver le monde de la mondialisation et du fondamentalisme islamiste.
En rencontrant le chef de l'État russe à un mois du premier tour du scrutin le 23 avril, Marine Le Pen réussit son coup : rencontrer le chef d'État d'une grande puissance et parfaire sa stature sur la scène internationale.
Levée des sanctions
Marine Le Pen a affirmé vendredi après sa rencontre avec le président russe que son premier geste à l'égard de la Russie, si elle est élue, sera de réfléchir à une levée rapide des sanctions imposées à Moscou dans le cadre du conflit ukrainien.
Marine Le Pen fait partie des politiciens européens qui prônent un rapprochement avec Vladimir Poutine et qui approuvent l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014 par la Russie.
Soutien financier

La candidate du Front national a également assuré à des journalistes qu'elle n'avait pas évoqué avec le président russe un éventuel soutien financier à sa campagne électorale. Florian Philippot, le numéro 2 du FN, avait indiqué dans la matinée qu'aucune banque française n'avait voulu, à ce jour, consentir de prêt à la candidate.
Le Front national est à la recherche de six millions d'euros pour financer sa campagne et avait obtenu en 2014 un prêt de neuf millions d'euros d'une banque russe.
Les deux rondes de l'élection présidentielle française auront lieu le 23 avril et le 7 mai. On s'attend à ce que Mme Le Pen soit l'un des deux candidats qui obtiendront le plus de votes le 23 avril et qui poursuivront au deuxième tour le 7 mai.


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