Oui! D'ACCORD!

J’avais écrit que je serais devant l’Assemblée nationale, le 19 février, seule ou avec d’autres, beau temps mauvais temps. Et je tiendrai parole. Mais je ne serai pas seule! (avec Mme Pelletier!) ... Nous serons plusieurs.

J’avais vu passer l’idée de ces samedis consécutifs, sans trop remarquer d'où elle émanait. Je trouvais la formule intéressante mais là!... Comme je l’ai exprimé à M. Julien, qui la ramène maintenant en alternative vivante, sous une forme organisée et avec une affiche belle et sobre et invitante, je crois dans les possibilités de cette approche. Et, comme il s’engage à ce que ces séances de « vigile » soient : de fidèles présences zen devant notre Maison du Peuple pour témoigner sans relâche de la volonté - peut-être beaucoup plus forte et vivante que certains pensent dans l’inconscient collectif des Québécois, même à leur insu - de nous réapproprier enfin notre pays... Alors, l’idée m’emballe!

Oui, et je ferai vigile le plus fidèlement possible aussi longtemps que nos présences garderont ce caractère de calme fermeté, de respect envers nous-même, envers nos compatriotes et nos valeurs, et de sain et serein entêtement. Et aussi longtemps qu’il le faudra. Sans compter le plaisir et le profit collectif qu'il y aura à nous rencontrer et à nous mieux connaître! Et nous serrer les coudes!

Et, M. Julien – et Archambault et autres, surtout ceux/celles qui ont lancé l’idée – je crois que, tout compte fait, cette formule peut faire bien plus de petits qu’une grande et éphémère manifestation. M. Brousseau a agi sagement et j'espère qu'il sera là le 19. On lui doit ce mouvement, cette vague peut-être, dans quelque temps!

Cette formule permettra sans doute aussi, comme me le mentionnait M. Julien, si nous manoeuvrons correctement, d'amener le petit train loin, loin loin, ou plutôt, proche proche proche... Comme de quoi « à quelque chose malheur est bon ». Que les proverbes ont donc souvent raison, non? Imaginez!: un chapelet d’actes de vaillante vigile (entendre veille, rappel de conscience, présence...) jusqu’à l’Indépendance !

J’ajouterai que, pour ma part, je me sentirai de plus, dans ce contexte, une facilité renouvelée à convaincre mes endormiEs, mes indifférentEs, mes neutres, mes non-croyantEs ou mes décrochéEs à venir faire un tour; à voir, à écouter, à apprivoiser l’idée que... peut-être, sait-on jamais... Et qu’« un jour, ce sera notre tour »

Alors, bravo à vous, M. Julien , aux concepteurEs, et à ceux et celles qui seront là le 19 ou un autre beau samedi... de février, de mars, d’avril...

À bientôt,

Nicole