Les libéraux sous l'emprise de la peur?

Tribune libre

Je ne me souviens pas avoir assisté à un tel spectacle que ce que j'ai vu lors du congrès du parti libéral.Un membre de l'assemblée se lève pour une proposition relative à une enquête publique dans le domaine de la construction et il ne se trouve personne dans la salle pour seconder sa motion.
Ils ont tous fait dans leur culotte devant le chef.
J'écrivais que le premier ministre était sous l'emprise de la peur de la mafia et maintenant , ce sont les membres du parti libéral qui sont sous l'emprise de la peur de leur chef.
Beaucoup de libéraux sont en faveur d'une enquête publique dans le domaine de la construction , mais qu'il y en ait eu seulement un au congrès , celui qui a fait la motion, ça dépasse l'entendement.
Le gouvernement n'a plus de transparence, ce sont des forces occultes qui dirigent le Québec présentement.
L'heure est grave.


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1 commentaire

  • Jean-Charles Morin Répondre

    14 novembre 2010

    Tout cela prouve une chose: que les militants libéraux, sauf un semble-t-il qui joue les inconscients, savent pertinemment qu'il est très dangereux de défier le "parrain".
    Cet incident est très révélateur à cet égard: ce courageux militant va bientôt recevoir un appel téléphonique anonyme lui intimant de cesser de "faire du trouble"; en tout cas il vient de faire une croix sur son avenir au sein de sa formation politique.
    Et quand Jean Charest, en clôture du pseudo-congrès de son parti, déclare à l'emporte-pièce qu'il y en a en politique qui disent n'importe quoi, c'est de toute évidence de lui-même qu'il parle. On s'en rend compte à toutes les semaines lors de la période de questions à l'Assemblée nationale. Et la troupe des fidèles meneuses de claque d'applaudir à tout rompre le dernier mot d'esprit de celui qui s'est, il n'y a pas si longtemps, autoproclamé "Grand bâtisseur".
    Le Parti libéral est en voie de devenir un parti stalinien à la sauce mafieuse qui carbure à l'intimidation; et la peur, déclinée dans tous les registres de l'Omertà, son évangile politique. Tout cela est bien triste pour la démocratie. Je préfère cent fois les tiraillages du Parti québécois à ce silence de plomb digne de l'Europe de l'Est à l'époque d'un certain Rideau de fer.
    Le Québec s'est trouvé son nouveau Duplessis dans cet improbable "Retour vers le futur". Bienvenue une nouvelle fois dans les années cinquante... Plus ça change, plus c'est pareil.
    Une petite Loi du cadenas avec ça?