Les Iroquois du Québec et de l'Ontario s'opposent en bloc à Énergie Est

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Les Iroquois sur le sentier de la guerre

Alors que le gouvernement Trudeau impose une plus grande consultation des peuples autochtones dans l'évaluation environnementale des oléoducs, une demi-douzaine de collectivités iroquoises du Québec et de l'Ontario qualifient déjà le projet Énergie Est de «dangereux» et de potentiellement «dévastateur».
Ce «caucus iroquois» comprend les chefs d'Akwesasne, de Kahnawake et de Kanesatake, de la nation des Oneida de la Thames, des Six Nations de Grand River, et des Mohawks de la baie de Quinte et de Wahta. Ces sept communautés iroquoises sont toutes opposées au projet de TransCanada en l'état, et veulent être consultées par la Couronne pour la suite des choses.
Au-delà des retombées économiques, ces Iroquois craignent que le projet Énergie Est soit «dévastateur» pour leurs terres, leurs rivières et leurs lacs, mais aussi pour leur mode de vie et leur culture.
Le gouvernement fédéral a imposé mercredi à l'Office national de l'énergie (ONÉ) de nouvelles règles d'évaluation environnementale pour les projets d'oléoducs en cours. Ottawa s'engage notamment à consulter davantage les communautés autochtones qui pourraient être touchées par ces projets, et à financer ces consultations. Le gouvernement libéral a aussi annoncé qu'il nommerait un représentant spécial pour consulter les peuples autochtones.
La contestation en bloc des Iroquois constitue un nouveau pavé dans la mare du gouvernement libéral, qui doit dégager un consensus pour s'assurer d'acheminer «de façon durable» le pétrole des sables bitumineux des Prairies vers les ports des côtes ouest et est. Le projet d'oléoduc Énergie Est, de TransCanada, permettrait ainsi d'acheminer du pétrole brut de l'Alberta et de la Saskatchewan vers des raffineries du Québec et du Nouveau-Brunswick, jusqu'au port de Saint-Jean.
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