Les deux mains sur le volant, avec les facultés affaiblies...

Dis sur le ton de la blague cette question qui porte sur le comportement erratique de M. Charest est plus sérieuse qu'on le pense.

Chronique de Jean-Claude Pomerleau


La décision de nommer M. Michael Sabia à la direction de la Caisse n'est qu'une d'une longue série de décisions désastreuses pour le Québec prises par M. Charest. On sait que ces décisions résultent en partie de l'idéologie néolibérale marquée au coin du clientèlisme affairiste de ce canadian first and foremost mais, s'il y avait aussi autre chose qui expliquait ce comportement erratique et ses décisions douteuses... Madame Lise Payette en a fait la remarque: «Il a visiblement des hauts et des bas que l'on ne sait pas à quoi attribuer. En ce moment, un observateur averti affirmerait qu'il est dans un bas. Il faudrait que Michou lui mette un peu de vitamines dans sa soupane.» (1)
Dis sur le ton de la blague cette question qui porte sur le comportement erratique de M. Charest est plus sérieuse qu'on le pense.
On a vu Charest dans les médias, le visage boursouflé, l'air ailleurs, donnant les signes d'avoir les facultés affaiblies, brandir son nouveau permis de conduire à puce. La question qui se pose, celui qui a les deux mains sur le volant de notre État a-t-il un permis avec des restrictions: Ne pas conduire sous l'effet des médicaments ?
C'est un secret de polichinelle que M Charest est sous médication, ce qui affecte son humeur (il a fait une crise terrible à son entourage suite au débat des Chefs en 2007. À l'évidence il n'avait pu vivre le stress d'être décontenancé par M. Dumont qui lui a brandi en plein débat le fameux rapport d'ingénieur). On imagine que le cumul de dossiers majeurs qui dérapent actuellement, ajouté au désastre des finances publiques et à celui de la Caisse, n'ont rien pour réconforter une personne si vulnérable au stress.
Cette information sur la santé du Premier Ministre devrait demeurer du domaine de la vie privée, sauf si la consommation de médicaments peut affecter ses prises de décisions dans la gouverne des affaires de l'état. Compte tenu des circonstances cette information est maintenant d'intérêt public. Aux États Unis les bulletins de santé du Président sont du domaine public. Pourquoi pas au Québec.
La question se pose: Le Premier ministre a-t-il pris la décision de la nomination de M. Sabia alors qu'il était dans un contexte de grand stress; vulnérable alors à des influences obscures qui ont profité de sa faiblesse pour lui imposer ce choix décrié unanimement, même par des libéraux du Québec inc ? Genre de décision inexplicable qui rappelle celle de financer à 100% une école privée!
Revenons à celui qui a les deux mains sur le volant. Tant qu'il poursuivait son derby de démolition de l'état Parizeau pour faire place à l'état Desmarais tout allait bien. Mais qu'est-ce qui peut expliquer son brusque coup de volant, la nomination de Sabia, sinon qu'il conduit avec des facultés affaiblies. Décision qui semble avoir déplu au plus haut point M. Paul Desmarais, si on en juge par la réaction de la brigade à plume de son organe officiel: Gesca-La Presse (2). Si c'est le cas il vit politiquement sur du temps emprunté, selon l'expression de Claude Poirier.
Qui l'eût cru, mononc Paul qui nous débarrasse de celui qui a les deux mains sur le volant avec des facultés affaiblies.
........
(1) http://www.ledevoir.com/2009/03/13/238904.html
(2) http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/andre-pratte/200903/16/01-837139-retour-a-2003.php


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5 commentaires

  • Michel Guay Répondre

    21 mars 2009

    Charest voulait devenir majoritaire pour justement livrer le Québec inc au Conseil privé des commandites canadian et c'est ce qu'il fait avec l'approbation hypocrite de tous les médias de Gesca Ontario et de Corus Alberta et des différents médias sioniste à la Ignatieff Coderre Trudeau

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2009

    Bonjour!
    « Depuis 1763, nous n’avons plus d’histoire, sinon celle, par réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous sécrétons nos propres bourreaux. » - Léon Dion (1923-1997) Politicologue

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2009

    Monsieur Tellier:
    - Je ne vois pas le lien entre "les 3 sites géographiques" et la condition de santé de M. Charest
    - Si M. Charest était le seul Québécois à devoir prendre des médicaments pour rendre sa Michou heureuse, ce serait peut-être drôle. Mais la quantité astronomique de ces médicaments ingurgitée par les Québécois me laisse plutôt croire que M. Charest serait à ce chapitre un homme comme les autres, et que Michou est aussi une femme comme les autres. Passons donc à autre chose.
    - Si M. Charest a véritablement des problèmes de santé, notamment avec son humeur (cyclothymique?), ce qui pourrait expliquer ses moments d'égarement, il n'y a pas de quoi en rire, mais plutôt à s'en préoccuper. Trouvons-lui un bon médecin au plus vite. Ou alors enlevons-lui le volant des mains.

  • André Taillon Répondre

    21 mars 2009

    Que Paul Desmarais dénonce la nomination de M.Sabia à la CDPQ par l’entremise de ces journaux, c’est justement un coup monté de toute pièce afin de détourner dissimuler et camoufler sont implication directe sur le choix de ce PDG afin de mieux contrôler notre bas de laine.
    Vous ne l’aviez pas vu celle la !
    M. Charest peut dormir tranquille.
    André Taillon

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2009

    Bonjour!
    Il y a trois sites géographiques au Québec démontrant que la demande de Michou, exigeant la démission de son amoureux pour sauver leur couple et leur assurer plus de bonheur intime sans médicament dans une paix médiatique retrouvée,devienne un miracle souhaité par les vigiles et sa belle-famille.