Focus sur le couple Trudeau-Grégoire

Les formules «vides» de Justin

La chanson de Sophie

Tribune libre

C’est une mère empreinte d’une vive émotion à la suite de l’assassinat de sa fille lors des attentats de Ouagadougou qui a condamné avec véhémence « les formules vides » de Justin Trudeau à l’égard de la tuerie du Burkina Faso.

Ce n’est pas la première fois que le premier ministre se montre « dangereusement calme et tiède » devant des situations tragiques qui déciment des familles entières en terre africaine. Encore une fois, c’est sur un ton rectiligne, dénué de toute émotion, que M. Trudeau s’est présenté devant la presse pour commenter la position « floue » du Canada dans sa lutte contre le terrorisme.

Au moment de cette déclaration, le cabinet libéral tenait une rencontre sur l’économie. Les attentats de Ouagadougou sont venus brouiller les cartes de son agenda…et c’est ce que j’ai ressenti en écoutant les propos de Justin Trudeau. Peut-être serait-il pertinent que le premier ministre du Canada se mette au diapason de ce qui se passe sur la planète et démontre un peu plus de compassion envers les citoyens du pays qu’il représente!

La chanson de Sophie

J’ai lu quelques commentaires plus ou moins négatifs concernant le fait que Sophie Grégoire, lors d’un discours pour célébrer le Jour de Martin Luther King, a chanté une de ses compositions. Une prestation, avouons-le, plutôt marginale venant de l’épouse d’un premier ministre.

Toutefois, si nous replaçons cette chanson marquée d’espoir qu’elle a composée en l’honneur de sa fille lors d’une période difficile de sa vie dans le contexte d’une journée spéciale pour Martin Luther King, je n’y vois aucun impair circonstanciel. Au contraire, le rapprochement avec l’espoir suscité par King pour la libération des Noirs y a tout à fait sa place.

Quant à ceux qui sont frileux sur le côté bonenfant de Sophie, je leur répondrais qu’un peu de renouveau dans le cercle hermétique des convenances ne peut que nous dérider à l’occasion!

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Henri Marineau2092 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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2 commentaires

  • Henri Marineau Répondre

    20 janvier 2016

    J’écoutais le ministre de la Défense nationale, Harjit Singh, tenter d’expliquer l’absence du Canada à une rencontre de la coalition pour lutter contre le groupe armé État islamique et j’avais l’impression d’assister à un cours improvisé sur l’art de se tirer d’embarras.
    Des tergiversations alambiquées, des arguments empêtrés dans les méandres des faux-fuyants, enfin tous les ingrédients pour sortir de l’interview sans réponse à l’argumentaire central, à savoir l’absence du Canada à cette rencontre de la coalition.
    Bien que le gouvernement Trudeau se propose de mettre le cap sur le rôle militaire du Canada axé sur la formation et l’aide humanitaire, dont le plan se retrouve toujours devant la page blanche, je suis d’avis qu’il pourrait de surcroît appuyer les frappes militaires contre l’EI, les deux stratégies pouvant très bien être élaborées au ministère de la Défense nationale.
    Depuis son accession au pouvoir, ce gouvernement semble exceller dans les discours creux et les formules toutes faites qui ont l’heur de tourner autour du pot…Peut-être serait-il temps d’adopter des positions fermes sur certains dossiers, particulièrement sur la lutte au terrorisme…

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2016

    Le répertoire musical de Sophie ne me dérange nullement, elle a beau faire, et si cela lui chante, que grand bien lui fasse.
    Ce qui me dérange et même plus que cela c'est le vague de chacune des paroles de son Justin, le vague de ses pensées, s'il en a bien sûr car j'en suis rendu à en douter. Sa façon de faire des pirouettes verbales à chacune des questions qu'on lui pose devient inquiétante; les canadiens ont-ils élu un premier ministre ou une petite vedette qui ne cherche que la gloire par l'oeil d'une caméra?
    La lune de miel tire à sa fin, c'est là que l'ont va prendre la mesure de l'individu qu'est Justin Trudeau, son père en faisait des pirouettes, mais c'était dans le dos de la reine.