Les propos « haineux » de Michael Cooper seront effacés

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Folie progressiste à tendance totalitaire

Après avoir offensé un témoin musulman, le député conservateur verra ses propos retirés des annales parlementaires.


Voici la ou les sources de cet article : Twitter #1, #2, Chambre des communesCBC News, La Presse et Le DevoirVoici la source de la photo : Andrew Scheer, FlickrCC0 1.0 (Image rognée)


La députée libérale Iqra Khalid, chef d'orchestre de la motion « M-103 » qui visait à interdire la critique de l'islam sous le couvert de l'« islamophobie », a vu l'un de ses souhaits exaucé : les propos « haineux » du député conservateur Michael Cooper adressés à un témoin musulman seront effacés du compte-rendu du Comité de la justice de la Chambre des communes.


Visiblement imprégnés de la bien-pensance qui règne dans les coulisses du Parti libéral (PLC) et du Nouveau Parti démocratique (NPD), six membres, dont Mme Khalid, ont voté en faveur de cette mesure, mardi, lors d'une réunion du Comité. Les trois autres membres présents, tous affiliés au Parti conservateur du Canada (PCC), ont quant à eux préférer s'abstenir de voter.


La chasse aux sorcières ne s'arrêtera pas là, car la Chambre des communes occupée en majorité par les troupes de Justin Trudeau sera elle aussi appelée à voter pour entériner la décision. Le député libéral qui a présenté la motion, Randy Boissonnault, a déclaré que ce caviardage était tout à fait approprié vu les circonstances. « On a le droit comme parlementaire d'enlever des choses du compte-rendu qu'on trouve haineuses », a-t-il lancé pour tenter de légitimer cette initiative.


Toujours est-il que certains députés conservateurs, comme Rob Nicholson, ne sont pas du même avis. « L'idée, c'est d'avoir un compte-rendu pour savoir ce qui se passe [...] que vous aimiez ça ou non, que ce soit approprié ou non, si ça fait partie du compte-rendu, ça fait partie du compte-rendu », a-t-il déclaré pour souligner l'importance de préserver l'intégrité des archives.


Enfin, cette nouvelle a également fait réagir le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, qui n'a pas hésité à faire un parallèle entre cette situation et l'univers fictif dépeint par George Orwell dans son roman 1984. « Les libéraux et [le] NPD du comité de la justice réécrivent l'histoire. Et au lieu de défendre la liberté d'expression et leur collègue Michael Cooper, les membres conservateurs du comité se sont abstenus de voter », a-t-il déploré sur Twitter.