Les dirigeants de l’Église catholique du Québec, comme beaucoup d’autres confessions dans le monde, prêchent pour l’aide aux démunis mais, se collent sur les puissants dirigeants politiques, même si quelques représentants de la base peuvent ne pas suivre le mouvement.
Le haut clergé catholique québécois a toujours prêché la soumission à ses ouailles envers elle et le pouvoir politique « l’autorité » qui viendrait de Dieu même si c’était par les armes.
Ce n’est pas surprenant que notre Église catholique, dirigée de Rome, se colle au fédéralisme qui est le pouvoir suprême actuel au Canada et pense comme M. Sarkozy qu’il vaut mieux que le Québec se range sous la tutelle fédérale comme elle a voulu ça pendant les « troubles » de 1837/38 en condamnant fortement nos Patriotes qui s’attaquaient à l’autorité anglaise.
Pour l’instant, l’Église catholique du Québec, va continuer à prêcher la soumission et ne peut pas facilement, réduire l’anglais dans ses communications, sauf pour quelques prêtres de la base actuellement, parce que les plus fidèles de ses fidèles sont les immigrés, plus religieux que nous, qui semblent choisir d’exister majoritairement en anglais au Québec pendant que les Québécois francophones sont, de moins en moins, pratiquants.
Ce n'est donc pas la religion catholique qui va sauver le fait français au Québec en 2 010, le seul pouvoir qui pourrait le faire est notre très provincial gouvernement du PLQ-Charest mais, il ne le fera pas parce qu'il doit son élection, en grande partie, aux anglophones...sa base.
***
Morts au champ d’honneur
Nos patriotes de 1837/38 et l’Église catholique (suite)
Jean-Jacques Lartigue, l'évêque de Montréal, a pris le parti des autorités britanniques, en s'appuyant sur l'encyclique Cum Primum de Grégoire XVI, qui avait recommandé l'obéissance civile. Les directives sévères de l'Église envers les Patriotes ont déplu à de nombreux fidèles et à plusieurs membres du clergé. Issus du peuple, les prêtres des campagnes avaient toujours montré une grande solidarité avec leurs paroissiens et avaient même assisté à plusieurs assemblées Patriotes. La polémique sur l'influence du clergé dans les rébellions a eu un impact durable, de sorte que Mgr Jean-Marie Fortier de Sherbrooke a dû accorder un pardon aux rebelles patriotes 150 ans plus tard en 1987. Cependant, certains curés se sont toujours engagés en faveur des patriotes, dont spécialement le père Étienne Chartier.
Saint-Charles-sur-Richelieu, sur le chemin des PATRIOTES
Nos Patriotes, morts au combat en 1837, à cause de la condamnation de l'Église, ont été enterrés dans les champs du côté de St-Denis-Denis ou St-Charles. Quand est venu le temps de leur pardonner, en 1937, personne ne se rappelait où ils ont été enterrés, de telle façon que leurs corps ne trouvent pas à l'emplacement où ils leur ont élevé un monument dans le cimetière de St-Charles-sur-Richelieu qui porte l’inscription suivante : Monument aux Patriotes
1937
Sur la base du monument côté est, on peut également lire les noms des membres du Comité de L'Action Patriotique qui ont fait ériger le monument. "L'Action Patriotique Inc. Montréal. - Un groupe d'instituteurs- A.C. Miller, président - W. Ducap, vice président - A. de Grace, secrétaire - E. Girardin, trésorier - J. Dansereau, publiciste - A. Perron, organisateur"
L’Église et le pouvoir anglais
Main dans la main au Québec
Nos patriotes de 1837/38 et l’Église catholique (suite)
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31 commentaires
Gilles Bousquet Répondre
29 décembre 2009À Grand-papa, pas les coopératives dans la liste des affaires passéistes. Rien de plus futuristes que des coopératives…me semble.
Archives de Vigile Répondre
29 décembre 2009Citation de M. Gébé T. :
« Moi j’ai fait mon choix et le Pape aura toute mon âme. Le seul espoir d’une resurrection de mon peuple est là. »
La résurection du peuple avec des églises, écoles, coopératives et petit blondinet Saint-Jean-Baptiste catholiques ça ne tient pas la route à l'ère de la mondialisation et du Québec d'aujourd'hui. L'ancien régime papiste et passéiste c'est terminé. Non merci.
Archives de Vigile Répondre
28 décembre 2009Entièrement d'accord avec votre analyse, M. Pomerleau.
Mais l'Église a failli en même temps que nous et par les mêmes forces, au beau milieu de la révolution tranquille. C'est par Vatican II qu'elle a perdu tout son sens. Elle s'est mis comme nous à la "modernité", comme si cette révolution était une finalité. Exactement comme le PQ s'est mis au goût du jour et a perdu son sens.
L'Église est aujourd'hui avec nous, dans la section de phase terminale.
L'Église n'assurrait pas seulement notre cohésion nationale organique, mais la cohésion organique avec toutes les nations de nos origines, surtout la France, mais aussi toutes les nations catholiques.
De l'épaule à de Gaulle à la botte de Sarkozy.
Pendant qu'au nom de la laïcité on s'acharne sur la Mosquée et l'Église, nos zélites à genoux font des chemins de croix pour aller allumer des ménoras.
Marie-Hélène Morot-Sir Répondre
28 décembre 2009Monsieur Pommerleau comme la dernière fois, aprés la tribune de Monsieur Ouhgo qui nous posait cette question : " l'Eglise nous a t-elle sauvée ' et pour laquelle il m'avait "chipotée" je suis d'accord avec votre commentaire.
En dehors de toutes considérations, en dehors également de toutes les expériences terribles de personnes qui ont plus que souffert, à cause de dérapages religieux inadmissibles, en dehors de tout cela, si nous considérons objectivement cet organisme appelé Eglise, on ne peut nier qu' elle a servi d'Etat, servi d'Administration et qu'elle a été une Institution primordiale, déterminante pour peut-être au moins les cent premières années aprés la Conquête ou sans doute davantage.
Nous pouvons, en remontant dans le passé, nous rendre compte du rôle déterminant qu'elle a joué, un rôle fondamental qui a assuré la cohésion de la petite société, qui s'était retrouvée seule aprés le départ de la France, totalement remise à l'adversaire, et qui ne sachant vers qui se tourner, s'est raccrochée à ce qu'elle connaissait, c'est à dire à sa religion, à sa paroisse, à son école.. et à ses hôpitaux .. c'est cette cohésion qui lui a permis non seulement de survivre et de tenir dans un tel contexte, mais qui a aussi aidé les gens à s'instruire et à s'élever peu à peu par l'instruction dans la societé..
C'est intéressant de constater ce qui se passe de nos jours depuis la révolution tranquille depuis que les esprits se sont libérés de la religion, depuis que les églises se sont vidées.. Où se trouve à présent la cohésion sociale dont vous avez tant besoin pour soutenir votre beau projet ? Par quoi l'a-t-on remplacée ? Est-ce par les partis politiques? Posons nous la question..
Avant de terminer je voudrais dire à Monsieur Gignac de reécouter Minuit Chrétien, si dans les première strophes il y a bien " peuple à genoux" dans les dernières c'est bien " Peuple DEBOUT chante ta délivrance " que nous entendons... Voilà au moins un peu d'espérance.
Archives de Vigile Répondre
28 décembre 2009La seule question qui importe est de déterminer qu'est-ce qui fut nécessaire pour que nous existions comme peuple français en Amérique. L'ontologie donc.
Et ce qui fut nécessaire c'est: Un État pour conserver notre cohésion nationale.
Suite à l'annexion de 1760, l'Église va se substituer à l'État et pendant 200 ans va non seulement préserver la cohésion nationale mais va faire croitre la potentialité de notre État (L'État est d'abord organique: Aristote). Si bien qu'en 1960 la puissance passe à l'Acte : La Révolution tranquille. Il n'y a pas eu de rupture (a part dans les esprits) il s'agit d'une continuité organique. L'Église n'a pas failli, sur l'essentiel, son succès est indéniable.
On ne peut pas en dire autant de ce demie État au structure moderne (Révolution tranquille) censé assurer la cohésion nationale. Depuis 95, la cohésion nationale s'étiole dangereusement, sans même que l'élite ne s'en rendent compte. (Mortelle confusion.).
En dégageant l'accessoire de l'essentiel on peut poser une question: À quelle moment depuis 1759 à t on eu un rapport de force favorable qui menait à un statut politique qui garantissait la conservation de notre cohésion nationale ?
Ma réponse c'est qu'à aucun moment ce ne fut la cas.
La proposition de la République américaine (1775) était un piège à con, qui nous aurait conduit à la louisianisation. Celle des Patriote 1837 (Un Québec bilingue) dans une Amérique du Nord entièrement américaine n'offrait aucune garantie de conserver notre cohésion nationale.
L'Église a été une institution cardinal (sociologie) qui a jouer un rôle déterminant qui nous a permit d'exister, sans elle notre cohésion nationale aurait été perdue.
Pourquoi sommes nous incapbales de faire ce simple constat. C'est là que devrait être le débat. Car en se coupant de la continuité organique de notre État on flotte dans la confusion intellectuel qui nous amène à condamner une institution qui nous a sauvé.
Il faudra bien un jour sortir de cette confusion. J'espère y revenir.
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
28 décembre 2009Je suis d'accord avec GV. Les choses ne sont pas si simples. Je crois fermement que nous ne parlerions plus français n'eût été de l'Église du Québec. Et je l'ai écrit la semaine dernière en commentaire.
Et je souhaite pour l'année 2010 que les nouveaux curés de la nouvelle religion qui, me semble-t-il, sont plus dictatoriaux, plus vindicatifs finissent par dépasser leurs angoisses métaphysiques personnelles.
À la fin, tous ces discours sur l'Église deviennent obsessifs. Il y a des spécialistes pour ce genre de maladie.
Quant à Papineau, il a fait comme beaucoup de nos politiciens d'aujourd'hui : il a fui l'orage. Il n'avait qu'à rester ici et se battre. Pour moi, il n'est pas un héros. Les seuls héros de cette période sont ceux qui ont été pendus et non ceux qui sont morts dans leur lit.
Gilles Bousquet Répondre
27 décembre 2009D'accord avec M. Tremblay pour rebâtir nos institutions, exclusivement pour nous. Pour nos intérêts propres, incluant nos Églises et notre religion. On pourrait le faire en mode coopératif : 1 personne riche ou pauvre, 1 vote, ce qui fait une démocratie plus égalitaire même s'il n'y a rien de parfait.
Le Québec est déjà bien pourvu en coopératives de toutes sortes, il devrait continuer à se développer dans cette voie qui se situe entre le socialisme et le capitaliste.
Archives de Vigile Répondre
27 décembre 2009M. Bousquet,
aller voter pour faire des lois ?
Voyez où les lois nous ont menné. Les lois sont faites pour être brisées. Et c'est la nouvelle Église qui les brise, car elle détient la nouvelle morale.
Il faut rebâtir nos institutions. Du concret.
Toutes nos institutions, exclusivement pour nous. Pour nos intérêts propres. Même rebâtir nos Églises et notre religion.
Plus que tout, encore, il faut éduquer soit-mêmes nos enfants. Actuellement ils sont éduqués par des étrangers qui les abrutissent. Ils sont convertis à la nouvelle morale.
Les institutions de cet État ne nous appartiennent plus depuis longtemps, M. Bousquet. Y mettre de nouveaux politiciens n'y changera pas la machine technocratique qui y est bien implantée depuis 30 ans. Charest le bouffon n'a pas grand chose à voir avec les ordres qu'il reçoit à par de les exécuter promptement. Ce sera la même chose avec Marois ou n'importe quel autre.
Comme pour le clergé d'antant, le véritable pouvoir est dans les mains de celui qui porte la morale. C'est lui que le peuple suit. Le peuple veut faire ce qui est bien et juste. Cette morale bien établie lui dicte que de chercher son identté, sa nation, est mal, xénophobe, etc... Qu'elle fait de lui un être mauvais.
C'est cette nouvelle Église, étrangère, qui doit être attaquée et détruite. C'est le talon d'Achille du multiculturalisme.
Gilles Bousquet Répondre
27 décembre 2009M. Haché écrit qu'il aimerait que les partis souverainistes actuels deviennent virulents et contagieux.
S'ils deviennent trop virulents, ils vont faire peur au Québécois. Faut qu'ils soient contagieux doucement, tout le temps. Comme expérience, tentez donc d'obtenir quelque chose de positif à long terme de votre voisin avec la méthode que vous proposez : virulent et contagieux.
La seule chose virulente qui est contagieuse est le H1N1 ou la grippe ordinaire.
Gilles Bousquet Répondre
27 décembre 2009M. Tremblay qui écrit : «Où sont-ils les patriotes ? Où sont-ils les bâtisseurs d’institutions ? Où sont-ils les manifestants par milliers ! Les émeutes ! »
Vous voudriez des émeutes ? Nous admirons nos Patriotes de 1837/38 mais ils ont perdu, ont été pendus, expatriés avec leurs biens incendiés et confisqués. Ils n'ont gagné que notre estime avec leurs sacrifices et peu d'attention de la reine Victoria qui venait d'être couronnée en Angleterre.
On ne gagnera rien avec des émeutes, faut juste aller voter autrement que pour le PLQ de M. Charest qui brandissait le passeport canadien pour faire gagner le NON au référendum de 1995...Pathétique petit politicien, un vrai PPP sur 2 pattes.
Archives de Vigile Répondre
27 décembre 2009Je vous demande, M. Bousquet, bien honnêtement, de bien prendre le temps de regarder derrière et de comparer le Canadien français sous le clergé avec ce Québécois "moderne".
Où sont-ils les patriotes ? Où sont-ils les bâtisseurs d'institutions ? Où sont-ils les manifestants par milliers ! Les émeutes !
Dites-le moi, M. Bousquet, où s'en est allée la fièreté, le sens du devoir, de la patrie, de l'honneur et la morale !
Voilà ce qui est parti, M. Bousquet.
Regardez le bien votre peuple Québécois. Mou, sans honneur et sans fièrté. Sans morale. Menné par le bout du nez comme un mouton, ses enfants endoctrinés et déshumanisés. Des bêtes. Des abrutis.
Le Canadien français sous le clergé a REPRIT Montréal de l'Anglais ! Le Québécois "moderne" est entrain de le perdre complètement.
Ce n'est pas en 1970 que nous avons fait la révolution tranquille, mais dès 1950, sous Duplessis et le Clergé. Deux forces qui nous ont poussé dans le c.... ! Deux forces, la politique et la religion dont au lieux de prendre le contrôle les avons jetté aux oubliettes pour embrasser le communisme qui ferait de nous des Dieux ! Le communisme des juifs !
Il a fait de nous des bêtes de somme. Dès 1974 notre économie passait aux mains des banques privées juives. La dégringolade morale, identitaire, culturelle, jusqu'à cet état misérable et pitoyable aujourd'hui.
Le Pape Benoît XVI vient de virer son chapeau de bord en allant de l'avant avec la béatification de Pie XII. C'est un geste symbolique immense. Nous sommes dans une guerre psychologique et de religions. Ce sera la religion qui nous tue actuellement ou bien la catholique, c'elle de nos pères.
Moi j'ai fait mon choix et le Pape aura toute mon âme. Le seul espoir d'une resurrection de mon peuple est là.
Gilles Bousquet Répondre
27 décembre 2009M. Tremblay, nous nous rappelons simplement l'histoire du Québec du temps de nos Patriotes. Si vous trouvez que ce qui est écrit est faux, faudrait écrire quoi exactement. Nous avons même fait la distinction entre le haut clergé anglophile et un certain nombre de prêtres nationalistes québécois.
Les juifs ou les musulmans peuvent bien nous inviter à nous souhaiter un Joyeux décembre plutôt qu’un Noël ou à nous jeter à l’eau si ça leur tente mais nous ne sommes pas obligés de les écouter si ça nous tente pas vu qu’ils sont très minoritaires ici, au Québec, même si plusieurs fournissent à la caisse électorale du PLQ que NOUS élisons.
Raymond Poulin Répondre
27 décembre 2009On dirait que, d'un côté comme de l'autre, les nuances ont plutôt pris le bord...
Marcel Haché Répondre
27 décembre 2009M. Bousquet.
Je ne suis pas croyant. Ni pratiquant. Ni rien de tout ce qui s’approche du religieux.
C’est assez facile maintenant de faire le procès des anciens. Les anciennes autorités, religieuses et civiles, ont collaboré, en effet, avec les pouvoirs officiels, anglais. Mais c’était dans un contexte où le peuple canayen était absolument seul, sans défense, face au grand empire britannique, sans égal, le plus grand empire de tous pendant très longtemps. Malgré tout, (et, sans doute, malgré bien des abus), une certaine cohésion sociale et politique a pu être protégée. Nous, le peuple québécois, émergeons de cela : une fidélité constante, mais jamais sans quelques failles…
J’aimerais que les partis souverainistes actuels deviennent virulents et contagieux*, qu’ils se distancent des « pouvoirs » actuels, à Ottawa, mais aussi à Québec, (Rome ayant perdu depuis longtemps son autorité au Québec), et qui tendent, ces pouvoirs, même inconsciemment, à briser la cohésion du peuple québécois.
Je ne vous lis pas souvent dénoncer ces partis. Vous en êtes plutôt souvent le défenseur inconditionnel. C’est bien votre droit. Comme ce l’est aussi de juger, maintenant, du rôle ancien de l’église catholique, dont c’était pourtant le devoir, ancien, de préserver l’avenir. Ce qui fut fait.
Malgré tout, malgré votre charge ici à l’égard de l’église catholique, je ne puis m’empêcher de trouver ironique qu’il y ait, ici et là, souvent, un peu, oui, un peu de cardinalat.
« Cardinal Bousquet ! », j’ai bien ri. De bon cœur.
Je demeure un fan. Vous le savez. Je le réitère et vous souhaite, ainsi qu’à tous les vigiliens, une bonne année.
*Un ne va pas sans l’autre !
Archives de Vigile Répondre
27 décembre 2009Pourquoi s'en prendre à une église qu'on a abandonné en masse dans les années 60 ?
Nostalgie ?
L'Église n'a tout de même pas pris les armes contre nous ! Parcontre les juifs, oui, et sont maintenant notre nouveau clergé à la tête de nos institutions ! Ce sont même eux qui nous invitent à se souhaiter un Joyeux décembre plutôt qu'un Noël.
Mais de ceux-là vous n'osez rien dire comme sans doute vous n'auriez pas plus osé contre le clergé au pouvoir en 1837.
Plus facile de s'en prendre à ceux qui ne sont plus là et qui n'ont plus de pouvoir.
Archives de Vigile Répondre
27 décembre 2009Si l'Eglise avait été derièrre nous autres en 1837 puis au référenmdum. Elle serait peut-être respectée comme en Grèce. Et encore pleine le dimanche
Réal Doré
Gilles Bousquet Répondre
27 décembre 2009M. Parent, merci pour votre commentaire. Il y avait peu de curés de la base, après la révolte de 1837/38, qui osaient désobéir à leurs évêques pour ne pas subir leurs foudres et mériter l'enfer sur terre et de l'autre bord.
Archives de Vigile Répondre
27 décembre 2009M. Bousquet,
Il m’est souvent arrivé de ne pas être d’accord avec vous mais cette fois-ci c’est dans le mille. Je crois cependant qu’il ne faille pas confondre le haut clergé avec les curés de la base. À l’époque des Patriotes, certains curés, ceux qui luttaient avec leurs ouailles contre les envahisseurs anglais ont souvent été déportés par leurs évêques. Les Anglais se sont servi du clergé pour nous mater en leur accordant les privilèges qui étaient associés à cette soumission. C’est vrai que les prêtres, les religieux de cette époque étaient, pour ainsi dire, les seuls à pouvoir transmettre de l’instruction, à part quelques notaires, médecins et avocats.
Ils ont eu le pouvoir et en ont abusé. Lors des conscriptions, le haut clergé incitait les bons petits canadiens-français à aller au casse-pipe en Europe pour défendre l’Angleterre selon la ''volonté de Dieu'' contre les allemands, les suppôts du démon. Je ne veux pas faire la liste ici des erreurs ou horreurs dans certains cas commises par le clergé catholique, on m’accuserait d’être trop long. Mgr. Turcotte est ses sbires, par ses incitations au bilinguisme de l’Église est en voie de perdre ce qui lui restait de crédibilité.
L’Église est fidèle à elle-même, soumission au pouvoir anglais, ça n’a pas changé. Mes propos doivent faire de la peine à Dieu, j’en suis contrit. Quelle farce ! En attendant, l’Église aide les nouveaux arrivants à adopter la langue anglaise contre nous, contre tous ceux qui ont payé pour élever ces temples, ces monuments à la crédulité autrefois luxueux et pour engraisser toutes ces boules à mitre qui se permettent, la crosse à la main (ce n’est pas une Buick) de nous donner maintenant des leçons de traîtrise. Il ne faut surtout pas oublier que le bilinguisme est la porte ouverte de l’assimilation.
Ivan Parent
Gilles Bousquet Répondre
24 décembre 2009Pas surprenant, Grand-papa, que le Gouverneur de la colonie ait subventionné l’évêque de Québec qui recommandait à ses prêtres d’aviser ses fidèles de demeurer un peuple à genoux devant le pouvoir anglais, même s'ils recommandaient de conserver la langue française pour ne pas virer protestant.
Suite à ça, no Patriotes de la région de Québec ont refusé de suivre les Patriotes de la région de Montréal dans les « troubles » de 1837/38 qui faisaient de la peine à Dieu directement. Nos Patriotes, morts au champ d’honneur se sont vus refuser le droit de sépulture dans nos cimetières catholiques vu qu’ils avaient désobéi à Dieu directement, via le haut clergé québécois, en combattant le pouvoir anglais.
Archives de Vigile Répondre
24 décembre 2009Rien de surprenant en effet, c'est même plutôt dégeulasse.
Dans un livre de l'historien Marcel Trudel, il est écrit que l'évêque de Québec a été "subventionné" par le Gouverneur de la colonie jusqu'au milieu du XiXème siècle.
Archives de Vigile Répondre
24 décembre 2009ERRATUM:
Au lieu de: Le vieux fond religieux des Québécois baignent toujours ...aurait dû être: Le vieux fond religieux des Québécois baigne toujours... Merci
André Gignac le 24-12-09
Archives de Vigile Répondre
24 décembre 2009Bonjour Monsieur Bousquet,
Le vieux fond religieux des Québécois baignent toujours dans notre inconscient collectif qu'on le veuille ou non. À force de s'être fait dire qu'il fallait se soumettre à l'autorité divine, à l'establishment, au gouvernement fédéral (THE CANADIAN GOVERNMENT AND HER MAJESTY THE QUEEN ELIZABETH II), tout ce qui représente l'autorité nous fait peur et nous empêche de nous lever debout, de marcher sur nos deux jambes et de nous responsabiliser en faisant l'indépendance du Québec. L'autorité (hic) du gouvernement en place (toujours le fameux complexe d'autorité que nous refoulons) nous paralyse tellement d'agir soit en descendant dans la rue ou de désobéir civilement que nous sommes en train de nous autodétruire, d'imploser en tant que peuple. Dans le Minuit Chrétien, on chante "Peuple à genoux, attends ta délivrance!" On devrait changer ces paroles pour celles-ci: "Peuple debout! Coupe tes chaînes! Un pays et la liberté t'attendent...ou quelque chose de semblable. J'aimerais être un parolier des fois!
JOYEUSES FÊTES À TOUS!
André Gignac le 24-12-09
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2009MM. Bousquet et Desbois.
Le rôle de l'Église est assez complexe et résistera toujours au noir et blanc. Il faudra faire un effort pour nuancer. Cela s'impose. Après les troubles de 1837-38, réponse toute émotive aux provocations du régime et de ses agents, l'Église, une fois les chefs de file réformateurs décimés, déprimés ou en exil, a tenu seule le flambeau de l'éducation en français au sein d'un peuple redevenu sans nom et sans histoire. Institution réactionnaire tant que l'on voudra, elle a formé rigoureusement des notaires, des avocats et des médecins en grand nombre : Honoré Mercier, Henri Bourassa et beaucoup d'intellectuels. Savez-vous seulement combien de collèges classiques ont fondé les religieux entre 1850 et 1900 ? Cette contribution de l'Église, une fois mis à part l'épiderme anti-cléricale un peu surannée et ringarde des perpétuels ados de la révolution tranquille, aura mis en place les éléments d'un redressement national. Car, si la déprime qui a suivi l'échec du dernier référendum est encore palpable, comparée à la déprime qui a suivi la Répression de 1837-38, il faudrait multiplier par cent la première pour comprendre les effets et la détresse qui ont suivi la seconde. Une grande noirceur que je crois bien pire que le duplesisme et qui a duré soixante ans et plus. Jusqu'à la fondation du Devoir en 1911, dirais-je. Il ne restait que l'Église. Sans elle, parlerions-nous encore français ? Pas si simple.
GV
Gilles Bousquet Répondre
23 décembre 2009Nous comprenons que les Anglais ont provoqué les Français, normal, les 2 clans ne s'aimaient pas et les Français ont répliqué, normal, ils ne voulaient pas êtres des victimes. Après ça, il y a eu une montée de la violence jusqu'à l'intervention de l'armée anglaise bien armée tandis que les "Canadiens" étaient armés de fourches, de piquets de clôture et de quelques fusils désuets, ce qui rappelle les combats entre Israéliens et Palestiniens.
Je n'achète pas du tout, l'idée que M. Papineau était complice avec les Anglais pour écraser les Canadiens. Nos Patriotes espéraient des armes à leur être vendues par nos voisins américains mais les Américains ont changé d'idée et ont refusé de leur en vendre, ce qui les a fait perdre le soulèvement qui s'est écrasé rapidement et lourdement.
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2009Provocation et répression
Les Loyalistes sont impliqués
La mobilisation des forces loyalistes, ainsi que leur glissement vers des groupes armés, précède de beaucoup celle des Patriotes.
Clairandrée Cauchy
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2009Comment, pas de preuve ? Vous voulez rire ? La Chambre est suspendue, les élus sont déclarés criminels, le Doric Club s'organise, s'entraîne pendant plusieurs mois, provoque, puis attaque les nôtres, dans la rue... !
Quant au reste, ce sont de petits préjugés primaires, où se confondent Église catholique, Église orthodoxe, religions... L’Église catholique n'est assujettie à aucun État, elle eut, et a encore ses propres États. Elle a une existence internationale, à côté des États-nations, et si vous vous demandez pourquoi elle jouit encore aujourd’hui de régimes d’exception, telle l’exemption d'impôts, eh bien, c’est pour la simple raison que, les ayant précédés, il aura fallu, pour la dépouiller des territoires qui lui appartenaient, le faire à ces conditions.
Gilles Bousquet Répondre
23 décembre 2009M. Julien,
Les troubles auraient été provoqués par qui et pourquoi ? Je crois qu’il n’existe pas de preuve de ça et Papineau ne s’est pas réfugié en Angleterre, après les États-Unis, il s’est rendu en France où il demeuré plusieurs années.
C’est vrai que l’Église catholique a toujours prêché que : La langue française était la gardienne de la foi catholique et pour ça, fallait éviter les dangereux contacts avec les Anglais protestants, de peur d’être contaminés mais, le haut clergé catholique a collaboré tout le temps avec nos envahisseurs anglais.
Les religions ont toujours avantage à se coller au pouvoir, dispensateur de faveurs comme les exemptions de taxes et d’impôts ou autres avantages. Les Russes en savent quelque chose quand ils ont cessé d’être amis avec les communistes après l’avoir été avec les Tsars.
Laurent Desbois Répondre
23 décembre 2009Sacré Turcotte
Benoit Lefebvre, avec prétention
MÉTRO
09 décembre 2009
http://www.journalmetro.com/paroles/article/391896--sacre-turcotte
« Sans l’Église on ne parlerait pas français au Québec. J’ai plié en deux tellement j’ai ri! »
Je trouve monsieur Turcotte prétentieux de se donner autant ce mérite!
Vous avez raison monsieur Lefebvre de dire que l’église « l’a imposé »! Le but était de contrôler nos âmes et par le fait même et surtout, de servir d’instrument pour le génocide culturel des les nouveaux conquérants (voir Rapport Durham).
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples du rôle de cette église dans le façonnement de ce beau Canada!
N’eut été du rôle du rôle de l’église de monsieur Turcotte, nous aurions notre pays depuis bonne lurette et la pérennité de notre langue et culture serait assurée. Par le fait même, on aurait plus à en parler, mais on pourrait la vivre normalement comme toutes les autres nations dument constituées en pays! Désolé, l'article auquel vous tentez d'accéder n'est plus disponible.
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2009Que voilà de tristes calomnies !
Les troubles de 1937 ont été provoqués. Vous le savez. Vous savez aussi que nous n’avions pas alors l’organisation pour être victorieux. Papineau le savait aussi : ce pour quoi il a immédiatement quitté le pays. Papineau, main dans la main avec l’autorité britannique ?
L’Église canadienne s’est opposée, tout au contraire de ce que vous prétendez là, au « mélange des races ». « La langue, gardienne de la foi », ça ne vous dit rien ? S’il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher à l’Église, c’est d’avoir collaboré à notre assimilation. On ne peut pas en dire autant de notre propre gouvernement !
Qui donc a fait avorter le projet de la « clique du château », et par lequel devaient être créées des écoles anglaises à l’échelle de la province ? Monseigneur Bourget. Etc., etc.
Ce retournement -- trop commun -- contre la seule institution qui nous eût défendus à toute époque -- institution composée, faut-il le rappeler, de bas en haut, des nôtres --, participe bien davantage du problème que de la solution.
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2009Bonjour Monsieur Bousquet,
J'ai bien apprécié votre texte qui reflète assez bien ma pensée sur ce sujet. Les dirigeants de l'Église catholique au Québec ont laissé tomber le peuple après le référendum volé de 1995 et présentement, ils laissent le français se détériorer; eux qui
se sont toujours présentés comme les protecteurs de la foi et de la langue française au
Québec. Quelle hypocrisie! Joyeux Noël!
André Gignac le 23-12-09
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2009Comme quoi les "élites" sont mues par leurs intérêts personnels d'abord. Cependant, avec le temps, en agissant ainsi, elles perdent toute crédibilité. L'Eglise Catholique du Québec n'a plus aucun pouvoir sur le peuple et quant au Gouvernement, il n'a de pouvoir que par défaut de contre-pouvoir. Eventuellement, un nouveau pouvoir émergera et il sera obligé à un minimum de tranparence. Fini l'hypocrisie des élites.