Monsieur André Meloche a bien raison

Les Pratte et Cie manipulent l'opinion

Tribune libre 2010


Je partage totalement le point de vue de Monsieur André Meloche.
« Petitesse intellectuelle et insignifiance »
d'André Pratte

Monsieur Meloche dit :

"Non seulement cet homme [Pratte] use et abuse de ses atouts journalistiques, mais il manifeste clairement les symptômes évidents d'un manipulateur psychologique."
Monsieur Pratte fait ce que j'appelle de « l'aiguillage d'opinion ».
Ces "jadis" journalistes, se sont recyclés dans l'opinion. Leurs écrits maintenant "éditoriaux" n'utilisent la nouvelle que pour promouvoir une idéologie.
Au Devoir, nous avons Serge Truffaut qui se spécialise dans la caricature du monde.
Monsieur Truffaut, comme les Pratte et les Mario Roy, avec leur pédante crédibilité (sic) aiguillent quotidiennement l'opinion vers une vision bien spécifique du monde. Ils font la promotion des fameux axes du mal et sans le nommer, celui du bien. L'axe du mal qui a toujours tous les torts, qui ment constamment et par qui tous les vices du monde originent et l'axe du bien qui fait des guerres "justes", qui sauvent la "démocratie" (selon la vision US), qui "sauve" l'économie, qui ne ment jamais (voir 935 fois, qui ne magouille jamais et par qui tout le bien du monde origine.
Monsieur Meloche dit : « Je m'interroge toujours sur cette pseudo impartialité ».
Moi, je ne m'interroge plus. Il n'y a pas d'impartialité. Lorsqu'on parle de "ligne éditoriale" d'un journal, il ne s'agit plus d'une "tendance", mais d'une allégeance idéologique. On bafoue régulièrement la qualité de l'information pour faire la promotion d'une idéologie.
Un des exemples flagrants fut la couverture du Coup d'État militaire du Honduras (il y a exactement un an). Un Coup d'État répréhensible sans l'ombre d'un doute. Une atteinte à la démocratie, une atteinte sans équivoque aux droits Humains. Un contrôle dictatorial de la population. Un Coup d'État fait pour empêcher la voix des urnes en interdisant une consultation de la population.
Les médias de masse et leurs grands bonzes médiatiques ont su aiguiller l'opinion vers l'indifférence et l'acceptation de cette nouvelle dictature présentée comme étant "légitime".
Dans « L'information et l'idéologie » http://www.vigile.net/L-information... , je disais :
" Il est à espérer que nos professionnels de l'information mettent de côté l'idéologie pour retrouver l'éthique et l'objectivité afin de mieux nous présenter le monde qui est en lutte pour le changement."
J'ai dénoncé Radio-Canada pour son manque d'éthique :
" Propagande partout, info nulle part "

« Radio Canada CONTRE Manuel Zelaya ».
J'ai porté plainte contre Radio-Canada pour sa prise de position idéologique :
« Honduras : l'ombudsman de Radio-Canada rend sa décision ».
On a beau dénoncer, porter plainte, les bulldozers de l'information ne cessent de manipuler les cerveaux.
Heureusement, la réalité est comme de la mauvaise herbe, elle a la couenne dure et on ne l'élimine pas facilement. Parfois, les journalistes doivent la dire tellement elle s'impose. Ce fut le cas lorsqu'on annonça, preuves à l'appui, que l'administration Bush avait menti 935 fois au sujet de l'Irak (et probablement encore plus pour l'occupation afghane)
Monsieur Truffaut a été obligé de noter que les représentants du pur axe du bien étaient en fait de fieffés menteurs. (On s'est cependant bien appliqué à nous le faire rapidement oublier !)
Même dans ces occasions où la réalité parle d'elle-même, ces habiles manipulateurs de l'opinion réussissent à "découvrir" sans trop se salir. Et ce sont eux, ces grands bonzes médiatiques, qui font la promotion quotidienne du mensonge.
Je vous invite à lire mon commentaire « Le mensonge et les poissons... » sous l'article du bonze Truffaut dans Le Devoir du 25 janvier 2008. [2]
Voici des extraits (janvier 2008) :
" M. Truffaut, tel un joyeux poisson dans l'eau, soudainement devenue propre, s'en donne à coeur joie !
Le rapport du Center for Public Integrity fait découvrir (sic) à quel point les Bush, Cheney, Rice, Powell et Wolfowitz ont menti !
Des menteurs !
M. Truffaut, tout comme M. Brousseau hier à la radio de Radio Canada, nous décrit les conclusions de cette étude avec une attitude savamment dosée de vierge offensée, de visionnaire du passé et de sans tache !
M. Truffaut, tout comme M. Brousseau, s'applique à employer le passé.
Ils sont totalement incapables de présenter cette réalité comme une pratique courante, constante et très d'actualité.
On nous a menti... c'est bien de le dire haut et fort. Il faut dénoncer ces mensonges du passé, mais on doit surtout dénoncer les mensonges du présent.
ON NOUS MENT !
On nous a menti et ON NOUS MENT QUOTIDIENNEMENT !
Où sont donc ces éditoriaux qui posent des questions embarrassantes ?
Où sont donc ces chroniques qui sèment le doute sur les propos de ces "honnêtes" (sic) politiciens ?
Où sont donc ces chroniques où l'on s'offusque que l'on bafoue à ce point la dignité humaine ?
935 fois ils ont menti. Des milliers de fois, les médias ont repris leurs mensonges.
Et encore aujourd'hui, ils mentent quotidiennement, et les médias reprennent en concert les mensonges et vous en font des vérités.
Il faut cesser de prendre les opinions toutes faites.
Il faut cesser de croire les mots. Il ne faut pas croire, il faut s'efforcer de voir.
Il faut s'attarder à l'information factuelle. Les faits, les gestes, les morts, les armes, les budgets, l'occupation. Des éléments d'information qui parlent d'eux même.
À qui paie le crime ? À qui profite la guerre ?

À qui sert le dernier message de Ben Laden ?

À qui servent les menaces terroristes ?
Le mensonge, ce n'est pas du passé.

C'est du présent."
Oui, Monsieur Meloche a bien raison, cette « poubellicité » qui attire comme des mouches les bonnes gens, ça pollue littéralement l'intellect et ça donne de l'urticaire.

Moi, ça va même jusqu'à me faire vomir.
Heureusement qu'il y a de plus en plus de gens qui voient la manipulation que l'on fait de leur opinion.
Je dis toujours qu'il faut avoir une balance à plateau près de nous lorsqu'on "consomme" une nouvelle. Nous devons mettre sur un des plateaux ce que l'on apprend et dans l'autre ce que l'on ressent. Si c'est notre jugement, notre condamnation ou notre assentiment concernant une situation qui prévaut plutôt que notre CONNAISSANCE du problème ou de la situation, nous devons consommer la nouvelle avec réserve.
L'information devrait nous offrir des éléments pour juger nous-mêmes, mais la plupart du temps, c'est l'opinion clef-en-main qu'on nous livre. On condamne sans savoir pourquoi. On nous aiguille l'opinion. On nous dit que l'Irak a tous les torts et que Zelaya est un crosseur. On ne cherche pas à connaître et comprendre l'Irak ni à connaître et comprendre Zelaya. Notre jugement est clairement orienté.
Même chose au niveau idéologie économique, même chose au niveau idéologie nationaliste. Les fédéralistes aiguillent l'opinion des citoyens pour nous maintenir "annexés" au Canada. Leurs "crédibles" (SIC) valets médiatiques comme les Pratte et Cie font un boulot extraordinaire. Ces gens n'ont rien de journalistique et ils ont tout des maîtres de la propagande.
Je vous invite à lire « Le mensonge », texte écrit en janvier 2008 sous l'article de Claude Lévesque.
Pour compléter, voici quelques citations :
Mark Twain disait :
« A truth is not hard to kill. lie told well is immortal. »
"Il n'est pas difficile de tuer la vérité. Un mensonge bien présenté reste immortel"
Dans "Ma lutte" (Mein Kampf), Hitler dit

"Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois, il devient une vérité".
L'expert de la manipulation des masses, Joseph Goebbels, disait aussi :

« Plus le mensonge est gros, plus il passe. »
M. Goebbels n'était pas ministre de la propagande et de l'Éducation du peuple pour rien, je crois qu'il s'y connaissait en matière de mensonge !
Les Pratte et Cie n'ont malheureusement rien à envier à ces maîtres de la propagande nazie, ils maîtrisent eux aussi à merveille ce grand art de la manipulation et de la propagande.
Nous devons constamment les dénoncer.
Serge Charbonneau
Québec


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juillet 2010

    Dans le commentaire ci-dessus, je voulais dire «Département d'État», et non «Secrétariat d'État».

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juillet 2010

    Monsieur Charbonneau,
    Vous avez parfaitement raison. La population est systématiquement désinformée au profit de la ploutocratie internationale et de son complexe militaro-industriel, dont certains Québécois sont d'illustres membres, notamment un certain Desmarais. L'axe du mal est une invention, mais l'Empire du mal existe bel et bien. Le Québec doit rapidement se détacher du Canada pour échapper à l'emprise des valets du Secrétariat d'État et du Pentagone qui sévissent à Ottawa.
    Vous mentionnez quelques mensonges. On pourrait en rappeler beaucoup d'autres. En fait, depuis Hiroshima, chaque fois que l'Empire est intervenu militairement quelque part, il s'est justifié par des mensonges. Le peuple étasunien a été invité à verser de son sang pour la patrie et la démocratie, comme de jeunes Québécois le sont aujourd'hui en Afghanistan, alors que ces interventions militaires étaient sordidement pilotées par le complexe militaro-industriel, à l'avantage de ce dernier.
    Ce constat est vrai pour Hiroshima, bombardée alors que les Japonais essayaient de se rendre. Il est vrai pour la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, déclenchées en invoquant des attaques imaginaires. Il est vrai pour l'Irak et l'Afghanistan. Il est vrai pour l'horreur du Rwanda et du Congo. Il sera vrai aussi pour l'Iran et, peut-être, la deuxième guerre de Corée.
    Pour les Québécois, dans l'histoire récente, les mensonges ont été bien réels en 1970, en 1980, en 1995 et à l'ère des commandites. Ce sont les mêmes menteurs qui ont été à l'oeuvre au sommet du G20, à Toronto, équipés de leurs nouveaux joujoux d'un milliard de dollars.
    La première condition pour qu'une véritable démocratie puisse être établie, c'est le droit du peuple à une véritable information. Pour l'instant, nous en sommes très loin, compte tenu de la concentration des médias au Québec, l'une des plus fortes au monde. Gesca, les radio-poubelles et Radio-Cadenas doivent être dissoutes. Le peuple ne peut plus aucunement faire confiance aux médias. Il faut le dire et le répéter.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2010

    J'ai personnellement écrit plusieurs messages à André Pratte et Alain Dubuc - tous deux du journal La Presse - afin de dénoncer les aberrations qu'ils écrivent régulièrement. Ils ne m'ont jamais donné la moindre réplique. Pis, les messages (courriels) n'étaient même pas lus. André Pratte est probablement ce qu'il y a de pire dans le monde journalistique. Les mensonges et les demi-vérités sont pour cet individu des armes de choix.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2010

    La section de Mein Kampf dans laquelle Hitler donne littéralement un "cours" sur la propagande est très informative. Il s'y connaissait. Goebbles avait le talent des techniques pour bien diffuser cette propagande.
    Mais, je crois que vous faites erreur de déclarer les nazis de champions dans le domaine. C'est la propagande des alliés qui fut victorieuse, surtout celle des soviets et britanniques et certainement celle des sionistes. C'est cette propagande mensongère qui est diffusée encore aujourd'hui.
    La propagande sert aussi la vérité et à faire tomber les mensonges.
    Dans les pays supposément démocratiques comme le Canada, c'est la majorité ignorante à l'intelligence moyenne qui met au pouvoir les partis. Cette majorité n'a pas les cappacités pour comprendre la complexité des jeux politiques dans le monde. La propagande est destinée à eux.
    C'est ce qui est frustrant pour les militants chez Vigile, car on y tente d'expliquer des choses que seule une minorité peut saisir.
    Hitler l'explique très bien dans Mein Kampf. Il faut se mettre au niveau de la masse et diffuser strictement l'essentiel qui changera l'opinion ou détruira la propagande ennemie. La masse ne peut pas être éduquée.
    C'est pourquoi la mafia corporatiste internationale a mis la main sur tous les médias de masse et certains journeaux de "réputation" qui visent la classe moyenne éduquée et les employés de la fonction publique comme Le Devoir. Le Devoir ne cherche pas à changer l'opinion mais à maintenir celle chez sa clientelle.
    Mais ce reste les médias parlés qui sont les plus efficaces (télé et radio). Ça aussi Hitler l'avait bien comprit et l'explique bien dans son livre. C'est pourquoi l'internet devient un problème pour la mafia internationale, car la vidéo est plus efficace que les journeaux (en autant que l'élocuteur possède un certain talent).
    Je suis tombé sur une nouvelle expression pour décrire nos journalistes modernes et je crois que je vais l'adopter : des presstitués.