CONGRÈS DE LA CAQ

Legault veut couler dans le béton son nationalisme

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Legault veut son article 1

Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, entend profiter du 3e congrès de son parti pour clairement camper le caractère nationaliste de sa formation politique et mettre en avant l’un des principaux thèmes de la CAQ du temps qu’elle était un mouvement émergent : l’éducation.

Mais dans son discours dimanche, François Legault exposera les grandes lignes d’un projet économique majeur, qui sera au centre de la plateforme électorale de la CAQ en 2018.

« On propose aussi d’adopter l’article 1, qui dit clairement que la CAQ est un parti nationaliste qui va défendre notre identité à l’intérieur du Canada. Et donc, les choses seront plus claires que jamais », a déclaré François Legault dans un point de presse vendredi.

Le chef caquiste ne manquera pas de présenter la CAQ comme un parti proche du peuple. « Il y a juste un parti qui est proche des préoccupations des Québécois, a-t-il avancé. On a deux élites [sic], M. Couillard et M. Lisée, qui se moquent de nos propositions de baisser les impôts de 1000 $, de mettre des tests de français obligatoires pour tous les nouveaux arrivants. Ils trouvent ça ridicule. »

Au coin de l’ambition

Samedi et dimanche, quelque 400 militants se réuniront à Drummondville pour ce congrès national affublé d’un slogan qui ne cherche pas à briller par son originalité : Un Québec ambitieux. Le cahier du participant contient un total de 47 propositions, dont 21 sont inscrites sous le vocable Nationalisme et 26 sous celui de l’Éducation. Une plénière d’une durée de deux heures trente, samedi, est prévue pour que les militants en disposent.

Dévoilé, jeudi par la députée d’Iberville, Claire Samson, le rapport sur la langue française et l’immigration ne sera pas soumis aux membres. Ses propositions seront reprises dans la prochaine plateforme électorale de la CAQ, a-t-on indiqué dans l’entourage du chef caquiste. Toutefois, une proposition visant à obliger les immigrants qui ne parlent pas le français à suivre des cours de français est présentée aux militants.
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