C'est tellement intéressant de relire les évènements de 1990 où Bourassa était devenu presque souverainiste.
Que d'illusions il nous a servies. Vous vous souvenez l'interception des conversations des hauts fonctionnaires qui disaient: " Bourassa s'est écrasé" La loi 150 qui prévoit un référendum sur la souveraineté si les conditions sont rejetées par le Canada anglais. Ensuite Bourassa transforme cela en référendum sur l'accord de Charlottetown dilué par le rapport Charest. On monte une commission Bélanger Campeau, encore une affaire pour gagner du temps et pour faire peur au Canada anglais. Bien, la petite mise en scène de Bourassa n'a pas marché. Les anglais n'ont pas marché dans ce piège à cons. Bourassa s'est écrasé lamentablement en démontrant que les Canadiens français étaient des bluffeurs tout simplement. Et aujourd'hui , Bourassa est mort et Charest et Harper nous en font baver.
Depuis que John James Charest a pris le pouvoir sous de fausses promesses ( baisse d'impôt de un milliard par année), au niveau des revendications historiques du Québec, on a reculé jusqu'à la défaite des plaines d'Abraham de 1760. Il n'y a jamais eu de gouvernement aussi faible depuis Adélard Godbout au niveau constitutionnel.
Sur la question linguistique même si les libéraux disent ne pas vouloir discuter de ce débat, ils y travaillent et toutes les occasions sont bonnes pour affaiblir le Québec français par une politique d'exception par ci exception par là en envoyant un très mauvais signal alors que le gouvernement doit jouer une rôle de leader en cette matière.
2 mai 1990: Suite au «rapport Charest» qui recommande «que le fédéral soit chargé de promouvoir le bilinguisme dans les provinces», le ministre québécois à la chambre des communes, Lucien Bouchard, démissionne en dénonçant «la dilution des 5 conditions minimales» du Québec.
voir http://www.republiquelibre.org/cousture/MEECH.HTM
Charest n'a pas besoin du gouvernement fédéral pour promouvoir le bilinguisme au Québec, il est bien capable tout seul et ça commence en faisant payer les 80% de francophones, le financement des écoles anglaises afin de favoriser leur propre déclin et leur assimilation à moyen et long terme.
En fait Charest est logique avec lui-même, il continue le combat qu'il avait amorcé à Ottawa, soit le développement du bilinguisme au Québec et la marche arrière complète de toutes les revendications historiques du Québec.
Honte à toi Charest.
La position de Charest sur le bilinguisme n'a pas changé
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1 commentaire
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
28 octobre 2010Un Torontois devenu Montréalais déclare à Barbara Kay sa foi en la protection du français au Québec:
"I'm a Torontonian who moved to Montreal 4 years ago, and who has come to realize that without language laws in Quebec, French would certainly disappear. Why? Because we are situated right next to the U.S. and our culture is heavily influenced by American TV, movies, media, etc. If Quebec were a country in Europe, this would be of no issue. I am astonished to see so many anglophones who are born and raised in Montreal who speak almost no French because they went to an English school. On the contrary, all the francophones I know speak both English and French because English comes of itself with all the media available. And just how important is French in the world? Having traveled through Europe and North and West Africa in the last several months, I am so thankful that I moved to Montreal and learned French because without it, I would not have gotten by in this part of the world."
http://fullcomment.nationalpost.com/2010/10/27/barbara-kay-quebec-chooses-language-over-self-interest/
Read more: http://fullcomment.nationalpost.com/2010/10/27/barbara-kay-quebec-chooses-language-over-self-interest/#ixzz13f2Aq9p2