C’est une évidence maintenant reconnue par tous les analystes politiques, le président désigné Donald J. Trump incarne un personnage pour le moins imprévisible. À preuve ses deux dernières lubies, à savoir d’une part instaurer des tarifs douaniers de 25% sur les exportations venant du Canada et du Mexique, et d’autre part annexer le Canada pour qu’il devienne le 51ième État des États-Unis.
À mon sens, Donald Trump excelle dans l’art de lancer des ballons d’essai, d’attendre les réactions des parties touchées par leurs conséquences éventuelles et de s’ajuster subséquemment selon les circonstances. En bref, il déclenche de facto un processus de négociation.
Après l’électrochoc des premières réactions du Canada à l’égard des lubies de Trump, les dirigeants fédéraux et provinciaux du pays se mobilisent pour élaborer un plan d’action visant à répondre avec force aux intentions déraisonnables de Donald Trump. Le Canada ne peut passer sous silence l’ignominie de Trump à l’égard de l’annexion du Canada, un pays membre du G-7 et de l’OTAN. L’effet boomerang du Canada aux attaques tordues de l’ex-président et président désigné des USA doit réagir avec détermination aux lubies du futur locataire du bureau ovale de la Maison-Blanche. La farce a assez duré. Vivement un plan d’attaque massue de la part du Canada!
Henri Marineau, Québec
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3 commentaires
François Champoux Répondre
11 janvier 202511 janvier 2025
Rebonjour M. Marineau,
Je ne vous comprends pas vraiment avec Malbrough qui s’en va en guerre et que je ne dois pas confondre.
Il faut relire mon commentaire : préparer la guerre et avoir comme résultat d’être en guerre durant 250 ans, il me semble que ce n’est pas préparer la paix, n’est-ce pas? C’est plutôt passer sa vie à se tuer, à mourir! Un non-sens.
En claire, la maxime romaine est fausse et induit en erreur l’humanité entière. Répéter une erreur ne fait que l’amplifier, et certainement pas la réduire ou la corriger.
C’est Monod qui a raison. Quand on prépare la guerre, on récolte la guerre; quand on prépare la guerre, c’est pour faire la guerre et non pour faire la paix.
Faire la paix, c’est un acte de courage, d’humilité, de respect, d’amour : c’est un art qui exige effort, vertu humaine et intelligence, et non des violence ou stratégies pour humilier l’autre, le violer comme nous le voyons trop actuellement.
Les Romains n’ont pas de leçon à donner à l’humanité; c’est même exactement tout le contraire : l’Empire romain s’est effondré à préparer et à faire la guerre dans l’idée saugrenue d’obtenir la paix en faisant la guerre. C’est ça qu’il faut enseigner à Donald Trump, ce César qui fait actuellement la guerre économique au Canada croyant qu’il récoltera la paix. Insensé qu’il est.
Pouvons-nous apprendre de nos erreurs?
François Champoux, Trois-Rivières
François Champoux Répondre
10 janvier 202510 janvier 2025
Bonjour M. Marineau,
On peut dire que vous êtes un excellent «preacher»: les lubies du président désigné par les Américains sont reconnues par le monde entier et s’amplifient avec sa montée à la Maison-Blanche.
Ces «lubies» comme vous dites, ne sont pas drôles du tout: Donald Trump est un tyran qui fait actuellement la guerre à ses amis comme les Romains l’on fait durant des siècles.
Théodore Monod nous a rappelé cette stupide maxime romaine qui disait que pour avoir la paix, il fallait préparer la guerre; les Romains ont ainsi fait la guerre durant 250 ans nous dit Monod! Insensés ces Romains qui pensaient faire la paix en préparant la guerre. Monod nous dit simplement que pour avoir la paix, il faut préparer la paix. Je partage davantage ce point de vue de Monod; ça me semble plus logique et réaliste, mais je reconnais que c’est plus exigeant. Avec ses voisins, il faut toujours entretenir "un bon voisinage"...
Trump a besoin d’aide pour comprendre ça.
Et il est temps de faire taire ces Romains que trop de crédules adulent sans vraiment réfléchir à ce qu’ils disent.
François Champoux, Trois-Rivières
Henri Marineau Répondre
9 janvier 2025Proverbe latin: "Si vis pacem, para bellum"
"Si tu veux la paix, prépare la guerre"
M. Champoux, ce proverbe ne spécifie pas d'"aller en guerre" mais de "se préparer" à la guerre dans l'hypothèse d'une insurrection ennemie.
C'est Malbrough qui s'en va-t-en guerre (à ne pas confondre).