Les Canadiens de Montréal et leurs autruches

une " disparition tranquille et progressive " des hockeyeurs du Québec

Tribune libre

D’Iberville
Les Canadiens et leurs autruches
Actuellement, sur les 30 premiers compteurs de la LNH, il y a 16 canadiens, 5 suédois, 2 russes et quelques autres dont un seul québécois (Pominville). Sur l'équipe olympique aux jeux de Vancouver, à l'exception des deux gardiens de but, il n'y avait qu'un seul québécois (Bergeron) qui jouait sur la cinquième ligne. Sur l'équipe junior olympique 2011 (tout comme 2010), il n'y avait pratiquement qu'un seul joueur actif québécois dans l'alignement durant tout le tournoi.
Le livre de Bob Sirois ( Le Québec mis en échec) démontre, statistique à l'appui, qu'il y a discrimination envers les québécois dans la LNH et qu'un net recul dans la quantité des joueurs du Québec est de plus en plus évident. Avec l'Establishment du Club de Hockey des Canadiens de MONTRÉAL (le mot "Montréal" est pratiquement absent du marketing des Canadiens), il ne reste que deux québécois dans l'équipe.
Depuis le remboursement complet du Club de Hockey Canadien de 75 millions de dollars au gouvernement, l'actionnariat des Canadiens n'est plus à majorité québécoise comme le voulait M. Bachand-Charest.
Ajoutons une certaine consolidation de ces observations à travers la nomination récente d'un entraîneur unilingue anglophone, et le tour est joué: la filière québecoise est minoritaire et négligeable.
À tous les fans favorisant religieusement le canadien et à tous les commentateurs, analystes et chroniqueurs: qu'est-ce que ça va vous prendre de plus pour que vous dénonciez cette tendance vers une " disparition tranquille et progressive " des hockeyeurs du Québec ?


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2012

    Québec, terre d'inculture dans le monde du commentaire sportif. Montréal, pour un athlète évoluant au Texas, ça peut paraître le Pôle Nord. On a connu un Lindros, de la planète Toronto, qui a semé cette mauvaise graine. Un prospect de L'Impact, originaire du Brésil, se laissait tirer l'oreille jusqu'à ce qu'un agent plus brillant lui explique les avantages de Montréal. Notre ville, maintenant en tête de liste comme ville touristique, pourrait-elle être présentée par nos "livre à moé" autrement que comme ville en construction?
    Hier, un hockeyeur (Plekanec?) est opéré au biceps... D'où nos commentateurs tiennent-ils donc leurs renseignements techniques s'ils parlent de ligament? Le moindre soigneur connait mieux son anatomie: un ligament sert à relier deux os! Le muscle biceps s'ancre aux os par des tendons... tendons sources de tendinites, comme bourse, source de bursite... si compliqué à apprendre (en français) que BoumBoum parlait de sa Surbite! Pas grave, du moment qu'on gagne!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2012

    PS: Mon commentaire semble avoir porté à confusion
    Je que je desire faire comprendre, c'est que selon moi, on doit se dotter d'organisations de production de bien et de services qui sont des variantes de coop pour que les gens d'ici puisse les controler en fonction de nos besoins et eviter de se les faire relocalisé. Par exemple une coop dont 1/3 appartients aux clients du Quebec, 1/3 aux employes et 1/3 est une participation du gouvernement ou CDP, devrait etre plus equilibrée, mieux servir les employes et la population, et serait moins vulnerable à la relocalisation. (Et eventuellement il faudrait que ces organisations soient transparentes au maximum et eventuellement ouvert a la participation des citoyens mais ca cest une autre histoire)
    On peut se faire laver et dépossédé de presque tous ce qui n'est pas public ou coop (et meme public, avec un peu de corruption des interets etrangers peuvent pousser une privatisation et en perdre possession suivit de hausse de tarifs et/ou des decisions qui beneficies ces interests etrangers).
    Bref, Lorsqu'un entreprise avec du potentiel est achetee/secourue par la CDP ou autre instrument public, on devrait la transformer en une coop avec participation publique.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2012

    Le CH est une équipe de hockey professionnelle qui obéit aux règles du marché. Et le marché en Amérique, il parle anglais. Point final.
    Pour les Nordiques, ce serait la même chose.
    Par contre, une équipe nationale de hockey du Québec participant aux Championnats mondiaux et aux Jeux Olympiques serait une source de grande fierté.
    Essayez de vous imaginer un seul instant, une grande final Québec Russie, ou Québec-Suède, ou Québec-USA ou même Québec-Canada? Ce serait complètement délirant dans les chaumières québécoises. En cas de victoire, tout le monde serait dans les rues.
    Pierre Cloutier

  • Marcel Haché Répondre

    11 janvier 2012

    Les fans du CH ne se trahissent pas eux-mêmes.Ils restent fidèles.
    S'il y a trahison quelque part--et il y a une véritable démission qui ressemble à de la trahison--c'est chez les journalissss sportifs qu'il faut chercher.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2012

    La volonté de la LNH est depuis longtemps de faire de la ligue un spectacle très rentable pour les propriétaires des équipes. Pour y arriver, il fallait donc faire en sorte d'avoir un meileur équilibre entre les équipes de la ligue car, autrement, lorsque ce sont toujours les mêmes équipes qui gagnent, les équipes perdantes finissent par faire faillite. C'est ainsi qu'on a "organisé" le hockey pour en faire un spectable rentable plutôt qu'une compétition honnête et professionnelle entre diverses régions de l'amérique du nord. Or, on sait que lorsqu'une équipe est représentative d'une population donnée, comme c'était le cas du CH, elle est des plus combative pour faire honneur à ceux qu'elle représente. C'est pourquoi on a "organisé" le système de repêchage de manière à affaiblir le CH en dispersant les joueurs québécois aux quatre coins de l'amérique. Ainsi, le CH perd sa représentativité et la LHN est bien heureuse. Ce qui plus est, cela enchante le Fédéral qui y trouve une bonne facon de "briser" l'identité québécoise. Enfin, c'est une hypothèse qui me semble très réaliste.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2012

    L'anglicisation du CH c'est une chose; la disparition des joueurs québécois, c'est autre chose.
    La baisse du nombre de joueurs québécois est bien réelle. Elle est due à:
    1) La baisse de natalité dans les années 80 et 90. Moins de gars, donc moins de joueurs potentiels (le nombre de naissance remonte depuis 2001)
    2) L'hystérie autour de la violence au hockey ("Mon ti-gars ne jouera pas au hockey, c'est trop violent")
    3) Le cout élevé de l'équipement et de la location de glace
    4) La multiplication des nouveaux sports de neige où les Québécois excellent aux JO.
    Cette nouvelle réalité constitue un véritable défi pour les Nouveaux Nordiques qui comptent sur le talent québécois pour bien s'ancrer à Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2012

    Excusez mon ignorance, mais est-ce que le Canadien est nationalisé ou une coop?
    Si le "Canadien" de "Montreal" est une entreprise privée qui appartient à des anglophones fédéralistes, ou meme si c'était une entreprise privée appartenant a un francophone colonisé ou pas, rien ne l'empecherait de vendre l'équipe comme un vieux frigo usagé? Si le but c'est de faire du cash et qu'il pourrait en faire plus en déménageant l'équipe a New York pourquoi ne le ferait-il pas?
    Lorsqu'il s'agira d'une coop appartenant seulement aux fans québécois qui voteront pour en élire les dirigeants vous me rapellerez.