Macron prend un bain de foule à Pantin : un bien mauvais exemple en ces temps de confinement !

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Ambiance de fin de règne autour de Macron


Décidément, n’est pas un Président exemplaire ! Après s’être rendu dans une maison de santé à , en Seine-Saint-Denis, pour rendre hommage aux personnels soignants, portant un masque le temps de sa visite, il a provoqué un attroupement à sa sortie. Une trentaine de personnes se sont massées autour de lui, en dépit des règles de « distanciation sociale », qui pour le prendre en photo, qui pour l’interpeller, ce dont témoignent des vidéos. Notre Président a bien tenté, en joignant les mains, de les encourager à respecter les règles, mais il n’a pu échapper au bain de foule. Ce qui fait mauvais effet, alors qu’Édouard Philippe, depuis l’Assemblée nationale, appelait à respecter le confinement.


Sans doute Macron multiplie-t-il les déplacements pour montrer qu’il agit et qu’il sert à quelque chose dans ce combat contre l’épidémie. On peut penser, toutefois, qu’il ferait preuve de plus d’efficacité en prenant des mesures pour équiper de masques tous les Français, à commencer par les soignants. Mais, le pauvre, c’est un narcissique qui, non content d’aimer sa personne, a besoin d’être aimé : l’attroupement qu’il a suscité a dû lui faire chaud au cœur. Il n’empêche qu’il aurait pu garder son masque, à moins qu’il n’ait voulu manifester son sens de l’économie ou se mettre sur un pied d’égalité avec la population qui en manque.


Quoi qu’il en soit, ce sont les explications données par l’Élysée qui sont le plus instructives. « Il est normal qu’il aille au contact des gens confrontés à l’épidémie », explique son entourage. Le Parisien cite une autre réaction : « Le président va continuer à se déplacer, il doit se déplacer. Mais on apprend lors de chaque déplacement. » Nous voilà rassurés : en haut lieu, on tire des leçons de l’expérience, on va prendre garde que ces situations ne se reproduisent pas. Ce n’était donc pas le cas, avant ?


Certains arguments ont, en revanche, de quoi inquiéter. L’Élysée se défend d’avoir organisé un bain de foule autour du Président : « Il y avait un bureau de poste à côté », précise-t-on. Ah bon ! Ce n’est donc pas la présence de Macron qui a provoqué cet afflux mais la proximité de la poste, où l’on allait, sans doute, toucher le RSA, versé le 6 avril. Il y a donc tant de gens concernés, à Pantin ? Quand l’Élysée assure « [travailler] dans des conditions dégradées, sans préparation. C’est pour ça que cette scène a pu se dérouler », on s’interroge sur la sécurité des déplacements officiels. Que notre Président reste dans ses appartements si ses services sont dans un tel état de déliquescence ! Il est vrai que, depuis l’éviction de Benalla, rien ne va plus…


Cet incident resterait anecdotique s’il n’était pas caractéristique d’une fin de règne. Tout semble se déglinguer dans l’appareil de l’exécutif, comme une mécanique, apparemment clinquante, sur le point de tomber en pièces : on dirait la 2CV du Corniaud. Le Premier ministre ne sait plus par quel bout prendre le problème. Il n’en finit pas de se préparer. Il assomme les Français, tous les soirs, de statistiques sur le nombre de morts, comme si l’annonce d’une hécatombe était un remède contre le mal. Quant à Macron, pour dissimuler son impuissance, ne sachant plus à quel saint se vouer, il se prend pour un ange salvateur, il rêve de se voir confier de nouveau les rênes du pouvoir pour une nouvelle aventure. Pauvres de nous ! Pût-il revenir à la réalité et se voir tel qu’il est !