Un des grands tribuns charismatiques de notre histoire

Lucien Bouchard, un vrai Québécois !

Les critiques s’attaquent à ce patriote, c’est infâme et injuste

Tribune libre

Il est un des grands tribuns charismatiques de l’histoire de notre nation québécoise. Ce fut une campagne référendaire remarquable que celle de 1995 lors de laquelle Lucien Bouchard, selon ses mots, « a amené les Québécois à la frontière de la Terre Promise ».
Aujourd’hui, les plus fervents séparatistes-souverainistes-indépendantistes le critiquent comme s’il était le dernier venu. Certains l’accusent même d’avoir fait perdre cette campagne référendaire alors qu’il l’a littéralement sauvée au moment où elle plafonnait dans l’opinion publique sous la direction du PM Jacques Parizeau. D’autres, aujourd’hui, pour des motifs que je ne comprends pas, mais qui me semblent dictés par des sentiments personnels, ne cessent de chercher à noircir sa carrière d’avocat et d’homme politique.
Cultivé, racé, dynamique, intransigeant, compétent, laconique et tribun persuasif, Bouchard est un homme qui s’est toujours tenu debout. Le début de sa carrière légale est brillant. Jeune avocat spécialisé dans les relations de travail, il est vite reconnu par les dirigeants politiques quelque soit le parti. On lui confie plusieurs tâches importantes où il fait sa marque dont celle, en 1974, de premier procureur de la Commission Cliche créée pour investiguer sur les problèmes dans le domaine de la construction. Les audiences de la Commission sont télévisées, une première au Québec, et Bouchard impressionne les Québécois qui le découvrent et qui apprécient sa rigueur et la clarté de ses propos.
Nationaliste dans l’âme, Lucien Bouchard supporte activement le « Oui » lors du référendum de 1980. Puis, il participe activement à la montée politique de son ami d’université Brian Mulroney qui devient premier ministre canadien en 1983. Bouchard est l’un de ses penseurs et comme « speechwriter » est l’auteur de remarquables discours que Mulroney prononce sur les relations du Québec-Canada.
Nommé ambassadeur du Canada à Paris, il parle beaucoup du Québec. Il est rappelé pour devenir ministre d’État en 1988 puis ministre canadien de l’Environnement. En 1990, Bouchard appuie l’Accord du lac Meech parce qu’il situe bien, une fois pour toutes, le rôle du Québec dans la gouvernance canadienne. Mais l’accord n’est pas adopté. Puis, Bouchard est torturé par les modifications à l’accord qui sont proposées par un comité dirigé par le député progressiste-conservateur Jean Charest et qui sont approuvées par Mulroney. Il rompt avec son ami sans l’avertir alors que Jacques Parizeau, à Alma, lit la lettre de démission de Bouchard qui invoque, pour se justifier, la vision de René Lévesque.
Député indépendant, il fonde le Bloc Québécois avec des amis des deux partis canadiens. Ce sera un parti fédéral dédié à séparer le Québec du Canada. À l’élection qui suit, le Bloc, avec l’aide du Parti Québécois (PQ) remporte 54 des 75 comtés et Bouchard devient chef de l’« Opposition officielle de Sa Majesté », à la surprise des Canadiens. Un tour de force aussi impensable qu’incroyable. Il profite alors de chaque occasion pour promouvoir le Québec et son idéal de la séparation.
En 1994, Bouchard est amputé d’une jambe suite à l’attaque de la « bactérie mangeuse de chair » qui aurait pu lui être fatale. Les Québécois sont profondément émus. En 1995, lors du référendum, au moment où la campagne du « OUI » va nulle part, les Québécois le réclament. Des foules énormes et enthousiastes viennent à sa rencontre dans tous les coins du Québec et il devient le vrai chef du « OUI » repoussant dans l’ombre le PM Parizeau qui est en manque de charisme. Bouchard propose un pays indépendant associé au Canada, au grand dam de Parizeau qui finalement accepte l’idée. Le « OUI » reçoit 49,4 % des votes.
La défaite référendaire est lourde pour Parizeau. Les péquistes veulent sa démission, car il voit en Bouchard un nouveau chef capable de les maintenir au pouvoir. Suite aux pressions, Parizeau démissionne. Lucien Bouchard quitte aussitôt le Bloc, est choisi chef du PQ et assermenté comme premier ministre du Québec.
Bouchard déclare qu’aucun référendum ne sera tenu tant que les « conditions gagnantes » ne seront pas réunies pour le gagner. Il entreprend d’assainir les finances québécoises.
Le PQ est réélu en 1998 même s’il obtient moins de voix que le parti libéral. Il poursuit l’opération « déficit zéro » et congédie 30 000 hauts fonctionnaires dans les domaines de la santé, de l’éducation, du transport, de la recherche… Depuis, c’est le bordel partout…
Un ami, chef chirurgien de Ste-Justine, quitte son travail puisque son équipe d’infirmières est décimée. Un patron du CRIQ m’affirme qu’il doit refuser des essais et des recherches pour des industries, car trop de ses chercheurs expérimentés ont été mis à la retraite forcée. Un ingénieur en chef du ministère des Travaux publics me confesse qu’il est devenu presque impossible de contrôler la qualité et les budgets des projets de construction pour les mêmes raisons. Voilà pourquoi, j’ai toujours estimé que Bouchard ne fut pas un bon PM du Québec puisqu’il a coupé exagérément les budgets des ministères sans tenir compte des conséquences que l’on ressent encore aujourd’hui. Il a aussi créé d’immenses et coûteux problèmes à plusieurs municipalités, dont la ville de Montréal, en leur imposant de fusionner et cela sans tenir compte de tous les référendums tenus dans ces villes par lesquels leurs citoyens se sont fortement prononcés contre cette décision.
Certes, il a réussi de bons coups comme les garderies à 7 $, Emploi-Québec, un budget balancé… Sous ses mandats, il a contribué à la diminution du chômage et l’économie a repris vie, mais il n’en est pas le seul responsable. Ses actions positives ne sont pas suffisantes pour faire oublier les dégâts qu’il a laissés derrière lui.
En début 2001, les tensions augmentent au PQ et Bouchard donne l’impression d’être fatiguée. Il quitte subitement la politique invoquant toutes sortes de bonnes raisons et devient associé d’une importante étude d’avocats de Montréal, où il roule sa bosse. Malgré son travail, il intervient régulièrement depuis pour donner publiquement son opinion sur des sujets précis et ses sorties démontrent qu’il a toujours hautement à cœur le bien du Québec.
Depuis son départ de la politique, Bouchard est de plus en plus critiqué par les « purs et durs » séparatistes qui rivalisent de mots durs et bêtes pour le dénigrer alors qu’il affirme être toujours péquiste et indépendantiste. Une chose est certaine, il a ses qualités et ses défauts, mais ses actions et ses mots ont toujours démontré qu’il est un vrai Québécois.
Je n’ai jamais partagé les opinions politiques de Lucien Bouchard sur la question nationale, mais j’ai toujours admiré son intelligence, sa force de caractère, son talent oratoire, sa présence et son sens de démocrate. Comme lui, je suis nationaliste, mais je ne le défends pas de la même façon. Que l’on combatte ses positions sur le développement des gaz de schistes, de l’extraction du pétrole, etc., j’en suis, mais que les critiques s’attaquent à ce patriote, je crois que c’est infâme et totalement injuste.
Lucien Bouchard a démontré aux séparatistes-souverainistes-indépendantistes qu’ils ont besoin, pour gagner un prochain référendum, d’un chef solide, cultivé, intelligent, au sens patriotique élevé et qui est un orateur populaire à l'éloquence puissante et directe pour persuader les Québécois et Québécoises de renier le Canada. Tant que cette personne ne sera pas au rendez-vous, leur option ne passera pas la rampe.
Bouchard a raison d’affirmer clairement qu’un nouveau référendum ne serait pas gagnant pour le « OUI ». En réalité, il ne fait qu’exprimer hautement, à sa façon, le cri des Québécois lors de la dernière élection générale et leur sentiment exprimé par les sondages depuis quelques années. Actuellement, l’importance est le développement du Québec et c’est là-dessus que le nouveau gouvernement péquiste doit se concentrer. On n’a pas de temps à perdre!
Claude Dupras


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18 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 septembre 2012

    Wow là on est dans l'inside job propagandiste. Vraiment vous ne savez pas voir entre les lignes....
    Un petit "hint" la vidéo de sagard ou l'on voit lulu faire la bize a Jean Chrétiens. Une mascarade qu'a été ce grand référendum 95 ou le transfuge lulu n'avait qu'autre mandat de contenir la rébellion, contraire au NWO des élitiste desmarais, que ce grand CONSERVATEUR FÉDÉRALISTE CANANIENS est devenu temporairement indépendantiste et redevenu Élitiste capitalisme en fesant la promotion du gaz de shit, pour des compagnie ayant un partenariat avec la grand compagnie TOTAL de France dont nos Desmarais favoris de PCorporation pour incité la libre exploitation des ressources ... pour ainsi accommoder la fracturation pétrolière que l'on veut faire sur l'ile d'Anticosti ... une autre filiale par voile corporatifs des desmarais.
    http://www.youtube.com/watch?v=M7OlFp_9U_E
    L'Elitisme de Georges Walker Bush est très clair "avec nous ou sans nous". Même les politiciens des USA savent qu'une petit visite à Bohemien Grove est indispensable en politique et capitalisme.
    Goerges W.Bush=Desmarais=Jean Chrétiens=Lucien Bouchard! Tout autre constat c'est définitivement de l'occultiste volontaire.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    20 septembre 2012

    @ Claude Dupras:
    Pour ce texte-ci, Monsieur, comme pour celui où vous disiez que Jean Charest était un homme «intègre et doux», je vous offre simplement deux mots, pour les qualifier:
    N'IMPORTE QUOI!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    À parler autant de Lucien Bouchard me laisse circonspect.
    C'est Lulu qui doit être content d'entendre son nom aussi souvent prononcé!

  • Serge Jean Répondre

    19 septembre 2012

    Vous avez raison, «On n’a pas de temps à perdre !» avec les réhabilitations forcées et inutiles.
    Lucien Bouchard ne comprend rien à un peuple autrement, qu'à un troupeau de quémandeux, et c'est dans cette atmosphère qu'on lui a appris à travailler. Comme beaucoup d'autres du reste.
    Le peuple n'a pas besoin de Lucien Bouchard,c'est plutôt lui qui voudrait forcer le contraire.La gloire forcée c'est de la gloire de quémandeux malhonnête en plus.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Lucien Bouchard, un vrai Québécois !
    Je me demande où vous pigez ça une idée pareille.
    Ce gentil monsieur qui nous dit que la Souveraineté
    n'est pas réalisable !
    Ben de valeur pour lui Lucien Bouchard, mais j'ai
    fait tout le parcour qui mène à la souveraineté individuelle et je ne retourenarais pas à mon ancien
    mode de vie, je préfèrerais sauté les chutes du Niagara
    plutôt que de renoncer à mon droit de penser
    Merci !

  • Léonard Rostand Répondre

    18 septembre 2012


    M.Dupras
    vous êtes sûrement sincère dans vos propos quoi que votre vision de l'homme est teintée en rose. En parlant de tribun je n'en connais pas plus complet et authentique que M.Pierre Bourgault (RIN) En 1965 (à l'âge de 16 ans)j'ai assisté à ma première assemblée politique partisane québécoise; c'était à Amqui et l'orateur était nul autre que M. Pierre Bourgault(dit albinos à l'époque).J'ai été sidéré par le verbe, la gestuelle et surtout par l'aura que dégageait sa personne.
    Même René Lévesque ,grand orateur s'il en fût, ne pouvait rivaliser avec Bourgault; c'est pour cette raison que ce dernier fut exclu de l'exécutif de Parti Québécois..(Lévesque à toujours eu peur de Bourgault et avec raison)

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2012

    Beaucoup de personnes éveillées et conscientes vont ont répondu et je ne repasserai pas par leur chemin que je considère efficaces. J'ai déjà donné la main à cet homme en lui donnant mon support et ma foi et ayant trouvé son courriel personnel, je me suis permis de la lui retirer. Ce n'est pas la richesse matérielle qui ennoblit l'homme et je considère que la cohérence porte un homme vers de hauts sommets, ce qui n'es pas le cas de Lucien qui travaille dans Des..Marais ou marécages, pour être plus clair.

  • François A. Lachapelle Répondre

    18 septembre 2012

    Lucien Bouchard, avocat par profession et par passion: il peut défendre toutes les causes, surtout lorsque c'est payant en blé et en honneur. Nous dira-t-il un jour avec franchise pourquoi il a accepté le poste de président de l'Association québécoise de pétrole et gaz, salaire payé par une firme de Calgary nommée TALISMAN, laquelle serait dans le conglomérat de BP international ?
    Nous dira-t-il un jour avec franchise pourquoi récemment, il a senti le besoin de prendre la défense de Paul Desmarais sr de Power Corp., cet écumeur des richesses naturelles du Québec ? Qui de Bouchard ou de Desmarais avait besoin de cette mise en valeur ?
    Oui, Lucien Bouchard peut être considéré comme un Québécois, un vrai parce qu'il hésite d'afficher ses convictions nationalistes qui appellent la naissance du Pays du Québec. Quand on veut un pays, on ne se place pas sur la voie d'évitement comme Lucien Bouchard le fait.
    Pourquoi Lucien Bouchard a-t-il de grandes périodes de tiédeur, des positions contradictoires, des solutions faciles à dire, mais difficiles à appliquer. Il est comme un toréador pavoisant tant que le boeuf est dans sa cage. Et le boeuf est le peuple du Québec ! Souhaitons humblement que dans ce combat, ce soit le boeuf qui gagne !

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2012

    Tous ceux et toutes celles qui habitent le Québec sont de vrai-e-s Québécois-e-s, géographiquement parlant. Cependant cet individu n'est pas un indépendantiste, comme Claude Dupras par ailleurs,et ne saurait représenter cette nation qui souhaite se donner un pays indépendant de langue Française en terre des Amériques et capable de devenir la capitale, ou le foyer, de tous les locuteurs et de toutes les locutrices de notre langue dans cet espace Anglo-nord-américain inhospitalier pour les autres langues.Par ailleurs si nous analysons quelque peu le parcours sinueux de Lucien Bouchard,et ses accointances professionnelles et sociales, ami de la famille Desmarais,elle-même ennemie de notre idéal, bureau d'avocats anti-indépendantistes, il ne peut certainement pas prétendre être de celles et ceux qui veulent que le Québec devienne indépendant.D'ailleurs ses dernières déclarations devraient faire comprendre ceux qui ne veulent pas reconnaître le vrai Lucien «ditlagirouette» Bouchard qui lutte contre l'émancipation de son peuple. À moins que de notre Provence on ne puisse voir et entendre les propos rocailleux de cet homme qui fut le chef du Parti Québécois par accident,l'ayant été lorsque les indépendandistes se cherchaient un sauveur. Comme le PLQ, avec Claude Ryan, les membres du PQ se sont fait avoir.Ceux et celles qui l'ont vu agir à Paris,alors qu'il agissait comme ambassadeur du Canada,et contre la Délégation du Québec à Paris, n'ont jamais cru dans l'individu versatile(dans le sens le plus péjoratif du mot) qu'il est et n'ont jamais douté un seul instant qu'un jour ou l'autre il se déroberait sous leurs pieds.Ainsi ce lucide «sic» individu se nommant Lucien Bouchard continue-t-il à oeuvrer contre l'idéal de notre peuple(un peu le sien) en continuité avec sa démarche du déficit zéro qui a fait repousser l'idéal des indépendantistes de plus de 30 années, sinon pour toujours. Ses dernières déclarations ne peuvent tromper tout un peuple,même s'ils peuvent en endormir quelques-uns?

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2012

    Faut faire les distinctions ici entre le souverainisme avec association de Monsieur Lévesque, le souverainisme avec partenariat de Messieurs Bouchard et Dumont, vendu à M. Parizeau qui n'en voulait pas mais qui voulait encore moins perdre son référendum de 1995 et les séparatistes solides du genre de Messieurs Bourgault, Parizeau, qui est revenu Aussant à 1,9 % qui en fait une priorité et à Me Tremblay du PI, en bas de tout.
    Fait que, nous avons, au moins 2 groupes en faveur de changements constitutionnels mais pas les mêmes : 12,5 % de séparatistes, 27,5 % de souverainistes avec association ou partenariat pour un total de 40 %, qui votent pour le PQ, Québec solidaire, l’On ou le PI et, 60 % de fédéralistes plus ou moins durs de l’option. Ces 60 % de fédéralistes, se divisent les votes entre le PLQ, la CAQ et le Parti Vert.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2012

    M. Dupras,
    Votre opinion est celle d'un bon supporteur. Vous êtes fédéraliste. Vous me faites penser à un amateur de hockey: vous avez le CH tatoué dans le coeur, mais vous prenez pour un autre club que vous savez plus fort et donc, qu'il va gagner la coupe Stanley. Vous êtes simplement un fan. Voilà pour la valeur de votre opinion sans nuances, toute encensante! Un admirateur.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2012

    "Je n’ai jamais partagé les opinions politiques de Lucien Bouchard sur la question nationale"
    Les opinions politiques de Bouchard sur la question nationale ayant changées trois fois sinon quatre, il faudrait une série de coincidences pour que vous n'ayiez jamais partagé ses opinions sur la question nationale. Bouchard a probablement commencé par être fédéraliste. Puis souverainiste (1980). Puis fédéraliste (Beau risque). Puis souverainiste (BQ, PQ). Puis à mon avis fédéraliste (aujourd'hui). Bouchard fédéraliste, vous étiez souverainiste. Bouchard souverainiste, vous étiez fédéraliste. Quasiment impossible.
    Vous vous êtes peut-être mal exprimé.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    18 septembre 2012


    Une des qualités importantes d'un "vrai Québécois", comme vous dites, est celle de la sollicitude pour son prochain. Bouchard est loin mais loin de là. L'homme est mesquin, revanchard et suffisant. Les fruits tombent tout près de l'arbre...
    Bouchard, un vrai Québécois, non mais vous délirez !!???
    Comment pouvez-vous passer sous silence l'affaire Michaud, les fusions municipales forcées, les coupes insensées dans le milieu de la santé, l'abandon des Québécois en plein milieu de mandat pour aller se taper quelques contrats juteux, l'abandon de la cause souverainiste, le gaz de shiste, et la création d'un parti bidon comme la CAQ.
    Monsieur Le Hir a bien raison, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Mais à voir votre profil et vos intérêts...je peux comprendre mieux pourquoi vous défendez ce pleutre...
    Votre jupon dépasse Monsieur Dupras: http://claudedupras.blogspot.ca/2012/02/le-gros-mechant-paul-desmarais.html
    Si vous voulez voir le vrai visage de Bouchard, voici: http://www.politicoglobe.com/2012/09/le-vrai-visage-de-lucien-bouchard/

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2012

    Monsieur Dupras
    Pourquoi Lucien Bouchard serait-il as l'abri de toute critique pour les gestes désastreux qu'il a posé il y as plus d'une decennie alors que Pauline Marois doit subir encore les critiques de ceux qui refusent parmi les fédéralistes d'imputer toute responsabilté a Bouchard en ne faisant porter l'odieux qu'as Pauline Marois .
    Vous écrivez :
    persuader les Québécois et Québécoises de renier le Canada ...mais c'est plutot le Canada qui as renier les québécois comme peuple avec le rapatriement unilatéral de la constitution et son refus complet des cinq petites conditions minimales demander par le fédéraliste Robert Bourassa pour signer leur constitution.
    Le régime colonial britannique et le Canada qui en est le dépositaire ont refuser notre identité comme peuple pour nous identifier comme sujet britannique assimiler au peuple Canadian habitant dans une province comme les autres ...point final pour le Canada ,le cadenas du Canada est verrouiller sur le destin du peuple québécois pour l'éternité.
    Du moins c'est ce que les fédéralistes du Canada et leur comissionnaire fédéralistes québécois s'imaginent.
    Vous écrivez:
    La défaite référendaire est lourde pour Parizeau. Les péquistes veulent sa démission car il voit en Bouchard un nouveau chef capable de les maintenir au pouvoir. Suite aux pressions, Parizeau démissionne. Lucien Bouchard quitte aussitôt le Bloc, est choisi chef du PQ.
    Ce fut une grave erreur et il réalise aujourd'hui mais trop tard qu'avec Bouchard c'était gagnant-gagnant pour les fédéralistes
    Gagnant -gagnant pour les fédéralistes parce qu'un non réglait la question dans l'immédiat et pour un certain temps tandis qu'un oui permettait a Bouchard de détourner cette victoire en leur faveur du a la faiblesse de ses convictions souverainistes changeantes et interchangeables au gré de ses intérets personnels et de ceux de la famille Desmarais qui est férocement contre les séparatistes et contre un pays pour les Québécois .
    Les fédéralistes qui réfléchissaient un peu ont vu juste et je peux vous dire monsieur Dupras que les indépendantistes qui critiquent Bouchard actuellement sont pas mal plus polis et civilisés que ce que l'on entendait et lisait sur Lucien Bouchard venant des fédéralistes du roc qui ne voyait pas la game que Bouchard jouait en leur faveur et ils le traitait d' Hitler et de nazi et pire encore alors que Lucien Bouchard as du faire appel aux tribunaux pour faire rétablir sa réputation face a leur accusations haineuses de nazisme a son endroit et obtenir justice face a autant de haine.

    Mais cela c' était bien avant que Bouchard ne voit plus la nécessité de faire la souveraineté et qu'il s'affiche avec les plus féroces opposants a la souveraineté du Québec dont la famille Desmarais .
    Disons que pour eux,maintenant Bouchard est plutot devenu une référence ,l'encyclopédie du gros bon sens ,un homme et un père éclairer ,un grand sage,un demi dieu et presque un nouveau sauveur du Canada ..faites mois rire sur leur hyppocrisie de fanatique .
    Vous écrivez:
    Bouchard est un homme qui s’est toujours tenu debout.
    ????
    Disons que pour quelqu'un qui s'est toujours tenu debout ,comme des centainnes de milliers de québécois je ne l'ai pas entendu dénoncé ceux qui dans le parti libéral et dans l'entourage de Jean Chrétien ont violer et baffouer la loi référendaire sur les dépenses autorisées avec des sommes astronomiques dépenser dans les commandites et qui visaient a se soustraire a la loi sur les dépenses durant le référendum québécois.
    Ce qui as démontrer une fois de plus que les lois québécoises ne valent pas grand choses pour les fédéralistes et n'ont pas as être respecter .
    Pourquoi d'après vous monsieur Dupras que Lucien Bouchard as garder un silence complice sur les gestes posés par Jean Chrétien et son entourage qui ont baffouer en toute impunité la loi référendaire sur les dépenses en utilisant le programmes des commandites ?
    Il doit y avoir une raison ou possiblement plusieurs raisons au silence de Bouchard face a cette violation de la loi référendaire du Québec sur les dépenses référendaire faite par Jean Chrétien et son entourage .
    Chrétien n'as certainement pas pondu cela tout seul .
    Est ce que Bouchard as garder le silence parcequ'il ne voulait pas porter ombrage a Jean Chrétien dont la famille est intimement lier a celle de Paul Desmarais et que Bouchard fréquente assidument a Sagard ?
    En dépit de ce que Lucien Bouchard affirme n' était-ce pas plutot que le résultat du non faisait bien son affaire et que cela lui simplifiait la vie pour la suite des choses ou il n'avait plus a se contortionner pour détourner le oui vers d'autre objectif que l'on connait mieux aujourd'hui et qui ne sont pas ceux des intérets supérieur du Québec et de son peuple
    Parlez en a Paul Desmarais le beau père de la fille de Jean Chrétien jute pour voir,.ils se fréquentent , s'invitent a souper ,se bichonnent ..sacré Lucien tu fait vraiment parti de la famille politique tricoté serrée de Jean Chrétien et de Paul Desmarais qui ont avoués être parmis les plus féroces ennemis de la souveraineté du Québec et tu tente de nous passer leur message et qui est devenu le tiens :il ne faut plus parler de souveraineté et consulter le peuple québécois d'aucune façon sur quoique ce soit .
    Vous écrivez :
    Nationaliste dans l’âme ...comme Jean Drapeau ,un ancien bleu devenu fédéraliste par nécéssité pour faire avancer ses projets a Ottawa et par peur de l'indépendance .
    Un nationalisme qui n'as aucun sens s'il se cantonne dans l'acceptation du cul de sac dans lequel le Canada as enfermer le peuple Québécois en lui refusant toute reconnaissance viable et juridique comme nation francophonne et qui est assujetti a toute leur règles ,leur impératifs économiques et leur magnanimité du bon vouloir qui n'est que celui d'être une province comme les autres faisant parti de la mosaique canadian .
    Vous avez bien lu monsieur Dupras :une province comme les autres ..pouf pour le refus du Québec de signer leur constitution,le déni total , complet et perpétuel face a cette prétendu province qui serait en tout point comme les autres .
    Faut être naif ou carrément de mauvaise foi pour se dire encore nationaliste au sein du Canada apres tout ces refus et négations de notre existence comme peuple et nation de la part du roc et des fédéralistes québécois acculés dans un cul de sac et dont le seul argument face a ce blocage est de tonitruer que c'est surtout pas le temps de parler de souveraineté.
    Vous écrivez:
    Actuellement, l’importance est le développement du Québec et c’est là-dessus que le nouveau gouvernement péquiste doit se concentrer. On n’a pas de temps à perdre ! avez vous déja entendu un fédéraliste renier ses convictions parce qu'il yas des problèmes a régler `.
    On connais la chanson des fédédalistes :
    Quand il 'y as des problèmes a régler il ne faut pas parler de souveraineté
    Quand les problèmes sont prétendument régler,les mêmes fédéralistes reviendront avec :il ne faut surtout pas parler de souveraineté car il ne faut rien changer car parler de la souveraineté du Québec vas ramener les problèmes.
    Comme séparatiste je l'ai tellement entendu de fois depuis cinquante ans cette toune du mouvement perpétuel des fédéralistes qui consiste a dire que ce n'est jamais le temps de prendre en main nos destinés comme peuple.
    Toujours invoquer un obstacle pour justifier le refus , entretenir la division et reporter a plus tard qui est jamais pour les fédéralistes , leur droit a l'autodétermination comme peuple .
    C'est certain que pour les fédéralistes canadians et leur porte parole québécois que ce n'est jamais le temps d'en parler peu importe le moment et les circonstances car nonobstant le rejet sans appel par le Canada de Meech et des cinq petites conditions demander par Bourassa pour signer leur constitution que les cinq petites conditions d'un Bourassa fédéraliste étaient déja juger trop radical a leur gout .
    Non seulement nous n'existons même pas a moitié pour eux ,mais en plus nous sommes une province comme les autres au point que si nous adoptons des lois pour promouvoir et protéger notre lanque dans cet océan anglophonne nous sommes dans cette province prétendument comme les autres taxer et accuser de racisme et de xénophobie par les médias anglophonnes du Canada,les médias anglophonnes du Québec et les médias francophonne fédéralistes appartenant a Paul Desmarais .
    Les fédéralistes french canadien qui en dépit du refus complet et total du Canada de reconnaitre juridiquement dans la constitution canadian les québécois comme peuple leur servent de messager dans les médias fédéralistes pour véhiculer la haine du souverainiste aupres des allophonnes et des anglophonnes et malheureusement on as vu les conséquences dramatiques de leur action au Métropolis le soir de l'élection du parti québécois .
    Alors imaginez parler de la souveraineté monsieur Dupras ,ce ne seras jamais le temps d'en parler et de la réaliser dans leur Canada qui vit dans le déni et qui ne considère le Québec qui est le foyer de la nation québécoise que comme une province comme les autres pour mieux nier l'existence du peuple québécois

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2012

    Monsieur Dupras,
    Je vous remercie pour votre article à propos Lucien Bouchard. Cependant, je constate que vous êtes en admiration devant cet ex-honorable, tel que déjà qualifié par monsieur Barberis-Gervais dans un article révélateur de certains traits de ce personnage (www.vigile.net/Une-photo-qui-vaut-mille-mots).
    Vous dites que c’est infâme et injuste que les critiques s’attaquent à ce patriote. En 2010, monsieur Pierre Cloutier nous parlait justement du patriotisme de celui que vous admirez presque passionnément (http://www.vigile.net/Le-vrai-visage-de-Lucien-Bouchard,27709). Son point de vue est fort différent du vôtre, avec raison. À propos de patriotisme, allons un peu plus loin en relisant ce que monsieur Richard Le Hir nous dit de Lucien Bouchard, celui qui «a fait la preuve qu’il n’avait aucune loyauté», qualité première d'un authentique patriote (http://www.vigile.net/L-etrange-destinee-de-Lucien).
    Surtout, n'oublions pas le lynchage de monsieur Yves Michaud, cette énorme injustice que l’Assemblée nationale du Québec a faite à ce patriote sous la gouverne et l’insistance injustifiable de Lucien Bouchard, alors premier ministre du Québec. Je ne croyais pas qu’un premier ministre pouvait descendre aussi bas, salissant ainsi l’Assemblée nationale et surtout la fonction qu’il occupait. Quelle petitesse ! En effet, ce mesquin et lâche calomniateur a ainsi perdu tout le respect qu’on lui avait jadis accordé, surtout qu’il n’a aujourd’hui encore, ni la droiture, ni la grandeur, ni le courage de présenter ses excuses à monsieur Michaud.
    Monsieur Dupras, par contraste, permettez-moi de terminer en soulignant l'oeuvre remarquable de monsieur Bernard Frappier, Vigile. Contrairement à Bouchard, je suis certain que c'est unanimement que nous reconnaissons que monsieur Bernard Frappier est un grand patriote, un authentique patriote qui mérite le respect et l'admiration de tous les québécois. Respectueusement, je le salue.

  • Marcel Haché Répondre

    17 septembre 2012

    Je suis capable de reconnaître un nationaliste. Vous en êtes un. Lucien Bouchard aussi.
    Rien n’autorisait Lucien Bouchard à se joindre aux conservateurs s’il avait milité pour le oui en 1980.Les conservateurs avaient fait partie du clan du non. De là, ensuite, à revenir dans le camp du oui, pour après le quitter encore, laissant le parti qui l’avait supporté autant que lui-même avait supporté ce parti, cela lui laisse à lui seul la réputation d’être la plus grande girouette de l’histoire du Québec. Cela n’enlève rien à ses capacités, celle de tribun en particulier.
    La vérité des nationalistes se situe à un autre niveau : les canadiens-français comme Lucien Bouchard, comme vous peut-être, ont toujours eu du mal à se réconcilier avec le nationalisme québécois, en fait avec la québécitude.
    Lucien Bouchard n’arrive pas à la cheville de Pierre Trudeau qui, lui, ne s’y est jamais trompé, et a combattu depuis le début le nationalisme québécois. Pendant ce temps-là, hélas, hélas, les nationalistes comme Lucien Bouchard, qui étaient emberlificotés et bafoués dans leurs espoirs de réformes constitutionnelles, n’ont pas eu encore à ce jour, la lucidité de prendre acte que la francophonie canadienne avait été éradiquée à l’Ouest de l’Ontario et qu’en Ontario même, elle se meurt maintenant plus rapidement que lentement.
    C’est ici, au Québec, que les nationalistes doivent pourtant se regrouper. Et je vous surprendrez sans doute si je vous affirme qu’un Québec souverain serait plus en mesure de soutenir la francophonie canadienne que toutes les entourloupettes constitutionnelles que les canadiens-français ont espérés et qu’ils espèrent encore, mais en vain.
    Je crois que vous êtes le bienvenu chez les indépendantistes Claude Dupras. À vous de choisir. Lucien Bouchard, quant à lui, ne l’est plus, et bien franchement, il ne semble pas le vouloir fort-fort non plus.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    17 septembre 2012

    M. Dupras,
    En tout respect, vous ne savez pas de quoi vous parlez.
    Je vous renvoie entre autres aux textes suivants parus sur Vigile :
    Les "coins ronds" de Lucien Bouchard
    http://www.vigile.net/Les-coins-ronds-de-Lucien-Bouchard,
    L’étrange destinée de Lucien Bouchard
    http://www.vigile.net/L-etrange-destinee-de-Lucien
    Au service de l’Empire
    http://www.vigile.net/Au-service-de-l-Empire
    La trahison de Lucien Bouchard
    http://www.vigile.net/La-trahison-de-Lucien-Bouchard
    Je vous renvoie également aux pp. 69 à 103 de mon livre intitulé "Desmarais: la dépossession tranquille" où toutes mes affirmations sont documentées par des notes de bas de page, comme c'est d'ailleurs le cas pour les articles cités plus haut.
    Je constate que votre texte n'en contient aucune. Il s'agit donc d'une suite d'affirmations à l'emporte-pièce qui, si elles reflètent sûrement votre point de vue, ne s'appuient sur aucun fait.
    Vous êtes en train d'inventer un nouveau genre. "l'impressionisme politique"
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2012

    Exactement, excellent !
    Je n'en pense pas moins.
    Quand même, un gros bémol pour l'affaire Michaud. IL est incapable de s'en excuser. IL évite le sujet dans ses entrevues. Ça doit être SA condition pour les accepter.