Alors que nos chroniqueurs et commentateurs des médias font preuve de flagornerie servile à l’égard du gouvernement Charest et des forces policières et se montrent odieux envers des étudiants en grève qu’ils jugent être des enfants-roi, les faits viennent contredire ces analyses et nous démontrent jusqu’où peuvent s’avilir ces écrivaillons et « grandes gueules » qui attendent tout du pouvoir.
Les policiers du Québec sont les enfants-roi de notre société. Ils ont les meilleures conventions collectives du Québec. Ils sont couverts contre des enquêtes vraiment impartiales qui seraient faites par des personnes indépendantes. Ils servent le pouvoir et en récolte les fruits (salaires et bénéfices marginaux). Dès que le pouvoir veut toucher leurs privilèges, ils sont les premiers à contrevenir à leurs règlements internes. Au moment où le gouvernement fédéral veut augmenter l’âge de la retraite, les policiers, peuvent après 25 ans, prendre leur retraite sans aucune pénalité et aller travailler, comme nous l’avons vu, à 48 ans, chez BCIA de Luigi Coretti. Les privilégiés, ce sont eux.
J’ai relevé de façon succincte les actes illégaux venant seulement des policiers du SPVM et de la Sûreté du Québec depuis 1969.
7 octobre 1969 : grève illégale des policiers de Montréal (3 700 policiers). L’armée intervient à la suite d’une demande du maire Drapeau. La vie est laissée sans défense. Plus 400 vols rapportés dans cette journée, incendies, etc.. Retour le 8 octobre.
1984 : Grève du zèle des policiers du SPVM. Ils portent des jeans et des casquettes de baseball. Ils font fonctionner les gyrophares des voitures et ne portent pas leur insigne.
1993 : Grève du zèle des policiers du SPVM. Casquette rouge et pantalons de camouflage dans de bottines comme uniforme de travail.
2005 et 2006 : grève du zèle des policiers de la Sûreté du Québec, diminution drastique des contraventions routières. Les routes deviennent des pistes de course. Une augmentation importante du nombre de morts sur les routes. En
2005 et 2006, une moyenne de 100 morts de plus qu’en 2004 et 2007. Pendant cette période, les policiers avaient donné une moyenne de 234 000 contraventions alors qu’en 2007, les contraventions reviennent à une moyenne de 510 000 contraventions.
Octobre 2010 : grève du zèle dans les tâches administratives des policiers de la Sûreté du Québec.
Tous ces gestes illégaux et souvent tolérés ont fait d’eux les enfants-roi de nos rois nègres.