Pierre Falardeau (1946-2009)

Les indépendantistes québécois doivent réinvestir le PQ !

Il y a urgence d'agir parce qu'il est minuit moins une!

Tribune libre


Nous devons tasser tous les opportunistes et les carriéristes qui s’en sont emparés. Ce parti nous appartient ! Nous l’avons fondé, nous l’avons mis au pouvoir, nous avons espéré, nous avons été déçu plus souvent qu’autrement.Nous l’avons financé. Nous y avons mis temps, énergie et souvent laissé notre santé.IL NOUS APPARTIENT !
Ses apparatchiks actuels n’en n’on rien à cirer du combat québécois. Ils veulent le pouvoir pour le pouvoir afin d’assouvir leurs ambitions personnelles et profiter des avantages qu’ils procurent. Vous ne les avez pas vu au front en 2008 lors du 400ème de Québec. Vous ne les avez pas vu lors de l’épisode du 250ème de la bataille de Québec. Vous ne les avez pas vu lors des nombreuses marches patriotiques pour le français ou l’indépendance. Vous ne les verrai pas parce que cette lutte n’est pas la leur.Parce que ce n’est pas leur tasse de thé !Parce que cela ne fait pas partie de leur plan de carrière ! Point !
Nous devons créer une masse critique à l’intérieur du PQ. Une masse critique de radicaux prêts à s’investir et à défendre l’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC. Il est possible de créer dès maintenant un club politique tout comme le SPQ-LIBRE. On pourrait lui donner le nom d’OBJECTIF INDÉPENDANCE.
Les indépendantistes québécois doivent se ressaisir. Nous devons faire notre entrée à l’Assemblée Nationale avec un discours nettement et clairement indépendantiste au sein de la députation du PQ. Le temps presse et le plus vite sera le mieux ! La voix de l’indépendance doit se faire entendre à l’intérieur du parlement de Québec.
***
Le décès de Pierre Falardeau nous démontre qu'il est urgent d'agir!
L'indépendance,ce n'est pas juste vouloir faire du Québec un pays, c'est aussi de faire en sorte de redevenir des citoyens.
Nous sommes devenus des consommateurs. Et, il y a une très grosse différence entre un consommateur et un citoyen.
Un consommateur ferme sa gueule, bêle et fait ce qu'on lui demande de faire, c'est à dire, consommer.
Un citoyen a des droits qu'ils revendiquent et défend parce qu'il est un homme libre.
Nous sommes devenus des consommateurs, des esclaves serviles et inféodés aux valeurs du néolibéralisme anglosaxon qui nous nivellent toujours de plus en plus par le bas, jours après jours.
Le processus de décervelage est bien amorcé.
Ils ont vidé la côte nord de son fer.
Ils ont vidé une autre région de son amiante; laissant une génération malade.
Ils ont détruit nos forêts et volé son bois.
Ils pillent notre sous-sol abitibien.
Ils ont fait travailler nos pères comme des bêtes de somme dans leurs usines crasseuses et infectes ce qui leurs permit de construire leurs ghettos à flanc du Mont-Royal.
Ils méprisent notre langue.
Ils envoient nos fils et nos filles se faire tirer comme des lapins en Afghanistan.
Ils ont commencé leur propagande dans nos écoles et dans nos quartiers défavorisés.
Ils lorgnent nos eaux.
C'EST ASSEZ!
Nous nous devons de reprendre en mains, le contrôle de notre territoire nationale. L'état colonial canadian doit être mis dehors de notre pays le Québec.
L'eau, les minerais, le bois, nous appartiennent!
Les aéroports, les ports, les routes, les édifices, les chemins de fer nous appartiennent parce que nous les avons payé avec notre argent, l'argent de notre travail, des efforts de nos pères. Nous ne devons rien au Canada!
Nous devons imposer notre langue, le français comme les allemands, les italiens, les espagnols, les anglais, les portugais, les hollandais le font sur leur territoire parce que c'est cela la normalité.
Nous devons être le seul maître-d'oeuvre de notre immigration. Bienvenu le monde; mais selon nos conditions!
Il est minuit moins une!
C'est maintenant une question de vie ou de mort!
VIVE LE QUÉBEC LIBRE!


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7 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    2 octobre 2009

    Il en a déjà été question ici sur Vigile : être membre des deux partis, le P.I. et le P.Q. Difficile et pas très correct ! Mais l’idée était d’assurer la cohésion des indépendantistes.
    Q.S. ? C’est une toute autre affaire ! Soyons dans la realpolitik un instant. (Ce n’est pas immoral !)
    Pour un P.Q. triomphant, lourd et présent au peuple québécois, sorti de son étapisme et de son nombrilisme, il lui serait très facile—très facile !-- de marginaliser ce parti et rapatrier son électorat. Quoi qu’elle en pense, la gauche—la vielle gauche-- n’a pas le monopole de la compassion. Sur la gauche du P.Q., Q.S. pourrait faire partie du régime de santé du P.Q. Mais cela nécessite un préalable : que le P.Q. redevienne en santé, c’est-à-dire carrément indépendantiste. Sans quoi, Q.S. sera toxique, de plus en plus toxique, mais sans jamais plus par ailleurs.
    Vous avez raison M.Julien. Et même si je ne suis qu’un gérant d’estrades, je pense aussi que le P.Q. nous appartient.
    IndépendanceGouvernement P.Q. décidéparti P.Q. décidéindépendantistes en cohésion.
    Lorsque le R.I.N s’était sabordé, il n’avait pas été techniquement possible aux indépendantistes d’assurer leur cohésion au P.Q. La révolution internet n’avait pas encore commencé. Cela avait pavé la voie éventuelle aux Claude Morin présents partout dans tous les partis. Voyez comment le Claude Morin du P.Q.se fait répondre maintenant. Et voyez comment les élus actuels du P.Q.se font répondre aussi.
    Le confédéralisme étant hors circuit pour très longtemps, la souveraineté-association l’étant pour toujours, et même si présentement les odds ne sont pas pour nous, je crois que l’indépendance a encore ses chances, que le P.Q y est condamné, à défaut de quoi il deviendra carrément fédéraliste.
    En effet : Vive l’Indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2009

    Croire au Père-Noël monsieur Bertrand, C'est croire en QS, au PI ou au Vert. Vous avez vu les scores que ces partis font depuis des années. Une véritable farce! Malgré qu'il y ait au sein de ces formations des gens respectables et de très grande valeur.
    Des gens spécialisés dans les statistiques on fait le calcul sur le plan monétaire de combien il en coûterait pour bâtir un autre parti politique voué exclusivement à l'indépendance du Québec. La réponse est surprenante mon cher monsieur Bertrand et ne venez pas me dire que ce parti existe déjà et qu'il se s'appelle le PI parler? Soyons sérieux!
    Alors si on calcule tout ce qui fut nécessaire pour le PQ pour être ce qu'il est aujourd'hui, on arrive au montant de 1 milliard de dollars. Ce qui est absolument impensable à court therme. Cela prendrait 15 ans et au train où le Québec dérive, vous pouvez mettre une croix sur cela. Je reviendrai avec détails sur ce chiffre.
    Par contre, il suffirait de 10 militants par comté, des militants bien aguerris, articulés et disponibles. Vous multipliez par le nombre de comtés actuel. Ces militants-activistes, reprennent leur carte du PQ, assistent aux réunions de leur exécutif, s'y font élire et font en sorte de se faire nommer délégués du prochain congrès national et l'affaire est dans le sac!
    Il faut agir et le temps presse!

  • Luc Bertrand Répondre

    29 septembre 2009

    Monsieur Julien, TOUT a DÉJÀ été fait pour tenter de secouer le Parti québécois. Qu'il suffise de penser à la course à la direction de 2005 qui a pourtant donné une chance en or aux membres de se réapproprier leur parti, dans la foulée de La Saison des idées. C'était, en effet, la dernière décision lucide de Bernard Landry qui n'avait de toute façon d'autre choix vu que le parti n'allait plus nulle part malgré un contexte politique des plus favorables (scandale des commandites, Option Canada, impopularité record du premier gouvernement Charest).
    On a vu comment tout cela a tourné et pourquoi nous n'en finissons plus, aujourd'hui, à tenter de recoller les morceaux de ce qui a déjà été un grand parti politique, à l'époque où Jacques Parizeau avait le contrôle du parti (et Dieu sait combien, même là, il n'avait pas eu la vie facile). Dès le début, l'establishment du PQ a décidé d'évacuer toute possibilité de controverse de La Saison des idées. Donc, avant même que ne se rassemblent les congressistes en juin 2005, l'État-major avait tranché sur la méthode d'accession à l'indépendance (exit l'approche stratégique dite des "gestes de rupture" de Robert Laplante qui avait pourtant reçue l'aval de Parizeau) ainsi que sur la notion de nationalisme (on se réfugiait encore et toujours derrière le nationalisme civique, pour tenter de faire plus blanc que blanc en réaction aux déclarations d'un Jacques Parizeau sur lequel on faisait (encore) porter le blâme de la défaite d'avril 2003). Résultat: les militants ont adopté un programme de parti qui s'est avéré un fouillis de voeux pieux souvent contradictoires qui a probablement d'ailleurs constitué une des raisons de la démission-surprise de Bernard Landry.
    Nous nous sommes ainsi retrouvés dans la première véritable course à la direction du parti depuis 1985, mais la démission inattendue de Landry a certainement pris de court les meilleures candidatures qui auraient pu provoquer une véritable relance du Parti québécois. Souhaitant éviter un soi-disant dérapage idéologique du parti, l'intelligentsia du PQ a plébiscité André Boisclair pour tenter de barrer la route à Pauline Marois, celle qui était à l'origine de la contestation du leadership du chef démissionnaire. Avec l'organisation et les moyens qu'on a alloués à Boisclair, les opposants à Bernard Landry et aux idées de droite du parti n'ont eu d'autre choix que de se rabattre sur celle que les médias (lire: nos ennemis) plaçaient d'emblée comme principale adversaire (sachant d'ailleurs très bien qu'elle était mal perçue par la population en général pour son image hautaine et ses décisions contestables comme ex-ministre). Après l'annonce de la candidature de Louis Bernard, on a voulu laisser croire une ouverture aux nouvelles idées en accueillant les candidatures de Richard Legendre, de Jean Ouimet, de Pierre Dubuc (du SPQ Libre), de Jean-Claude St-André (tenant des "gestes de rupture"), de Gilbert Paquette (autre ancien pur et dur, mais tout aussi référendiste que les autres candidat(e)s) et de Ghislain Lebel, en sachant pertinemment bien que, si elles parvenaient à remplir les conditions, ces candidatures allaient diviser le vote anti-Boisclair.
    Résultat: une course qui n'en a jamais été une, des salles noyautées de pro-Boisclair, une presse complaisante (on connaissait déjà l'extrême vulnérabilité du futur chef aux attaques de ses ex-opposants) et finalement un couronnement au premier tour, malgré un baroud d'honneur de Pauline Marois derrière qui les supporteurs des autres candidats se sont ralliés par dépit pour tenter de sauver les meubles.
    Je vous épargnerai le reste qui est totalement à oublier, sauf pour les leçons à tirer pour le futur. Après la défaite humiliante de mars 2007, Gilles Duceppe donne le ton au mouvement souverainiste en laissant finalement la place libre à Pauline Marois. Devant son aura de protecteur du Québec à Ottawa, tous se prêtent docilement au jeu par crainte d'une répétition du scénario de 2005. C'est donc par la porte arrière que Pauline Marois s'est vue remettre les clés du Parti québécois et tout le monde espérait discrètement qu'elle soit à l'écoute des militants qui souhaitaient retrouver un parti à leur image.
    C'est de cette manière que nous avons renoncé à tout rapport de force avec la nouvelle chef du PQ. Bien sûr, il y a bien eu une dernière tentative de Jean-Claude St-André pour ramener le parti dans le droit chemin au Conseil national de mars 2008, mais tous les moutons (incluant les Marc Laviolette et le SPQ Libre) sont restés solidaires au nouveau gourou du parti. Elle ne s'est d'ailleurs pas gênée pour pousser l'audace jusqu'à empêcher M. St-André de se représenter comme candidat péquiste lors de la dernière élection, lui préférant Scott McKay, un transfuge du Parti vert qui n'a pourtant jamais été reconnu comme souverainiste. Et, comble de malheur pour nous, la défection à l'ADQ a davantage profité au PQ lors de cette élection, ce qui a conforté la mainmise de Pauline Marois sur le parti et son orientation.
    Pour tenter de se racheter auprès de sa base militante, Pauline Marois a lancé son Plan pour le Québec souverain: une rupture avec l'attentisme. Elle tente de reprendre à son compte les "gestes de rupture", mais pèche par deux lacunes: 1° Comment compte-t-elle réussir à faire reculer le fédéral alors qu'elle n'a pas réussi à le faire dans le passé comme ministre et qu'elle ne sollicite pas le mandat exprès d'agir comme un État souverain; et 2° Advenant qu'elle réussisse à obtenir les pouvoirs convoités (ce qui serait tout à fait surréaliste), comment envisage-t-elle tenir un référendum gagnant si les Québécois perçoivent déjà le Québec comme souverain? Et on ne parle même pas du torpillage prévisible du processus par Ottawa et ses collabos au Québec. On a vu ce qui s'est produit en 1980 après les illusoires réalisations du premier gouvernement péquiste pourtant porté au pouvoir dans l'allégresse en 1976. En outre, quelle assurance avons-nous que ce programme soit adopté (pas avant le Congrès national de mai 2011!) et après ce qu'on a vu à La Saison des idées et ce que Boisclair a fait du programme sanctionné par les militants en 2005?
    Après cela vous croyez toujours au Père Noël? Ne croyez vous pas que la population a déjà décroché vis-à-vis l'espoir qu'elle pouvait nourrir envers le PQ comme alternative aux libéraux qui puisse vraiment régler les problèmes du Québec?

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2009

    Les indépendantistes devraient inonder de messages de contestation les députés
    du PQ pour leur laisser savoir que l' immobilisme de ce parti doit cesser tout de suite. Il est anormal que le peuple se sente abandonné comme présentement surtout avec
    tous les problêmes qui nous assaillent de partout. Comme exemple, que fait le PQ pour
    défendre la langue française qui est menacée plus que jamais dans la région de
    Montréal? Comment peut-on oser parler de "souveraineté" (hic!) et laisser Charest
    nous bafouer en ne faisant pas respecter la loi 101? Ne nous demandons pas pourquoi
    les nouveaux arrivants joignent les rangs de la minorité anglophone. Ça ne leur prend pas
    grand temps pour saisir ce qui se passe ici. Avec quasiment le choix de la langue, ils choisissent
    l'anglais. Nous sommes revenus à la loi 22 fin des années 60 avec presque la liberté
    de choix. Ça n'a aucune allure! Nous sommes gouvernés par des politiciens lâches,
    sans colonne vertébrale. Et l'autre jour, nous apprenions qu'un Québécois sur 6
    est analphabète et que 49% des travailleurs québécois savent à peine lire et écrire.
    Comment se fait-il qu'on ne fasse pas de gros chambardements dans le ministère de
    l'éducation? Il est vrai que la classe dominante, les riches, pour protéger leur statut social veulent maintenir les gens moins fortunés dans l'ignorance pour mieux les dominer.
    Et une personne instruite qui pense, c'est dangereux pour la société. Je reviens à la
    qualité de la langue écrite et parlée; la langue française devrait être enseignée
    obligatoirement jusqu'au CEGEP. Aujourd'hui, avec un vocabulaire de 200 mots, vous n'allez pas loin. Donc, ça prend une grosse réforme dans l'éducation sinon
    le système politique actuel se perpétuera avec les résultats qu'on connaît actuellement. Vive la république du Québec!
    André Gignac 29-9-09

  • Archives de Vigile Répondre

    28 septembre 2009

    Monsieur Gignac, j'abonde dans le sens de vos propos! Il faut remettre le cap sur l'indépendance; il n'y a pas d'autre solution.
    ''Ils sont grands parce que nous sommes à genoux!'' La Boétie.
    Debout peuple québécois!

  • Archives de Vigile Répondre

    28 septembre 2009

    J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre texte et pendant que je lisais le dernier livre
    de Pierre Falardeau, je suis tombé sur un paragraphe fort intéressant en rapport avec
    une partie de votre texte. (pages 71-72 du livre: Rien n'est plus précieux que la liberté
    et l'indépendance) Voici:
    "C'est décourageant pour les miltants à la fin. Ils marchent à côté de leurs souliers, la
    plupart du temps, nos grands timoniers de l'immobilisme national. On leur parle
    d'indépendance et ils nous répondent projet de citoyenneté. On leur parle de
    bilinguisme obligatoire et ils nous répondent qualité de la langue française et
    immersion anglaise.
    Il ne s'agit pas de savoir s'il vaut mieux parler une, deux, trois ou cinq langues, il s'agit
    de refuser de se faire imposer le bilinguisme pour gagner sa vie: être obligé de parler
    l'anglais pour passer la moppe à l'hôpital ou faire des hamburgers au restaurant,
    voilà le problème.
    Alors crissez-nous patience avec les cours d'histoire en anglais. Le problème, c'est la
    bilinguisation forcée de tout un peuple, pas une question de culture personnelle.
    C'est un problème politique, pas un problème d'épanouissement individuel.
    On leur parle impérialisme, guerre en Afghanistan et, au lieu de défendre les intérêts du
    peuple québécois en politique internationale, ils nous répondent que c'est de
    juridiction fédérale, qu'il s'agit de "nos soldats canadiens", et que vaut mieux rester
    dans l'humanitaire à papa Layton. Oui, on vend des stores papa! C'est proprement
    désespérant!" Etc...
    Je suis prêt à donner une autre chance au PQ mais il va falloir qu'il s'enligne
    autrement avec la question nationale. Il va falloir que ce soit clair et précis leur
    projet de pays. Ils ne m'embarqueront pas dans un autre référendum, ça c'est sûr! Ce serait du masochisme, se tirer dans les deux pieds.
    Il n'y a qu'une solution, c'est une élection référendaire ou décisionnelle suivie
    d'une constitution présidentielle. Vive la république du Québec!
    André Gignac 28-9-09

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    28 septembre 2009

    Cher M. Julien,
    J'ajouterais, si vous me permettez, que nous serons des consommateurs qui consommeront, en outre, de manière de plus en plus modeste, car le gouvernement Charest semble être en vérité en mission au service d'Ottawa, de façon à nous faire perdre nos acquis de la Révolution tranquille.
    Ils sont en train de nous paupériser, carrément; ils veulent faire de nous les french pea soups soumis et les nègres blancs d'Amérique, porteurs d'eau, qui sont le genre de Québécois qu'ils aiment, à Ottawa.
    Oui, il faut agir, et vite!
    Dans ces conditions-là, il me semble que même un fédéraliste, purement matérialiste et individualiste, ne peut plus y trouver son compte, à être maintenu dans ce Canada!