Les pandémies

Tribune libre


Non mais... les entendez-vous? Je parle d’un bon nombre de reporters, de lecteurEs de nouvelles, de journalistes - pas tous(tes) heureusemnt et je m'incline devant les Josée Legault, Nathalie Petrowsky,etc. qui osent questionner, critiquer voire dénoncer parfois vigoureusement. Qui s’indignent! Merci! Le vendredi, c’est le seul moment où, si possible, je me réserve pour Christiane Charette parce qu'entendre ces deusses-là - juste nommées – me remonte le moral et me convainc que je ne suis pas complètement dans les pommes de terre,
Je parle pour l'instant de cette folie - obsessionelle - de la pandémie annoncée, depuis longtemps anticipée, potentielle, éventuelle, imminente - un site du gouv.qc.ca porte même cette adresse : www.pandemiequebec... - j’aime autant ne pas connaître la suite. Vous avez déjà entendu parler de « Prédiction créatrice » en psychologie? Ben, je crois que c’est de cela qu’il s’agit! À force de l’appeler de toutes les forces vives depuis quelques années, à force de hurler avec les loups,nous finirons peut-être par l’avoir cette pandémie! Il fallait voir le reportage de cette conférence de presse dramatiquement stoppée en son plein milieu pour laisser quelqu’un venir annoncer - suspense insoutenable! – au Docteur Poirier, responsable de la santé publique ou je ne sais trop, que nous avions - ENFIN! – un premier cas confirmé au QUÉBEC! Nous n’allions quand même pas traîner le lunch - aurait dit ma mère – encore une fois. À moins que ce ne soit l’autre enjeu : il ne faudrait quand même pas que le Québec s’en tire alors qu’ailleurs au Canada, on tousse! Ce n’est pas la première fois que je n’en reviens pas mais je n’en reviens tout simplement pas de cette hystérie collective! Et j’aimerais bien que quelqu’un creuse ce fait relevé par Nathalie Petrowsky que quelque temps avant cette poussée de grippe au Mexique, une grande « pharmaceutique » française avait - si j'ai bien compris et elle me pardonnera si j'ai mal compris – concocté un vaccin pour une éventuelle pandémie... Justement là, proche de l’endroit où l’on a vu éclore les premiers cas. Cherchez donc la souche! Je m’étais dit aussi, dès la sortie de la nouvelle : « Oh! ça sent le vaccin!. Et les gros sous!..." Et dire que, comme le soulignait Josée Legault, on a encore des millions de doses de Tamiflue - je ne sais si c’est le bon orthographe et je m’en balance! - en stock! Sans doute périmés. Mais l’argent déboursé pour les payer - ajoutait-elle – n’est pas, lui, périmé! Bien sûr, on nous répondra qu’il faut bien faire ce qu’il faut. Être prêt!... "ON" est responsable! Évidemment! Qui oserait le contester?
Chose certaine, à ce "moment-ici", comme dirait Jean Chrétien, les journalistes, les autorités, les politiciens et sûrement les compagnies pharmaceutiques, accusent tous une forte fièvre. Ils – elles – sont d’une fébrilité!... D’une excitation!...
Mais, la formation des "rapporteurs de nouvelles" aujourd'hui, ressemble-elle donc à une formation de vendeur? On le dirait parfois, tellement le sens critique semble faire défaut à certains, sinon à la majorité. On dirait qu'ils rapportent ce que l'on veut bien qu'ils rapportent et de la façon dont on veut qu'ils le fassent. J'exagère? J'espère. C'est pour atténuer cette impression que j'écoute Josée et Nathalie. Et que je consulte Le Devoir et lis Vigile.
Non seulement contribue-t-on d'une part à susciter du mieux que l’on peut cette pandémie de grippe via les milieux d’information - eux-mêmes informés et nourris par les autres milieux concernés - mais on aimerait bien aussi, semble-t-il, provoquer - surtout au Québec – un autre type de pandémie : la pandémie ignatieffe... Et dans ce but, - la répétition étant « l’art de l’enseignement » - on nous le dit, le redit, le répète, le suggère, le susurre, partout dans toutes les coulisses du pouvoir... et on insiste : Michaël Ignatieff, qui sera couronné demain par ses pairs, est la nouvelle coqueluche partout au Canada. Et même au Québec!... Vous avez bien entendu : COQUELUCHE! On va la transmettre rondement cette coqueluche. Et comme nos organismes ont les systèmes immunitaires amochés... Mais dans ce "cas-ici", on évitera de proposer un vaccin! J’ai même entendu Monsieur Fragasso affirmer sans rire que « Monsieur Ignatieff, il parle vrai! C'est pourquoi les Québécois l'aiment... »
Et, apparemment que les sondages confirment cette contagion au Québec! Je ne peux m’empêcher de me demander : "Mais au-delà de ces maladies aigües, de quelle maladie chronique souffrons-nous donc, nous les Québécois pour, ne serait-ce qu'avoir envie d'écouter encore une fois ces discours libéraux et fédéraux et pour ne pas avoir par ailleurs envie de nous affranchir de tous ces vautours?" J’en arrive à la conclusion que c’est peut-être, non-obstant notre devise, de la maladie d’Alzeimer que nous sommes atteint comme peuple! Et bien alors, je propose un vaccin. À nos laboratoires! Et, en attendant, lorsque le chef Ignatieff se représentera au Québec, sortons nos savonnettes et nos masques - j'ai toujours une drôle de réaction à la vue de toutes ces bouches cousues - pour éviter la contamination. La santé nationale, ça se protège!


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2009

    Dans une même veine, éclairant la première partie de mon texte, lire le message:
    Roman ou réalité ???? de Serge Charbonneau (2 mai). Apeurant?
    Nicole Hébert

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    2 mai 2009

    et je vous le dis très simplement, non vous n'êtes pas "complétement dans les pommes de terre" vous m'avez amusée avec cette expression que nous n'employons pas en France, mais que je vais retenir !... Ceci dit, chère madame Hébert ce que vous avancez dans votre article est tout à fait avéré, en effet les laboratoires sont sur les dents, des millions de boites de Tamiflu ont été achetées par de nombreux Etats au moment de la grippe aviaire.. mais la pandémie "espérée " n'a pas été assez considérable, ces doses sont aujourd'hui pratiquement périmées, ne faudrait-il pas trouver un bon moyen pour les vendre le plus rapidement possible ?.. Voilà donc une fois encore le terrible profit au détour des vie humaines qui elles comptent vraiment pour rien . Les effets secondaires de cet antiviral ne sont pas sans conséquence, soyons en certains .. Un groupe de scientifiques et de médecins viennent de proposer "l'immunothérapie passive" qui consiste en une injection de sang de porcs guéris de la grippe porcine largement suffisant à déclencher le système de réaction de l'organisme.. Mais vous pensez bien que les laboratoires n'en veulent pas car dans ce cas précis, ce serait vraiment trop simple, et où serait l'argent gagné pour eux ?.. Les soins d'hygiène de base les plus élémentaires, sont également gratuits, où la seule hygiène comme le lavage des mains suffit dans bien des cas, à faire reculer les microbes ou les virus les plus agressifs.. et tant d'autres exemples également comme les plantes qui seraient à perfectionner et à étudier, (Michel de Notredame mieux connu sous le nom de Nostradamus était allé soigner la peste de Marseille en 1348 avec des boulettes de rose dans la bouche, ce qui lui avait permis de ne pas l'attraper lui-même) mais pourtant ce sont ces moyens simples et peu onéreux et principalement d'hygiène qui ont permis d'éradiquer le choléra provoqué par les eaux qui couraient le long des tas de fumier par exemple, ou les puces qui déclenchaient les pestes en particulier sur les navires en provenance d'Asie mineure ( par exemple le bateau le grand Saint Antoine qui a amené la grande peste de Marseille en 1720..)
    Il faut avoir toujours à l'esprit le nombre de personnes qui sont mortes de la grippe "normale" cet hiver ? Plusieurs milliers chaque année et nous le dit-on ? Non, pas un mot dans aucun média ! Combien de personnes attrappent des maladies nosocomiales à l'hôpital? ces maladies sont dues uniquement au manque d'hygiène du personnel hospitalier .. Personne ne nous annonce une seule statistique là-dessus .. Demandons-nous alors pourquoi autant de battage est fait sur cette nouvelle grippe ?.. Se poser la question c'est y répondre de facto.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 mai 2009

    Bonjour!
    La vie en société suppose une exposition permanente aux dangers physiques et moraux que représente la cohabitation.Nous pouvons devenir mortellement dangereux les uns pour les autres. Nous nous faisons la guerre et nous nous contaminons depuis nos origines. Devant la diffusion planétaire de la mort en mouvement, réellement et virtuellement, nous perdons nos repères. Comment absorber une telle menace sinon en paniquant pour plusieurs, en haussant les épaules pour de nombreux autres et en échafaudant des théories de complot pour certains? La peur, l'hystérie, le scepticisme, l'indifférence se départagent différemment selon le pays. C'est le côté efficacité qui est mis en avant.Il faut se servir de la médiatisation avec un sens éthique dénué de sensationnalisme.—Denise Bombardier,le Devoir,2 mai 2009

  • Archives de Vigile Répondre

    2 mai 2009

    Bonjour!
    Beaucoup de perroquets médias s'agitent.La grippe mexicaine n'est pas la descendante direct de la grippe espagnole.Il n'y a pas de pandémie et il n'y en aura pas.
    Cette grippe a-t-elle été volontairement créée avec contrôle de quelques morts...surtout des personnes jeunes et en bonne condition physique...pour faire une peur permettant de contrôler les manifestations sociales liées à la crise économique qui va durer plusieurs années ?
    La victoire d'Ignatief au Québec est liée à la retraite de M.Duceppe en tant que chef du Bloc,bientôt.
    Les perroquets médias sont silencieux sur une problématique plus importante que la grippe mexicaine.
    Quand vous êtes vraiment malade,on vous explique que le docteur ne peut pas vous voir tout de suite, son carnet de rendez-vous est rempli et on vous conseille de vous rendre à une clinique sans rendez-vous ou à l'urgence d'un hôpital.Vous réaliser que, si vous ne pouvez pas être malade à date fixe, votre médecin de famille ne sert pas à grand-chose.De plus,le malade doit sortir de chez lui pour se rendre chez le bien portant, son médecin, pour se faire soigner.